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La famille Tissir

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Par   •  13 Mars 2014  •  1 624 Mots (7 Pages)  •  1 813 Vues

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Famille Tissir

Qui ne connaît pas Haj Omar Ness Blassa ? Caractère du pionnier qui part de zéro, Haj Tissir a commencé comme tâcheron dans des sociétés de construction. Il a travaillé dur jusqu’à bâtir un empire dans le BTP. La CGEM étudie l’idée de lui consacrer un hommage à titre posthume. En effet, Haj Tissir a brisé le monopole des étrangers sur la construction des gros œuvres, comme les barrages, routes, ponts… La politique de la marocanisation lui apporte un cadeau en or. Il prend 50 % de la société marocaine Chaufour Dumez, la filiale d’un géant français des BTP. "Haj Tissir a fait gagner à l’État des milliards en brisant le monopole des étrangers qui se faisaient payer en devises", confie Ahmed Benkirane, membre de la CGEM. En contrepartie, Haj Tissir avait sous sa coupe des projets d’envergure, comme l’autoroute de Casablanca. Malheureusement, le printemps Tissir s’est achevé brutalement après la mort du fondateur. D’après un témoin de cette époque, l’État, les banques et les conflits au sein de la famille ont porté un coup dur à la fortune familiale. Il n'en reste actuellement que des souvenirs.

Famille Aït Menna

Haj Aït Menna, le grand golfeur, originaire de Demnat, a fait du BTP son royaume. Parti de rien, il aurait même fait, à ses débuts, le trajet de Denmat à Casablanca à pied, Aït Menna travaillait dans une société de construction et de travaux publics. Sa baraka tire son origine de son alliance avec Haj Salah Kaboud, originaire de Demnat également, qui lui permet d’approcher Hassan II. Les deux hommes font route ensemble. Son patrimoine prend forme avec l’achat en 1975 de la société Anciens établissements Maysonnier, spécialisée dans le négoce du bois. La même année, il prend, aux côtés de Kaboud, une participation dans la Société générale des routes maghrébines. En 1980, il entre dans le capital de Gouvernec, où siégeait Najem Abaâkil, aux côtés de Youssefi et Kaboud. La mort du Haj l’année dernière n’a pas arrêté l’essor de la famille. Les fils continuent à gérer le patrimoine, en plus d’une diversification dans la fabrication d’emballage métallique (Mag Métal) et l’assainissement dans le bâtiment (Sotracov).

Famille Akhennouch

Ahmed Oulhaj, le père du très médiatique Aziz Akhennouch, a fondé, pendant la période du protectorat, une fabrique de marbre. Son soutien à la résistance lui a valu la démolition de son fonds de commerce. Il récidive avec l’achat d'un bateau de pêche. L’affaire ne lui plaisait pas beaucoup l’incitant ainsi à investir dans la distribution de produits énergétiques.

Au moment de l’indépendance, il disposait de deux stations de distribution, l’une à Agadir et l’autre à Casablanca. Les Akhennouch étaient proches du mouvement national. Le père fondateur est marié à la sœur de Benabdelali, le trésorier de Ben Barka. Ses appuis, proches des centres de décision, lui ouvrent le marché de l’OCP qui était sous le monopole des étrangers. L’alliance à la famille Wakrim lui permet de booster son patrimoine, qui passe de la simple distribution à l’industrie pétrochimique sous l’enseigne Afriquia. Plus tard, quand le fils prodige revient du Canada, il prend les rênnes du patrimoine familial, le consolide dans le cadre d’un holding et le diversifie. Actuellement, le groupe compte plus d’une quarantaine d’entreprises avec un chiffre d’affaires de 5 milliards de dirhams. La diversification comprend un nouveau pôle télécoms, incluant Network, des participations dans Méditelecom et dans la distribution de GSM. Dernière diversification, le groupe se lance dans la gestion portuaire puisqu’il est associé à Maersk dans l’offre pour la gestion du quai de containers de Tanger Med.

Famille Abaâkil

La fortune des Abaâkil est liée à l’histoire de son fondateur. Abdellah Abaâkil, né dans la région de Tafraout, a entamé sa vie active à Tanger en tant que commerçant. Au moment de l’indépendance, on lui attribue plus de 160 épiceries. Entreprenant, il s’appuie sur deux familles très en vue dans la région du Nord, les Derhem et les Bouaida, pour fonder une minoterie à Tanger et, en 1962, une usine de fabrication de piles (Electrochimie Africaine). À l’époque, il était proche de l’UNFP et compte parmi ses fondateurs. Plus tard, il a pris ses distances par rapport au parti et s’est consacré à ses affaires. À la fin des années 60, il prospecte dans la région d’Agadir et achète le terrain sur lequel sera bâti, près de cinq ans plus tard, l’hôtel Anezi. De retour d’Agadir, il décède en 1970 dans un crash d’avion. Ses deux frères ont, dès lors, entrepris de développer le patrimoine familial, mais chacun de son côté. Najem Abaâkil, détient d’importants intérêts dans l’industrie agro-alimentaire, le textile et la finance. Son frère Houcein Abaâkil, développe surtout la promotion immobilière en plus du contrôle d’Electrochimie Africaine. De son côté, le fils de Abdellah, Azeddine Abaâkil, a monté une affaire dans les matériaux de construction (Société Sadet) à Rabat.

Famille Bensalah

Abdelkader Bensalah a profité

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