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Etudes de mains - Nicolas de Largillierre

Commentaire d'oeuvre : Etudes de mains - Nicolas de Largillierre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  682 Mots (3 Pages)  •  919 Vues

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Œuvre : Etudes de mains

Huile sur toile de Nicolas de Largillierre

65x52 cm

vers 1715, Louvre

o Pourquoi avez vous choisi cette œuvre ?

J’ai choisi cette œuvre car elle a attiré mon œil et mon attention. En effet la composition du tableau au premier abord m’a intrigué. Je n’avais pas encore lu le cartel, je ne savais donc pas encore qu’il s’agissait d’une œuvre d’étude. Je l’ai choisi car je pense qu’une étude peut être toute aussi intéressante qu’une peinture aboutie.

Ce qui m’a plu c’est sa composition et les contrastes entre le fond et les mains. Comme le dit le cartel « ce tableau que l’œil moderne peut se satisfaire de lire comme une insolite composition permet de comprendre la méthode de travail de l’artiste ».

C’est également ce qui m’a poussé à choisir cette œuvre. En effet, c’est un support, un modèle et un exercice pour les prochaines œuvres de l’artiste.

Ce qui est attrayant c’est de se dire qu’à partir de cette étude l’artiste a pu reproduire les mains dans ses autres tableaux.

J’ai donc choisi cette œuvre car pour moi elle a une valeur et un sens dans le travail qu’a entrepris l’artiste. De plus si l’on regarde ce tableau un certain temps, on commence à y percevoir une certaine logique. En plus d’être une étude c’est également une composition réfléchie.

o Quelle est la notice idéale à votre avis pour l’expliquer ?

Onze mains. Quatre d’une femme et sept d’un homme. Mais aussi des avant-bras. Sortant d’un fond sombre, leur clarté en est plus éclatante, presque nacrée. Des peaux claires, pures et potelées.

La composition, si l’on s’y attarde un peu, laisse visible deux lectures différentes.

La première de façon horizontale et verticale. Si l’on découpe le tableau en trois parties

On peut imaginer une histoire. Les mains de la partie supérieures écrivent et celle dans la partie inférieure transmette un morceau de papier. C’est le cheminement de l’écriture jusqu’à la transmission du message.

On peut également retrouver cette idée de transmission d’un message et donc d’un dialogue à travers une deuxième possibilité de lecture du tableau.

En effet, si l’on suit les deux chemins tracés par les mains de l’homme d’un côté et celles de la femme de l’autre on distingue deux trames s’entremêlant.

Si l’on suit les bras et mains féminines : partant du coin haut droit, la main et l’avant bras sont prolongés par un autre bras qui est dirigé vers le centre du tableau. A l’extrémité de ce bras, la main tenant des fleurs. Elles semblent être adressées à une autre main , surgissant des profondeurs du tableau. Enfin, pour terminer ce chemin, en prolongement à cette main, un avant bras tendu vers l’angle inférieur gauche du tableau. La main n’apparaît pas entière et tend un morceau de papier vers l’extérieur de la peinture.

Le chemin des mains masculines vient d’y imbriquer.

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