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La Littérature maghrébine d’expression française au carrefour des cultures et des langues

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Par   •  2 Décembre 2022  •  Chronologie  •  1 495 Mots (6 Pages)  •  354 Vues

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Comptes-Rendus – Sofian El Keurti - 205990270

 FRAN4630

Professeure Yvette Szmidt

18 octobre 2022

La Littérature maghrébine d’expression française au carrefour des cultures et des langues

        Dans cet article l’auteur nous présente une sorte de crise qui prend place depuis les indépendances du Maghreb, soit la peur que le français disparaisse et possiblement un type de censure envers certains écrivains qui ont maintenant accompli un prestige international.  On s’aperçoit que ces écrivains, qui écrivent en français, malgré leur héritage arabe, ne le font pas pour renier leur arabité, au contraire c’est un type de revendication de leur héritage en raison du colonialisme français.  Ces écrivains utilisent les outils du colonialisme pour se battre contre celui-ci et illustrer les impacts sur le Maghreb.  Le but général de l’auteur est d’argumenter contre ceux qui disent que la littérature maghrébine devrait rester pure, c’est-à-dire qu’elle devrait être écrite en arabe, mais pas seulement l’arabe mais l’arabe classique, un dialecte peu enseigner en temps moderne.  Donc cette littérature serait pour qui?  Son argument est que ces auteurs, ayant racines maghrébines, sont des interlocuteurs qui servent d’éduquer le peuple disons extérieur et réussisse, justement parce qu’ils écrivent en français, chose qui rend leurs matériaux plus accessibles au public.

        Les notions principalement avancées par l’auteur se présente ainsi.  Notre auteur nous explique les trois cibles de son étude.  Ceux-ci étant : la période juste avant l’indépendance et le processus et la lutte pour la production littéraire.  En second lieu on parle de la période qui suit l’indépendance et cette tension entre le français et l’arabe en fait de langue et de culture.  Finalement l’auteur nous parlera du fait que beaucoup de ses écrivains continue d’écrire en français et a quel point ceci cause encore des tensions.  

L’écriture en francais : preuve que les colons ont gagnés ou est-ce un exemple de briser les ligotages du colonialisme?

        Malgré le fait que Gabriel Audisio rejete l’idée de la littérature maghrébine, le simple fait que cette littérature est en émergence « contribue à instaurer une prise de conscience parmi le peuple et permet aux écrivains maghrébins de participer, par la plume, au combat contre le colonialisme à l’intérieur et à l’extérieur du pays ».  Alors on voit véritable un exemple d’utiliser les armes de nos attaquants pour mener un genre de contre-attaque.  Le fait qu’on maitrise la langue des colons afin de raconter les histoires et dénoncer ces expériences fait en sorte qu’on réussi à rejoindre un peuple beaucoup plus vaste.  Ce n’est pas seulement l’histoire des maghrébins racontés par les maghrébins pour des maghrébins, ce sont des histoires pour tout le monde car la littérature maghrébine est riche et appartient avec toute littérature.

        Les forces de se texte sont qu’il nous démontre l’importance de cette littérature dans un contexte historique qui prend naissance avant l’indépendance des pays du Maghreb, et l’évolution de celle-ci en un outil presque anthropologique.  On nous présente bien le conflit de la « question identitaire » chez ces auteurs et le fait que plusieurs pensaient que cette mode d’écrire en français sur le Maghreb passerait sous peu.  Isaac Yétiv avait franchement tord lorsqu’il suppose que « la littérature maghrébine d’expression française…aura été une expérience sans lendemain ».

        

C’était franchement fascinant de voir cette guerre de clans.  Dans un coins le clan qui reste prit avec la pureté du discours maghrébin tel qu’illustré ci-haut, ce groupe est mis en opposition avec le groupe qui continue d’écrire avec « la langue des colons ».  Qui a tort?  Ce n’est pas nécessairement une question de qui a tort et qui a raison mais plus-tôt une question d’identifier ces buts.  Comme nous avons poser la question auparavant, ces écrits sont pour qui et pour quel but?  Est-ce que le but est de simplement redire une histoire à ceux qui sont directement affecté dans un langage partagé?  Une histoire qui sera seulement digestable pour un groupe spécifique, soit les lecteurs arabes.  Ou le but est-il de raconter l’histoire et de la propager dans la conscience mondiale?

Littérature du Maghreb : Une mouvance plurielle.

        Dans cet article l’auteur semble nous dire qu’il est difficile de décrire cette littérature maghrébine de façon uniforme car chaque pays du Maghreb a une histoire si variée les uns des autres.  On conteste qu’il ne soit pas possible d’avoir une littérature singulière maghrébine, c’est pour cette raison qu’il est difficile de définir de façon trop spécifique ce qu’est cette littérature.  Juste le fait qu’il y a un conflit entre les écrivains maghrébins qui écrivent an arabe versus ceux qui écrivent en français, nous démontre franchement que cette histoire n’est pas uniforme, au contraire c’est une panoplie d’expériences raconté à divers lecteurs.  Redouane communique que la langue d’écriture n’est pas la chose plus importante dans ces écrits, car la civilisation maghrébine n’est pas nécessairement synonyme avec la langue arabe, de plus cette civilisation n’est pas nécessairement liée avec une langue spécifique.  Tel que Redouane nous le dit : « en effet, au cours des siècles, la civilisation maghrébine s’est exprimée à travers une tradition qui manie les mots et les paroles.  L’oralité est non seulement depuis « Les Mille et Une Nuits », ancrée dans la mentalité de la population maghrébine, mais elle est omniprésente dans les contes en dialecte arabophone et berbérophone qui raconte les faits et gestes historiques de figures typiquement maghrébines ».  Donc comme on le voit, ce n’est pas seulement la langue qui fait qu’un écrivain est bel et bien maghrébin, c’est la combinaison de l’utilisation des paroles, la description des gestes et des traditions qui sont les éléments clés.

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