Louise Erdrich

Biographie

Nom : Louise Erdrich de son réelle nom Karen Louise Erdrich

Naissance : née le 7 juin 1954 à Little Falls dans le Minnesota

Profession : c’est écrivaine américaine, auteure de romans, de poésies et de littérature d'enfance et de jeunesse mais elle est surtout célèbre pour être une des figures les plus emblématiques de la littérature amérindienne.

Origines : Elle est d’ailleurs amérindienne elle-même de sa mère et germano-américaine de son père. Durant toute son enfance elle plongées les mythes indiens racontées par sa grand-mère.

Elle grandit dans le Dakota du Nord. Elle est également plongée dès son plus jeune âge dans la culture indienne puisque ses parents travaillent au bureau des affaires Indiennes.

Elle connaît une vie plutôt tourmentée.  Elle se marie avec Micheal Dorris, un auteur comme elle , qu’elle rencontre au Dartmouth College et  avec qui elle aura 6 enfants. Cependant, le couple connaît une première tragédie lorsqu’un de leurs fils meurt après avoir été percuté par une voiture. Ils se seront ensuite accusés par un de leur autres fils d’abus sexuels. Peu après, ils décident alors de divorcés.

2 ans après Michael se suicide en avalent  une grande quantité d’alcool mélangé à des médicaments. Louise clame qu'il avait été dépressif dès la deuxième année de leur mariage. De plus , peu avant sa mort des accusations affirment qu'il pourrait avoir abusé sexuellement une de ses filles, ce qu’il a d’ailleurs dénigré à nombreuses reprises.

Au niveau de sa carrière , en 1984 , elle publie son 1er livre «  Jacklight »  qui est un recueil de poèmes

Succès :

• Elle obtient plusieurs prix pour son roman Love Medecine (L'Amour sorcier), dont le prix du Meilleur roman décerné par le Los Angeles Times, le National Book Critics Circle Awardet l'American Book Awards.
• En 2012, son roman The Round House (Dans le silence du vent) obtient le prestigieux National Book Award aux États-Unis.

«  Dans le silence du vent »

Ce livre se déroule au Dakota du Nord et raconte l’histoire de Joe Coutts, une petit Ojibwe de 13 ans, fils unique et qui apprend que sa maman Géraldine s’est fait violement séquestrée et violée. Dès lors, son père Bazil qui est un juge de la réserve recrute rapidement la police du comté pour prendre les déclarations de sa femme qui aurait été violé près d’un lieu sacrée ( round house ). Joe devient de plus en plus inquiet, avec l'enquête fédérale et les efforts de son père qui ne semblent conduire nulle part. Dans l'espoir de réparer sa famille, Joe prend les choses entre ses mains et va alors décider de mener sa propre enquête avec ses amis. Au cours de son enquête, sa mère décidera enfin de parler à propos du viol juste après qu’elle eut appris qu’un homme essayait d’adopter un orphelin indigène. Elle révèle alors qu’une femme appelée Mayla Wolfskin l’a contactée le jour où elle fut violée, en lui disant qu’elle était poursuivie. Mayla aurait alors donné rendez-vous à Géraldine à la maison ronde où elles furent toutes les deux violées par un homme nommé Linden Lark. L’homme en question aurait menacé de tuer Mayla et son bébé si Géraldine parlait à propos du viol. Peu après ces déclarations Linden Lard est alors envoyé en prison au cours du procès mais en sortira très vite quelques temps après.  Peu de temps après sa libération, bien que Géraldine tente de rester forte, il devient évident que Linden Lark tente de s’en prendre à Géraldine. Joe comprend alors que la seule manière de protéger sa mère est de faire justice lui-même en assassinant Linden lui-même. Joe fait part de son plan à son meilleur amis Coppy qui l’aide à se procurer un pistolet. Joçe envisage alors de tuer Linden pendant qu’il sort du golf tôt le matin. Après avoir attendu Linden pendant des jours, Joe le voit finalement et tire sa cible sans le blesser fatalement, c’est alors Cappy qui délivre le coup fatal à Linden. Peu de temps après, alors que Joe accompagne Coppy en voiture pour rejoindre sa petite copine, ils sont victimes d’un accident de voiture. Le roman se finit alors sur la mort de Coppy.

• Il a parlé d’un ton très calme et raisonnable, et expliqué pourquoi nous avions besoin de Pearl.
  Joe, nous avons besoin d’un chien de garde. Il y a un homme que nous soupçonnons. Mais il a filé. De sorte qu’il pourrait être n’importe où. Ou si ce n’est pas lui, le véritable agresseur pourrait toujours se trouver dans les parages.
  J’ai posé une question genre police à la télé :
  Quelle preuve avez-vous que c’est ce type-là ?
  Mon père a envisagé de ne pas me répondre, je l’ai bien vu. Mais il a changé d’avis. Il a eu du mal à prononcer certains mots.
  Le coupable ou le suspect… l’agresseur… a laissé tomber une pochette d’allumettes. Les allumettes venaient du terrain de golf. Celles qu’on donne à l’accueil.

• Les femmes ne se rendent pas compte à quel point les hommes sont attachés à la régularité de leurs habitudes.

Nous intégrons leurs allées et venues dans leurs corps, leurs rythmes dans nos os. Notre pouls est réglé sur le leur, et comme chaque dimanche après-midi, nous attendions que ma mère mette les pendules à l'heure du soir.

Et donc voyez vous, son absence a arrêté le temps

• « Et voilà ce que je n’ai pas compris à l’époque, mais que je comprends aujourd’hui – la solitude. J’avais raison, dans cette histoire, il n’y avait que nous trois. Ou nous deux. Personne d’autre, ni Clemence, ni même maman, ne se souciaient autant que nous de ma mère. Personne d’autre ne pensait à elle jour et nuit. Personne d’autre ne savait ce qui lui arrivait. Personne d’autre ne voulait à tout prix autant que nous deux, mon père et moi, retrouver notre vie. Revenir au Temps d’Avant. »

• « Maman, écoute. Tu ne veux donc pas qu'on l’attrape ?
  Elle a rouvert les yeux. C'étaient des gouffres noirs.
  Elle n'a pas répondu.
  Maman, écoute. Je vais le trouver et je vais le faire cramer. Je vais le tuer pour toi »

• Je devais faire ce que je devais faire. Cet acte était devant moi. Dans l'étrange lumière, une sensation d'affolement m'a à ce point submergé que les larmes me sont montées aux yeux et qu'un seul son étranglé, un sanglot peut-être, un déchirement de souffrance, a jailli de ma poitrine. J'ai croisé les poings dans les mailles du tricot et les ai pressées contre mon cœur. Je ne voulais pas laisser échapper le son. Je ne voulais pas donner une voix à ce bouillonnement de sensations. Mais j'étais nu et tout petit face à sa puissance. Je n'avais pas le choix. J'ai étouffé les sons que je produisais de sorte que je sois seul à les entendre sortir de mon corps, répugnants et étrangers. Je me suis allongé par terre, j'ai laissé la peur me recouvrir, et essayé de continuer à respirer pendant qu'elle me secouait comme un chien secoue un rat

« Le jeu des ombres »

Le roman commence sur l’histoire d’Irène, une auteure qui se rend compte que son mari, Gil lit secrètement son journal secret de "couleur rouge". Ne supportant pas le viol de sa vie privé, elle décide alors de se venger et d'utiliser ce carnet rouge comme une arme à seule fin de manipuler son mari. Elle commence à rédiger un nouveau carnet qui lui est de couleur bleu et qu’elle met en lieu sûr. Dedans, elle y livre sa vérité sur son mariage et sur sa vie tandis qu’elle utilise l’ancien pour se venger de son mari, le manipuler en s’inventant notamment quelques amants.  Son mari Gil est lui, devenu un artiste célèbre grâce aux nombreux portraits d’Irene qu’il a peints, Irène qui quant à elle a arrêté sa carrière d’auteure pour permettre à son mari de s’épanouir dans son art.   Malgré les tensions, le couple tente de maintenir les apparences pour leurs trois enfants, cependant, leur foyer devient très vite un endroit de plus en plus violent et malsain.  Malsain, notamment, car le couple se détruit alors qu’en fin de compte ils s’aiment.  Irène finit par ne plus supporter cette relation et le climat qui règne dans son foyer, elle décide alors de mettre fin à son mariage et à sa relation avec Gil.

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