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La Peste d’Albert Camus

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Par   •  27 Novembre 2012  •  425 Mots (2 Pages)  •  2 211 Vues

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Albert Camus nous présente dans son roman «La peste», paru en 1947, un médecin de 35 ans, Rieux, qui reste vraiment homme dans la situation terrible d’une ville frappée par la peste. Il ne quitte jamais la voie de la compassion qu’il a choisie délibérément même si les exigences auxquelles il doit répondre prennent une ampleur souvent inhumaine. Dans toutes les situations Rieux se comporte vis-à-vis de chaque être humain comme son prochain. Il fait tout pour soulager le sort d’autrui, pour sauver la vie de victimes sans défense, pour laisser à chacun sa liberté, pour sauvegarder la dignité humaine.

Il relève l’enfant qui tombe devant lui, travaille jour et nuit pour combattre le fléau, essaie de redonner de l’espoir à son ami mourant de la peste, comprend et accepte les hommes avec toutes leurs faiblesses, il prend position sans réserve pour l’homme et pour la vie. «Je ne sais pas ce qui m’attend ni ce qui viendra après tout ceci. Pour le moment il y a des malades et il faut les guérir. Ensuite, ils réfléchiront et moi aussi. Mais le plus pressé est de les guérir. Je les défends comme je peux, voilà tout.» (p. 120) «Ce qui m’intéresse, c’est d’être un homme.» (p. 230) «Il pensait qu’il n’est pas important que ces choses aient un sens ou non, mais qu’il faut voir seulement ce qui est répondu à l’espoir des hommes.» (p. 271) «Ils savaient maintenant que s’il est une chose qu’on puisse désirer toujours et obtenir quelquefois, c’est la tendresse humaine.» (p. 271) «Mais en même temps, selon la loi d’un cœur honnête, il a pris délibérément le parti de la victime et a voulu rejoindre les hommes, ses concitoyens, dans les seules certitudes qu’ils aient en commun, et qui sont l’amour, la souffrance et l’exil. C’est ainsi qu’il n’est pas une des angoisses de ses concitoyens qu’il n’ait partagée, aucune situation qui n’ait été aussi la sienne.» (p. 273) «Il était arrêté par la pensée qu’il n’y avait pas une de ses souffrances qui ne fût en même temps celle des autres et que dans un monde où la douleur est si souvent solitaire, cela était un avantage. Décidément, il devait parler pour tous. » (p. 274) «[…] pour témoigner en faveur de ces pestiférés, pour laisser du moins un souvenir de l’injustice et de la violence qui leur avaient été faites, et pour dire simplement ce qu’on apprend au milieu des fléaux, qu’il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.» (p. 279).

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