Olympe Bhêly-Quenum

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riginaire de Donukpa, dans le sud de l’ancien Dahomey (aujourd’hui le Bénin), Olympe BHÊLY-QUENUM a pour oncle l’ethnologue dahoméen Maximilien QUENUM, ce qui le projette très tôt dans le cercle de ces jeunes Africains pour qui la culture est synonyme d’ambivalence entre tradition et modernité. Aussi, son enfance au village reste-t-elle le creuset dans lequel le futur étudiant à la Sorbonne puise des souvenirs non dénués de réalisme, pour démythifier une Afrique traditionnelle évoquée par certains avec une nostalgie un peu trop appuyée.

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a publication de son premier roman, Un piège sans fin (1960), fait de BHÊLY-QUENUM celui dont le Dahomey a besoin quand la colonie accède à l’indépendance la même année. Auteur mesuré, il représente dans plusieurs instances internationales ce « Quartier latin de l’Afrique », comme on qualifie alors le Dahomey. Il participe aussi à la vie publique en lançant les journaux la Vie africaine (1962-1965) et l’Afrique actuelle (1965-1968). En 1968, alors que les hommes politiques du Sud se déchirent dans des querelles de village, il rejoint l’Unesco comme journaliste. Entre-temps, il a publié le Chant du lac (1965), dans lequel il rejoint les préoccupations de bien d’autres auteurs sur les contradictions entre culture occidentale et tradition familiale. L’Initié (1980) reprend ce thème par le biais d’un personnage de médecin, qui opère un retour aux sources à travers l’initiation. Les Appels du vodoun (1994) renouent également plus tard avec le sujet, tout comme Un enfant d’Afrique (1997), plus particulièrement dédié au village des origines. Olympe BHÊLY-QUENUM a également publié un recueil de nouvelles (Liaison d’un été, 1968).

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