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Conférence Laurent Deverlanges

Discours : Conférence Laurent Deverlanges. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2016  •  Discours  •  1 272 Mots (6 Pages)  •  646 Vues

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Emetteur : Paul-Louis Hardouin

Récepteur : Gérard Seguin

Objet : Rapport conférence Laurent Deverlanges

Date : 01/03/2016

Laurent Deverlanges est un Conseiller au Commerce Extérieur de la France (CCEF) et un conseiller municipal pour la mairie de Neuvic, située dans le département de la Dordogne. Pendant son parcours professionnel, et étant diplômé d’une école d’ingénierie, ce dernier voulu complètement changer de voie afin de pouvoir suivre sa passion : l’élevage de poissons.

Laurent Deverlanges est donc parti à Paris afin d’occuper un poste dans la fonction du marketing pour une entreprise qui a été dissoute par la suite. Au lieu de persévérer dans ce secteur, ce dernier pris la décision de réaliser sa première expérience professionnelle à l’étranger, au Mozambique. En tant que membre de l’association humanitaire international Médecins Sans Frontière, Laurent Deverlanges est parti au Mozambique afin d’effectuer une mission à l’export, pour une durée d’un an et demi. Son rôle fut la gestion des budgets de l’association, du personnel local, et de la sécurité. A la suite de cette expérience, Laurent Deverlanges décida de continuer son parcours à l’étranger, mais afin de créer des emplois : « Il vaut mieux créer des emplois que de donner de l’argent. »

Après un retour à Paris, ce dernier aborda le continent africain, plus particulièrement au Cameroun, en tant que directeur général (dont la fonction relevait plus particulièrement de l’aspect financier et économique) d’une plantation de bananes comprenant 3 000 hectares et 6 000 salariés. Par la suite, Laurent Deverlanges créa une société dont le but était de créer des projets dans des pays en voie de développement. Cependant, plusieurs complications sont apparues telles qu’une perte de 5 millions d’euros à cause d’une société qui a changé son activité en cours de route, du matériel nécessaire à la réalisation d’un projet qui n’a pas été fourni par les américains car le lieu du projet était Cuba, ou encore la fermeture d’une ferme de 2 000 hectares au Cameroun qui a fermé pour clause de non-concurrence. Par la suite, Laurent Deverlanges fut approché par un groupe italien réalisant 1 milliard de franc de chiffre d’affaires. Mais c’est en travaillant pendant 9 ans pour le cabinet d’audit Ernst & Young, devenu EY, que sa voie professionnelle allait radicalement changer.

Lors de son expérience professionnelle dans le cabinet d’audit EY, Laurent Deverlanges a décidé de vivre de sa passion, à savoir l’élevage de poisson, et a commencé à surveiller le marché et s’est renseigné sur celui-ci. En 2011, ce dernier créa la société Huso, société spécialisée dans la production de caviar, en Dordogne. Ce dernier a tout d’abord commencé par acheter des poissons afin d’obtenir une capacité de production et de financement plus rapide, dans le but d’acheter une ferme en 2012, rendant la société totalement indépendante au niveau de la production, se traduisant par la création d’un laboratoire permettant de laver, peser, tuer les poissons, et récolter leurs œufs en interne.

Ce système établi a donc permis un rapide développement de la société, permettant une diversification de sa gamme. Cette année, la société Huso a effectué la moitié de sa production en rillettes, et a vendu l’autre moitié à une coopérative distribuant les produits achetés à des organisations publiques telles que les écoles, ou encore les prisons. Aujourd’hui, la société Huso développée par Laurent Deverlanges est présente dans plusieurs territoires tels que l’Europe, le Japon, ou encore la Colombie.

Par la suite, afin de développer son champ d’action géographique, Laurent Deverlanges réalisa une mission de prospection organisée par le CCI International au Japon, mais il s’est vite rendu compte qu’il perdait beaucoup de temps car ce lieu présentait trop de contraintes. Concernant l’export, ce dernier nous a donc conseillé de commencer par les pays proches, et ensuite d’aller plus loin car « Le plus dur n’est pas de produire, mais de vendre. ».

A la suite de cette expérience, Laurent Deverlanges décida de créer une marque : Caviar de Neuvic, développée par la société Huso. L’idée de départ était de créer un élevage biologique, car « Etre producteur, c’est mieux qu’être négociant. ». Le procédé suivi fut ainsi le dépôt de la marque. La marque fut déposée en France (400€) et à l’international (environ 1 600€ par pays hors Europe et 1 000€ pour la communauté européenne). Cependant, la recette n’a pas été déposée, étant trop simpliste. Concernant les labels, sur certains types de produits « La marque domine sur les labels. », c’est pourquoi Laurent Deverlanges n’a placé aucun label bio sur ses produits tels que Beurre de Caviar car « L’image du bio représente plus l’image des sandales en cuire que du raffinement. ».

Après un échec au Japon dû à la difficulté de relancer les japonais sur les commandes, Laurent Deverlanges entreprend donc un changement de stratégie au niveau de la marque, plus particulièrement au niveau de la communication. La marque est ainsi présente sur les réseaux sociaux, et intègre son propre site internet (www.caviar-de-neuvic.com). Une stratégie qui s’avèrera payante car, grâce au référencement permettant de recevoir 37 centimes par clique, ainsi qu’à sa boutique en ligne, la marque réalisa 110 000€ de chiffre d’affaires en 2015, seulement sur internet. De plus, parallèlement aux réseaux sociaux et au site internet, et dans le même objectif, la marque fut présente cette année dans beaucoup de salons tels que Sirha, WTCE, SIFUD, Taste of Price, Taste of London, l’Anuga, ou encore le Gourmet Food & Wine.

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