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Le Lys Dans La Vallée

Dissertation : Le Lys Dans La Vallée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2013  •  1 156 Mots (5 Pages)  •  1 449 Vues

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A. Un cheminement solitaire, une progression graduelle, une avancée pas à pas dans un paysage campagnard vers un lieu coupé du reste du monde, vers un écrin de verdure

• le héros chemine d'un pas assuré dans la campagne tourangelle (pays des ardoisières), à quelques lieus de Chinon : traversée des « landes dites de Charlemagne », d'un plateau qui sépare le bassin fluvial du Cher de celui de l'Indre, des « landes plates et sablonneuses qui vous attristent », la plaine ondulée du pays artannais (à quelques encâblures du château d'Azay-le-Rideau), la vallée « qui commence à Montbazon », les collines hérissées de châteaux forts et de donjons ; souci du réalisme de la description chez Balzac (une cartographie détaillée, exactitude topographique, toponymie, réseaux hydrographiques : la manie de Balzac de consigner les détails géographiques)

• une traversée des landes ennuyeuse, assommante, source d'abattement, (« l'ennui des landes », « terres en friche »), sentiment de lassitude psychologique mais aussi physique (« la fatigue du chemin »).

• Le point d'arrivée : une vallée assimilée à « une magnifique coupe d'émeraude », au fond de laquelle serpente la rivière de l'Indre ; effet de contraste (entre les paysages successivement évoqués), de discordance des sentiments : le narrateur est cette fois « saisi d'un étonnement voluptueux » (opposition entre des sensations déplaisantes et l'impression de ravissement) ;

• La description initiale ménage un effet d'attente, de retardement, le lecteur est tenu en haleine (le suspense place le lecteur dans un état d'incertitude, Balzac détourne en quelque sorte la perception du lecteur pour mieux faire surgir une nouvelle réalité).

B. L'écrin de verdure, un nid d'amoureux...

• un décor enchanteur par sa beauté et son ineffable douceur, Un lieu très agréable, une sorte de paradis terrestre, un lieu à l'image du jardin de l'Eden

• un lieu de félicité et de paix, magique, baigné de lumière : « le soleil de midi faisait pétiller les ardoises », où jaillit la vie (la métaphore périphrastique « ce long ruban d'eau qui ruisselle au soleil », où domine la verdure - métaphore hyperbolisante « une magnifique coupe d'émeraude », « deux rives vertes »), les mouvements (« ces horizons estompés qui fuient en se contrariant », verbe de mouvement qui personnifie les chênaies – « les bois de chênes qui s'avancent entre les vignobles »), mais aussi et surtout les ondulations (métaphore personnifiante des « dentelles mobiles » pour évoquer le houpier des peupliers)

• cette nature luxuriante exerce une puissance d'attraction sur le narrateur, le transporte, l'hypnotise ; un paysage déleste, propice à la rêverie amoureuse, à la songerie romantique : ce vallon est un écrin, un refuge, le seuil de déclenchement de l'extase amoureuse...

[phrase de transition vers la deuxième partie qu'on peut résumer ainsi...]

Le choc euphorique de la reconnaissance va amener Félix à laisser libre cours à ses sentiments, à ses émotions...

II. Une description métaphorique : un hymne à la beauté et à l'amour

A. Une transfiguration des lieux, reflet de la comtesse, l'image de la femme aimée, une description détournée, reformulée, redessinée, un prélude au lyrisme onirique...

• Les lieux sont transfigurés, la métamorphose s'opère grâce à des métaphores filées qui assimilent la nature à la femme aimée : des éléments du décor rappellent des étoffes féminines (dentelle, ruban) ; transfiguration mise en évidence par les expressions hypocoristiques (« ma chère vallée »)

• La femme est totalement identifiée aux lieux décrits : « si cette femme, la fleur de son sexe, habite un lieu

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