La mémoire des conflits passés et des morts pour la France nous réunit-elle tous ?

 **1. Une mémoire qui unit : le sentiment d’appartenance nationale**  

Argument : La commémoration des guerres (comme les deux guerres mondiales) et des soldats morts pour la France peut renforcer la cohésion nationale en rappelant des sacrifices communs.  

Exemple :  

- Le **11 novembre** (armistice de 1918) et le **8 mai 1945** (fin de la Seconde Guerre mondiale) sont des dates fédératrices. Des cérémonies officielles rassemblent des citoyens de tous bords politiques et de différentes origines. Même si le nombre de personne présente baisse chaque année. (Cela ne nous sépare pas). Cela peut s’expliquer par la nouvelle génération. La guerre a eu lieu il y a longtemps donc les gens n'ont pas de proche direct ( l’âge moyen des soldats actuelle de la 2nd guerre mondial est de 100ans environs ce qui correspond généralement au arrière grandparent(mort)). 

• 76% des Français considèrent le 11-Novembre comme une journée importante à commémorer (Sondage IFOP 2023 pour l'ONACVG).
•   82% estiment que les monuments aux morts doivent être entretenus comme symboles nationaux (Enquête CSA 2022 pour le Ministère des Armées).

Source : [ONACVG Rapport 2023](https://www.onac-vg.fr ), [Ministère des Armées](https://www.defense.gouv.fr )

- Les monuments aux morts, présents dans presque toutes les communes, symbolisent une mémoire partagée et un hommage collectif.

• Nombre total de monuments aux morts en France : ≈ 36 000 (presque une par commune, certaines en ayant plusieurs 95% des communes).
• Période de construction majoritaire : Années 1920 (après la Première Guerre mondiale, qui a causé 1,4 million de morts français).

Sources : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.f

Cohésion sociale Les cérémonies de commémoration sont des moments où des personnes de différentes générations et milieux se réunissent autour d’un même respect pour l’histoire. Elles renforcent le lien social et offrent une occasion de dialogue entre ceux qui ont vécu les événements et ceux qui les découvrent.

6. La présence des croix blanche en Normandie pour ne pas oublier les mort lors de la seconde guerre mondiale.

Éducation et transmission L’apprentissage de l’histoire des conflits à travers l’éducation, les musées, et les témoignages permet aux jeunes générations de saisir la complexité du passé et d’en tirer des leçons. C’est aussi un moyen de leur faire comprendre l’importance des libertés et de la paix acquises grâce aux luttes des générations précédentes. 

1-Un socle commémoratif partagé par une large majorité de Français :

Les grandes commémorations nationales jouent un rôle central dans la cohésion sociale en rassemblant les Français autour d’une mémoire collective. Les chiffres récents confirment l’attachement persistant de la population à ces moments de recueillement et de transmission. 

- Le 11-Novembre, symbole de la mémoire de la Grande Guerre, reste une date majeure pour 76 % des Français, qui jugent important de la commémorer (Sondage IFOP 2023 pour l’ONACVG). 

- Les monuments aux morts, lieux de mémoire présents dans chaque commune, sont perçus comme des symboles nationaux à préserver par 82 % des citoyens (Enquête CSA 2022 pour le Ministère des Armées). 

Ces chiffres illustrent l’ancrage profond des commémorations dans l’identité française. Loin d’être des rituels désuets, elles constituent un vecteur d’unité nationale, rappelant les sacrifices passés et les valeurs républicaines. 

Sources : 

- [ONACVG - Rapport 2023](https://www.onac-vg.fr) 

- [Ministère des Armées - Enquête CSA 2022](https://www.defense.gouv.fr) 

 2-L’unanimité autour des valeurs républicaines portées par cette mémoire :

La mémoire des conflits du XXᵉ siècle incarne des valeurs universelles et fédératrices – liberté, résistance à l’oppression, défense de la démocratie – qui continuent de résonner dans la société française. Les données récentes confirment cet attachement collectif. 

- 89 % des Français associent le souvenir des deux guerres mondiales à la défense de la démocratie, selon l’Eurobaromètre 2020 (75ᵉ anniversaire de la Libération). 

- 73 % considèrent la Résistance comme un modèle de courage civique encore pertinent aujourd’hui (Sondage Fondation de la Résistance, 2024). 

Ces chiffres révèlent que la mémoire historique n’est pas seulement un hommage au passé, mais aussi une source d’inspiration pour les combats actuels. En célébrant ces héritages, la nation réaffirme son attachement aux valeurs républicaines et à l’engagement citoyen renforçant le lien entre les citoyens. 

Sources : - [Eurobaromètre spécial – 75ᵉ anniversaire de la Libération (2020)](https://europa.eu/eurobarometer) 

- [Fondation de la Résistance – Sondage 2024](https://www.fondationresistance.org) 

 3-Une reconnaissance croissante des sacrifices partagés :

La mémoire nationale évolue pour mieux intégrer toutes les composantes de la nation, témoignant d’une volonté collective de rendre hommage aux héros longtemps restés dans l’ombre. Les chiffres récents montrent une adhésion croissante à cette approche inclusive. 

- 68 % des Français ont approuvé la panthéonisation de Joséphine Baker, résistante, figure antiraciste et symbole de l’engagement universel (Sondage Ifop, 2021). 

- 61 % estiment nécessaire une meilleure reconnaissance des tirailleurs africains, acteurs essentiels mais souvent oubliés des deux guerres mondiales (Sondage CRAN, 2023). 

 Ces données soulignent une dynamique mémorielle plus inclusive, où la nation reconnaît progressivement l’apport de tous ceux qui ont contribué à son histoire. Cette évolution renforce la cohésion nationale en honorant une mémoire plurielle, mais partagée. 

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