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Simone de Beauvoir, Deuxième sexe

Commentaire de texte : Simone de Beauvoir, Deuxième sexe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2023  •  Commentaire de texte  •  1 509 Mots (7 Pages)  •  354 Vues

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Ce texte est un extrait du Deuxième sexe, de Simone de Beauvoir, il traite du problème de la subjectivité de la beauté féminine, ainsi que du contrôle que les hommes exercent sur l’éternel féminin. Cependant, pourquoi les objectifs d’une femme vue de la société est de renforcer son érotisation, le tout en conservant une jeunesse éternelle, bien qu’elle soit éphémère ?

D’un côté, il semble que l’érotisation féminine soit perpétuelle, elle est encrée dans l’humanité car elle faisait partie du progrès sociétal , mais de l’autre on pourrait trouver injuste que ce rôle d’érotisation ne soit réduit qu’a la majeure partie aux femmes

Dans ce texte, Simone de Beauvoir s’oppose fermement a la mise en place de l’érotisme et l’éternel féminin naturel.

L’auteure commence par critiquer les objets subjectifs imposés a la femme l1-16, puis elle démontrera que même leur corps doit être également modifié a la guise de la mode, perdant a la naturalité l16-22, puis elle finira par montrer le contrôle de l’homme sur la femme

L1-5 : Cette phrase signifie que les éléments subjectifs de la mode féminine sont en réalité des barrières mises en place pour supprimer leur excellence, elle viendra illustrer ces propos par une énumération d’exemples prouvant sa thèse (talons, corsets, panier … )  transcendance signifie ici, un surpassement de soi-même, une détermination. C’est ainsi que l’homme choisit de brider la femme dans le but de conserver une sorte de supériorité

L5-8 : L’auteur explique que seule la femme se doit d’être superficielle, par le contrôle des hommes qui la traite « comme sa chose », sa bride provient des vêtements qu’elle porte, c’est sa manière de montrer le fait qu’elle se sent bloquée, dans son corps … Par chose, on entend ici un objet concret par opposition aux êtres animés. Ainsi, la femme se fait caractériser au niveau d’une table, d’un livre, qui eux sont de réelles choses. L’homme pourrait très bien garder le contrôle de la femme car il aime la beauté, subjective ou non, d’une femme, encore a notre époque, plus de femmes posent que d’hommes, ce principe est resté encré dans la société actuelle.

L8-11 : Autrement dit, elle viendra instaurer une double signification de la parure l’une étant l’objet sacré primitif, servant de couverture, et l’autre ayant pour unique but que d’augmenter la subjectivité de la femme, elle dit également que la femme doit etre présente partout ( fleurs fruits l10) mais elle doit également être tout (dure lisse, éternelle l11), elle viendra accentuer la notion de femme-chose par l’emploi du terme « caillou » l11. Ici, nous pourrions défnir métamorphose comme un Changement important dans l'apparence extérieure de quelqu'un ou de quelque chose En effet, nous remarquons que la femme est bien plus présente dans le monde de la mode, elle y est dans les pub, dans les magazines, dans tout ce qui peut représenter le minimum de beauté encore à notre époque actuelle.

L11-16 : Cette phrase nous indique que la parure que l’on installe a une femme serait comme « arracher » la femme a la nature, comme un animal que l’on retirait a sa famille, elle se doit donc de rester neutre, piégée par les besoins de la mode. Elle viendra accumuler encore sa nécessité d’être un objet, un pion que l’on déplacerait a sa guise avec l’énumérations de choses « fourrures, diamant », cependant, on associe la nature a la femme, alors pourquoi arrachons nous cette dernière de cet association ? On essaie de retirer le peu de nature que conserve la femme en la parfumant, anéantissant toute naturalité dans la femme. Par nature, on entend l’Ensemble de la réalité matérielle considérée comme indépendante de l'activité et de l'histoire humaines. Par exemple, la femme ne bouge plus lors des représentations de mode, elle devient l’objet portant un autre objet, une pièce de tissu.

L16-19 : Autrement dit, elle vient expliquer que l’on vient dénaturer la naturalité de la femme, en lui mettant un masque, de peinture et de maquillage qui viendra par définition masquer le vrai visage de cette femme, tout la barricade de son existence réelle, dans l’unique possibilité de se montrer, comme étant subjective, faussée aux yeux aguerris de l’homme, chef de cette situation. Ce que l’on pourrait entendre par mystère est Ce qui ne peut être expliqué par l'esprit humain dans la nature, ou dans les destinées humaines; ce qui est inconnaissable. Ainsi, par exemple,  dans la société du 20ème siècle, ce principe de masque était prépondérant dans le milieu du mannequinat, même dans le milieu social et sociétal, les femmes était toujours superficielles lors d’interactions sociales, masquant donc sa vraie nature et son vrai visage

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