Biographie de Stendhal

BIOGRAPHIE  Stendhal

"un roman, c'est un miroir qu'on promène le long d'un chemin".

                                                                        Stendhal, Le Rouge et le Noir

Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est né à Grenoble en janvier 1783. Après une enfance triste, marquée par le décès de sa mère et un manque d’affinité avec son père, il s’installe à Paris en 1799. Il est un élève brillant en mathématiques et se destine donc à une carrière scientifique. Mais, à l’âge de dix-sept-ans, il s’engage dans l’armée Napoléonienne sur un coup de tête. Cette carrière militaire lui permet de découvrir son pays d’adoption, l’Italie, pays de la musique, de la beauté et de l’amour qui sont les principales composants du bonheur Stendhalien.

Cependant, en 1802, après deux ans passés dans l’armée, il démissionne car il s’y ennui. Il ne reprendra du service que plus tard en 1806 où il se ré-engage et devint auditeur du Conseil d’État. De 1806 à 1814, il partage sa vie entre des missions à l’étranger sur les pas de Napoléon, et de longs séjours à Paris. Il participe même à la campagne de Russie de 1812.

En 1814, la Restauration interrompt sa carrière militaire. Il retourne alors en Italie, dans la ville de Milan où il se consacre uniquement à ses passions : théâtres, concerts, musées, … .

Lorsqu’il rentre à Paris en 1821, il devient un adepte des salons romantiques qu’il fréquente régulièrement. Stendhal écrit alors des ouvrages de critique littéraire et de réflexion esthétique et un essai d’analyse psychologique De l’amour en 1822.

En 1830, il est nommé consul à Trieste, c’est aussi cette année que paraît son premier chef-d’œuvre romanesque : Le Rouge et le Noir, où il décrit la réalité de la société sous la Restauration et les débuts de la monarchie de Juillet.

Stendhal a certains traits du caractère romantique, notamment dans son goût pour l’introspection et l’analyse des émotions. Comme ses contemporains de l’époque, il est un homme observateur, d’interrogation  et de jugement. Son entreprise autobiographique en est le témoin, comme lorsqu’il écrit en 1832 les Souvenirs d’égotisme ou même la Vie de Henry Brulard qui constitue le troisième volet de son œuvre autobiographique mais aussi Lucien Leuwen qu’il ne terminera jamais. Il écrit aussi des romans historiques comme La Chartreuse de Parme, paru en 1839, qui offre, dans le décor de la cour de Parme, le spectacle du monde politique de l’époque avec ses conflits et ses complots. Il meurt d’une crise d’apoplexie ( AVC ) le 23 mars 1842 à Paris et est inhumé au cimetière de Montmartre.

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