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Mesure-t-on comme le dit Schiller, la liberté et la force morale d’un personnage à sa capacité à résister à des sentiments puissants ?

Étude de cas : Mesure-t-on comme le dit Schiller, la liberté et la force morale d’un personnage à sa capacité à résister à des sentiments puissants ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2023  •  Étude de cas  •  604 Mots (3 Pages)  •  74 Vues

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Essai Littéraire

Mesure -t-on comme le dit Schiller, la liberté et la force morale d’un personnage à sa capacité à résister à des sentiments puissants ?

Pour commencer, nous allons définir la liberté à prendre des décisions qui ne sont pas contraintes par les passions.

En effet, être libre c’est résister à ces passions à des sentiments puissants. Parmi les sentiments puissants en question on peut citer l’amour, la tristesse, la colère et la jalousie. C’est l’intelligence et la raison qui font de l’homme un être libre. Être libre, c’est, penser, faire tout ce que l’on veut, comme on le veut et quand on le veut. Telle est, la première notion que nous avons de la liberté. On perd alors entièrement ou partiellement sa liberté lorsqu’on rencontre un obstacle extérieur ou bien lorsque l’on est contraint. De plus, si on prend au sens physique, la liberté exprime l'absence de contraintes. Cependant, la liberté morale suppose la responsabilité de ses actes et la possibilité de choisir entre le bien et le mal. En effet, le fait d'imposer ses convictions à d'autres personnes ou le fait de discriminer une autre personne à raison de ses convictions, de sa race ou de sa religion est réprimé par la loi.

Dans la littérature les héros sont particulièrement mis à l’épreuve par la violence de leur sentiment. En effet, le héros tragique dans la littérature est confronté à un amour impossible. Nous pouvons citer René de Chateaubriand qui renonce à son amour pour sa sœur. Le renoncement de l’amour par ces deux personnages nous montre ici qu’ils ont une force morale. C’est l’intelligence et la raison qui font de l’homme un être libre. Résister à ces passions et à ces sentiments puissants demande beaucoup de force morale est c’est à ce prix que l’homme devient libre.

Comme Schiller l’exprime dans cet extrait « Sur le Pathétique » cette notion de liberté dépend de notre résistance contre la violence des sentiments. Schiller nous dit que l’homme doit « profondément et violemment souffrir » pour être indépendant et maître de sa liberté.

Aussi, cette souffrance se retrouve dans les textes littéraires ancien, particulièrement dans les mythes de l’antiquité, nous pouvons citer le mythe d’Œdipe. Laïos, roi de Thèbes et époux de Jocaste, apprend de l'oracle de Delphes qu'il ne doit pas avoir d'enfant, car s'il a un fils, ce dernier le tuera et épousera sa mère. Malgré la prophétie, Laïos et Jocaste ont un enfant.

Cependant, il apparaît que parfois la liberté est la force morale ne suffise pas pour qu’un personnage ne résiste pas un sentiment puissant. En effet, on peut aussi choisir de ne pas se battre contre ces sentiments. On retrouve cette idée dans « Les Souffrances du jeune Werther » de Johann Wolfgang von Goethe  (1776) Le héros romantique est un héros qui souffre, mais qui accepte cette souffrance, et parfois même, la recherche. Werther décrit par une opposition, cette souffrance comme une source de bonheur.

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