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Exemple d'une nouvelle

Lettre type : Exemple d'une nouvelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2017  •  Lettre type  •  1 099 Mots (5 Pages)  •  708 Vues

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     J'étais enfin arrivé après des heures de route, elle se dressait maintenant fièrement et majestueusement en face de moi. Ma nouvelle maison. J'avais été muté et j'étais tombé sur cette perle en cherchant un domicile dans cette nouvelle ville. Je suis encore choqué d'avoir eu un si grand manoir à un prix si bas mais ça doit sans doute être le prix immobilier ici. La nuit commençait a tomber alors que je débarquait mes bagages et tomba complètement quand je finit. Heureusement d'ailleurs car un violent orage éclata entraînant la chute d'une pluie torrentielle. Je verrouilla ma voiture et couru pour m'abriter dans mon nouveau chez moi. Je vis le bon coté des choses et profitais de ce temps pluvieux pour me familiariser avec les lieux. Pendant que je regardais avec admiration le rez de chaussé qui donnait l'impression d’être resté figé dans le temps avec cette décoration digne des années 50, je ne m’étais pas rendu compte que la pluie avait cessée de marteler la toiture. Je regardais par la fenêtre le temps qu'il faisait et vis que la pluie avait laissé place à un épais brouillard mais ce n'est pas ce changement brusque de climat qui me surprit, non, c'était plutôt la silhouette féminine assise sur le banc dans ma cour.

Je me précipitais dehors autant dans le but de voir quel visage elle pouvait avoir et à quoi elle ressemblait que de la secourir de ce froid. Malgré le brouillard qui nous entourait, je la voyais clairement comme si il n'osait pas la déranger, elle donnait l'impression de sortir tout droit d'une autre époque avec ses vêtements et sa coiffure. Elle arborait une robe qui lui arrivait aux genoux, plutôt sobre, avec un chignon haut que formait ses cheveux noirs. En entendant mes pas elle se retourna brusquement et d'un ton effrayé et méfiant me demanda qui j'étais.
-" Bonsoir, je m'appelle Scott McCall et vous ?
- Effectivement c'est un bien bon soir, je me nomme Brigette Smith, enchantée.
Je lui sourit et m'assit à côté d'elle. C'était une étrangère, j'aurai dû lui demander ce qu'elle faisait sur ma propriété, comment elle était rentrée alors que le portail était fermé à clé. Cela aurait dû me hérisser de la voir ainsi, assise sur mon banc comme si c'était le sien, j'aurai dû lui poser toutes ses questions mais je n'en fis rien. C'était une inconnue et pourtant même dans le silence sa présence près de moi était agréable et diffusait une certaine chaleur.

Puis soudain, le brouillard se dissipa laissant les éclairages du jardin illuminé le kiosque. Brigette me regarda avec ses yeux bleu pétillants, ses cheveux noirs encadrait sa peau d'ivoire et un large sourire se dessina sur ses traits fins.
- En général ce serait à vous de me le demander mais je préfère vous devancez de peur d'attendre indéfiniment, voudriez vous bien m'accordez cette danse?
- Oh eh bien, bien évidemment Brigette, j'en saurais honoré.
Elle sourit de plus belle et je fût alors le plus heureux des hommes. Main dans la main, nous nous dirigeons vers le kiosque quand soudain une mélodie retentit, elle venait de partout et de nul part en même temps nous donnant l'impression que même les fleurs la jouait. Ce fût alors le commencement d'une valse entre moi et Brigette, je n'en avait jamais danser mais en me laissant porter par la mélodie mes s'enchaînaient comme par magie. Je dit tourbillonner ainsi Brigette jusqu'à ce que le jour commence a pointer le bout de son nez. Elle me parla de son enfance joyeuse malgré la guerre dont elle venait tout juste de sortir, je me demandais dans quel pays elle habitait auparavant pour que la guerre y règne encore.
Elle me confia qu'elle adorerais porter un pantalon même si ce n'était pas bien vu et tout un tas de choses futiles mais qui pour moi était  importantes car cela faisait partie d'elle. A la fin de la valse, on resta a de contempler l'un l'autre jusqu'à ce que je ne tienne plus et l'embrassa. Elle ferma les yeux et quand elle les rouvrit elle me regarda, un sourire aux lèvres puis quand elle se rendit compte que la nuit avait laissé place a l'aube elle sembla prise d'effroi.
- Scott, je dois m'en aller il ne fait plus nuit...
- Comment ça ? Je ne comprend pas.. Je.. Nous... Non attendez!
Brigette partie en courant, je ne comprenais pas et la rattrapa par le poignet, elle se débattit et réussit à dégager son poignet mais son bracelet se cassa et resta dans ma paume. Je me mis a la poursuivre quand je trébuchait sur un rocher et ce fût le néant.
 
Ce fut le bip bip incessant qui me réveilla, j'ouvris les yeux sur une salle blanche. Une infirmière passa la tête par la porte :
- Ah vous êtes enfin réveillé, votre jardinier vous a retrouvé par terre dans votre jardin. Comment vous sentez vous ?
- Bien, merci depuis combien de temps suis je ici ?
- Vous dormez depuis 14h, oh d'ailleurs tenez j'ai retrouvé cela dans votre paume, vous le serriez même endormi!
Elle me glissa quelque chose dans les mains je n'eût même pas le temps de regarder qu'elle enchaîna :
- il arrive toujours des choses bizarres dans ce manoir de toute manière depuis l'incendie
- Comment ça ? Demandais je, interloqué
- Et bien l'incendie En 1950, l'agence immobilière ne vous en a pas parlé?  Elle fit claquer sa langue quand je lui fis signe que non. Un incendie à dévasté une partie du manoir en 1950 et personne ne l'avait racheté depuis, vous êtes le premier. En même temps quand on sait qu'une femme est morte dans cet incendie on devient vite récalcitrant?
- Une femme?  Quelle femme ?
- Une jeune femme, elle avait hérité le manoir de son grand père, attendez elle était infirmière ici après la seconde guerre mondiale, il y a beaucoup de photos d'elle même le nom de l'hôpital est a son nom :"Brigette" je vous rapporte ça. »
Elle s'en alla chercher l'album photo des infirmières. Brigette?  Ma Brigette mais c'était impossible...
L'infirmière réapparue avec l'album photo et me montra la photo de cette fameuse Brigette. Une jeune femme aux yeux bleu pétillants avec des cheveux noirs, un teint d'ivoire et un sourire étirant des traits fins, en dessous de la photo était écrit " Brigette Smith". Elle était habillée d'une robe qui lui arrivait aux genoux et elle retenait ses cheveux d'une main. Mon regard capta alors son poignet, un poignet qui arborait le même bracelet que j'avais dans mes mains.

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