Anthologie Alcools, Apollinaire

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lcools, Guillaume Apollinaire

Guillaume Apollinaire est un poète français né en 1880 et mort en 1918. Il connaît de nombreuses histoires d’amour avec Annie Playden, Marie Laurencin ou Lou qui ont pour la plupart mal terminer. Il est influencé par la poésie symboliste de Rimbaud ou encore de Verlaine et puise dans ses expériences passées pour écrire. C’est l’inventeur du « surréalisme ». Apollinaire a marqué son époque en ouvrant une nouvelle voie à la poésie : la voie de la modernité. Il choisit des thèmes classiques, lyriques mais les renouvellent en utilisant par exemple des vers libres ou en supprimant la ponctuation.

 Alcools, publié en 1913, oscille entre la tradition et le renouveau : le recueil de poèmes est un hymne à la modernité, à la vie contemporaine et urbaine et un renouvellement des images poétiques et de l’écriture avec l’utilisation de vers libre et l’absence de ponctuation. Mais on observe des marques fréquentes de la tradition avec des vers classiques dans une trentaine de poèmes et on sent l’héritage du poète Verlaine (vers impairs, déconstruction du lyrisme traditionnel).

Le pont Mirabeau :

J’ai choisi le pont Mirabeau car j’avais déjà étudié ce poème au collège et il m’avait marqué. Il sonne comme une chanson avec son refrain et je le trouve assez clair et facile à comprendre : l’expression du temps qui passe, le souvenir amoureux, la mélancolie. Je le trouve assez similaire au poème Le Lac de Lamartine au niveau des thèmes abordés.

Bien que le poète se soit inspiré d’une relation personnelle (Marie Laurencin), je le trouve assez universel dans les sentiments évoqués.

Rosemonde :

Le poème Rosemonde m’a attiré car je l’ai trouvé simple. Il explique qu’il a rencontré une femme et j’aime le fait qu’il raconte cette rencontre avec légèreté. J’aime le fait que les phrases se poursuivent sur le vers suivant et qu’on soit à Amsterdam.

Mai :

Mai est un beau poème. Il parle de son amour non réciproque pour Annie Playden. Ce poème me fait penser aux Colchiques car on parle d’un mois et d’une saison particulière mais il me fait également penser au Pont Mirabeau avec les notions de fuite du temps et d’amour malheureux abordé.

Avis personnel sur Alcools d’Apollinaire :

J’ai apprécié ce recueil de poèmes par la complexité de certains poèmes (Zone, l’Ermite, Nuit rhénane) et la simplicité d’autres (le pont Mirabeau, les cloches, Annie). J’ai une préférence pour les poèmes courts car je trouve que l’émotion est plus concentrée et plus vive. J’ai tendance à être perdue lorsque le poème est long (Zone, Vendémiaire).

Alcools est assez déconcertant : l’absence de ponctuation et les sujets abordés mais renouvelés en fait un recueil unique. J’aime le fait que chaque poème est unique car le lecteur doit trouver son propre rythme. Apollinaire parle de ses amours perdus, de sa tristesse, de sa mélancolie, de souvenirs précis mais on comprend sa peine et on peut s’identifier. Les poèmes sont personnels mais universels à la fois.

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