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Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne de 1875 à nos jours.

Fiche : Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne de 1875 à nos jours.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2021  •  Fiche  •  2 106 Mots (9 Pages)  •  406 Vues

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CHAPITRE 2 : Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne de 1875 à nos jours.

  1. La naissance du socialisme en Allemagne (1875-1918).
  1. Le premier parti socialiste unifié d’Europe.
  1. L’échec des politiques antisocialistes.
  1. Les succès du SPD.
  1. Socialisme et communisme en Allemagne (1918-1945).
  1. La défaite de la république de Weimar.
  1. L’apogée de la social-démocratie dans les années 1920.
  1. La gauche Allemande face au nazisme.
  1. Le socialisme dans une Allemagne divisé (1945-1989).
  1. La renaissance des partis socialistes.
  1. L’évolution de la RDA.
  1. A l’ouest, le SPD sans Marx.

IV.        Le socialisme Allemand depuis 1990

  1. L’effondrement du communisme.

  1. Les réformes de Gerhard Schroeder.
  1. Quel avenir pour le socialisme ?

[pic 1]

Intro : Au 19eme siècle, l’Europe fait sa révolution industrielle. On assiste à l’essor sans précédent du capitalisme industriel. Mais a coté de ceux qui détiennent le capital, on trouve une classe ouvrière dont la vie est pénible et misérable. L’idéologie socialiste se développe dans toute l’Europe. Les socialistes veulent aller vers une société plus équitable et plus juste. Pour cela ils utilisent l’action politique et l’action syndicale. Le socialisme est inspiré de Karl Marx, célèbre communiste qui prône la révolution. Peu à peu, les socialistes s’éloignent du Marxisme et de l’objectif révolutionnaire, pour se tourner vers une action réformiste.

[pic 2]

  1. La naissance du socialisme en Allemagne (1875-1918).

  1. Le premier parti socialiste unifié d’Europe.

En 1848, les ouvriers Allemands ont participé à la révolution pour créer un état Allemand unitaire mais aussi pour obtenir une amélioration de leurs conditions. Le terme « social-démocratie » se popularise alors. Des organisations ouvrières se forment sous l’impulsion de personnalités : Ferdinand Lassale (Association Générale des Travailleurs Allemand), August Bebel et Wihelm Liebknecht (Parti Ouvrier Social-Démocrate d’Allemagne). En 1875, ces deux partis fusionnent et forment le Parti Socialiste Ouvrier d’Allemagne (SPA). Le SPA est le premier grand parti socialiste d’Europe. Il dénonce l’empire autoritaire. En effet, même si le suffrage universel masculin a été accordé, l’Allemagne n’est pas une démocratie. Le chancelier d’Empire, Bismarck, n’est responsable que devant l’empereur et le parlement (Reichstag) ne peut le renverser.

  1. L’échec des politiques antisocialistes.

Bismarck observe avec inquiétude les progrès des socialistes. Il les qualifie de traître car ils se sont opposés à la guerre franco-allemande de 1870. En 1878, il prend prétexte d’un attentat contre l’empereur guillaume 1er pour faire voter une loi antisocialiste qui interdit le SPA et les syndicats. Parallèlement, entre 1883 et 1889, il fait voter d’importantes lois sociales pour attirer à lui les ouvriers : une loi créant l’assurance maladie, une seconde créant les régimes de retraites et une dernière indemnisant les accidents du travail. Cependant, les socialistes qui ont gardé le droit de voter continuent à remporter des succès électoraux. La politique de Bismarck est donc un échec. En 1890, Bismarck se retire de son poste, et le nouvel empereur Guillaume 2, supprime la loi antisocialiste. En 1891, au congrès d’Erfurt, les socialistes créent le parti social-démocrate (SPD). En 1892, les syndicats forment une centrale syndicale unique dont les dirigeant sont sociaux-démocrates.

  1. Les succès du SPD.

Le SPD se considère comme une grande famille et il organise la vie quotidienne de ses

membres : crèche, club de sport fêtes populaire. Il possède des journaux et des bars où les

adhérents peuvent se rencontrer. Le SPD lance de grandes grèves qui aboutissent à

d’importantes avancés sociales. Comme tout les partis socialistes, le SPD est favorable à une

révolution sur le modèle marxiste. Il a adopté un programme révolutionnaire. Dès lors deux

tendances s’opposent : les partisans d’une action révolutionnaire sont regroupés autour de

Rosa Luxembourg et de Karl Liebknecht. Et les partisans de la voix réformiste (agir par la

grève, la négociation, les élections sont dirigées par Edouard Bernstein. En 1912 le SPD

devient le premier parti d’Allemagne, comme tout partit socialiste européens, il est membre

de IIe Internationale, et il est pacifiste. En France Jean Jaurès, prône une grève générale

internationale pour empêcher la guerre. Cependant, lorsque la guerre est déclarée, le SPD opte

pour une attitude patriotique : il entre dans l’union sacré et tous les députés du SPD (sauf Karl

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