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Musique et Philosophie

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Par   •  24 Novembre 2021  •  Dissertation  •  481 Mots (2 Pages)  •  500 Vues

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Culture Générale & Expressions

Musique et philosophie, deux sujets semblant opposés, voir incomparables, au premier regard. Pourtant, plusieurs philosophes utilisent le champ lexical de la musique pour appuyer leurs propos, voir les illustrer métaphoriquement. Nous pouvons notamment prendre l’exemple de Platon, dans La République, Aristote avec Politique, ou encore Vladimir Jankélévitch, qui aborde le sujet dans La Musique et l'ineffable. Mais il y a aussi

des auteurs venant sur ce sujet mais en prenant autrui pour exemple, ce qui est le cas de Georges Liébert avec Nietzsche et la musique.

Tous ces auteurs ont donc un point commun, qui est la musique prenant une place importante selon eux et qu’ils le montrent au travers de leurs textes.

Mais nous pourrions nous demander si les idées émises par chacun, sont similaires ou bien différentes ?

C’est ce que nous allons constater en observant dans un premier temps les similarités et les modifications apportées à la musique, puis dans un second temps, nous aborderons l’éducation qu’apporte la musique.

La musique a des origines multiples et variées, pourtant, de tout temps, les hommes ont tenté d’apprivoiser les sons. La recherche d’identité, sortir du lot, transmettre des idées ou même des ressenties, tant de raisons peuvent être énumérées, pourtant, les méthodes restent les mêmes. Comme Platon le précise dans La République, « le rythme et l’harmonie sont particulièrement propres à pénétrer dans l’âme et à la toucher fortement ». Ces deux

notions énumérées sont ce qui va faire ressentir quelque chose, ou faire passer une émotion, un message, comme de l’amour ou même une leçon. On peut donc aussi parler de moralité, comme Vladimir Jankélévitch, qui explique que pour obtenir cette moralité, la musique doit subir quelques modifications, comme moins de rythme par exemple, « L’amputé de tout ce qui est en elle pathétique, grisant et orgiaque », peut-être retirer en quelques sortes le plaisir pour ne garder que la moralité.

Mais cette moralité apporte quelque chose de précieux dans la musique, l’éducation. En effet, les auteurs semblent s’accorder sur le fait que l’éducation peut être abordée grâce à la musique. Platon lui-même voit la musique comme une source pour l’éducation, nous poussant à rechercher au travers de nos envies et de notre compréhension cette raison.

Aristote expose même le fait que cette éducation dénote les deux types de spectateurs, et donc d’éducation, la bonne éducation et la vulgarité. Vladimir Jankélévitch parle même des différentes interprétations ou des utilisations détournées de la musique, visant à convaincre de certaines choses. L’auteur Georges Liébert émet le fait que Nietzsche prônait le « non verbalisme » et affectionnait la musique, car il la voyait comme « supérieure aux mots », convaincante et touchant bien plus que ces derniers.

Tous ces auteurs apportent des points de vue différents mais se rejoignent dans leurs idées telles que l’éducation qu’apporte la musique à chacun ou encore la moralité qui peut découler de la musique une fois celle-ci débarrassée

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