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Devoir: Les droits de l'enfant - Culture générale Expression

Étude de cas : Devoir: Les droits de l'enfant - Culture générale Expression. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2016  •  Étude de cas  •  1 580 Mots (7 Pages)  •  1 652 Vues

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 Étude des paratextes 14 points

1.1. Dans le premier document, relevez et identifiez précisément tous les éléments du paratexte en indiquant leur fonction, c’est-à-dire les informations qu’on peut en déduire avant même de lire le texte de Prévert. Vous pouvez organiser votre réponse en distinguant les renseignements qui concernent la provenance ou l’auteur de ceux qui ont trait au contenu.

Enumérons donc les éléments du paratexte :

  • Premier et deuxième paragraphe (due à l’auteur du manuel) : Intitulé en caractères gras et en italique « Présentation du texte de Prévert ». C’est l’explication du contexte historique et d’un fait divers d’août 1934 qui marqua la presse d’alors et qui a mené l’auteur Jacques Prévert à écrire son texte.
  • Troisième paragraphe (due à l’auteur du manuel) : Intitulé « Qui est Jacques Prévert ? ».  Il s’agit de la biographie de l’auteur.
  • Titre du texte : « CHASSE A L’ENFANT » en lettres majuscules.
  • Dédicace de l’auteur « A Marianne Oswald »
  • Note explicative due à l’auteur du manuel concernant la dédicace « 1. Amie de Prévert ».
  • En fin de texte, à droite, le nom de l’auteur accompagné du titre de l’œuvre complète et de la date.

1.2. Effectuez le même exercice sur le paratexte du document 2.

Eléments du paratexte du document 2 :

- Premier paragraphe (due à l’auteur du manuel) en italique l’explication du contexte politique et social concernant les adolescents délinquants à la date de parution de l’article (2002). Puis explication brève de l’historique depuis le XIXème siècle des décisions similaires.

- Titre de l’article en gras et majuscules : « JEUNES DÉLINQUANTS ENTRE ÉDUCATION ET PUNITION ».

- Sous-titre en majuscules : « LE FANTÔME DES MAISONS DE REDRESSEMENT »

- Note explicative à droite du texte à propos de l’auteur Jacques BOURQUIN.

- En bas à droite du texte, nom de l’auteur, accompagné du journal don l’article est extrait « Le Monde diplomatique », et enfin la date : juin 2002.

2. Identification des genres, des types et extraction du propos directeur 12 points

2.1. Reprenez le premier document (uniquement le poème de Prévert, doc. 1. sans la présentation du texte et de l’auteur), en une seule phrase, identifiez son genre et le type auquel il appartient. Dans une seconde phrase, cernez son propos directeur, c’est-à-dire exprimez l’essentiel de son contenu.

Vous veillerez à être très précis sur les lieux et époques concernés.

Le document 1 est un poème en vers libres, il est de type argumentatif puisque Jacques Prévert dénonce la chasse à l’enfant de Belle-île-en-Mer de 1934.

Le propos directeur de ce poème est une revendication de la liberté et une mise en lumière sur la violence par la dénonciation de ce que Prévert considère alors comme un scandale.

2.2. Vous ferez le même exercice pour le document 2.

Le document 2 est un article de presse, il s’agit donc d’un genre non littéraire qui est de type informatif et argumentatif.

Le propos directeur est l’évolution du système pénal pour les enfants délinquants entre 1860 et les années 1960 en démontrant l’inefficacité des maisons de redressement.

2.3. Vous ferez le même exercice pour le document 3.

Ce document est un article de presse de type informatif, c’est un résumé de téléfilm d’un magazine de programme TV.

Le propos directeur est le sujet traité dans le film « Les Vauriens » qui est basé sur l’histoire de deux garçons enfermés dans une colonie pénitentiaire de Belle-île-en-Mer afin de dénoncer le passé de ce bagne pour enfant pas si lointain.

3. Sélection d’idées dans un document 14 points

D’après le document 2, quelles sont les différentes étapes historiques du rapport éducation-répression ?

D’après le document 2, la première étape du rapport éducation-répression débute en 1860 quand les théories de l’enfant criminel pousse l’Etat ouvre des colonies pénitentiaires publiques, véritables prison pour enfant où l’apprentissage cède à la peur et à la soumission. En 1890, la discipline se renforce pour devenir un dressage militariste. A l’aube du XXème siècle, la IIIème République accorde une plus grande importance à l’éducation et à la protection de l’enfance et en 1912 la législation instaure le premier tribunal pour enfant. Malgré cela, les colonies pénitentiaires pour enfants n’évoluent pas et ce sont les journalistes qui dès 1925 avec Louis Roubaud qui commencent à dénoncer ces bagnes durs et archaïques, puis Alexis Danan en 1934 suite à la révolte de Belle-île-en-Mer. Suite à ces campagnes de presse, en 1935 le vagabondage des mineurs se voit dépénalisé et des mesures d’assistance éducative sont prises. Les premières réformes auront lieu en 1937-1938 pour envoyer les enfants dans un cycle pédagogique normal, mais ce n’est qu’au début des années 1960 que les prisons pour enfants prennent vraiment fin et que l’éducation triomphe de la répression.

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