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L'appât, Morgan Sportès

Commentaire d'oeuvre : L'appât, Morgan Sportès. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 117 Mots (5 Pages)  •  626 Vues

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Le passage étudié du roman de Morgan Sportès, L’appât se situe à peu près à la moitié du livre de la page 183 à la page 184. Dans cet extrait, l’auteur choisit d’abord de situer l’action : ils sont dans une voiture, il fait nuit. Ensuite, l’auteur décrit le plan que les trois protagonistes, Valérie et deux garçons ont mis en place pour braquer un avocat, Maitre Antoine X. L’action commence alors doucement, au second paragraphe, lorsque l’auteur nous explique le parcours que font les trois protagonistes pour arriver jusqu’à l’appartement de l’avocat en question.

Nous pouvons alors nous demander : les personnages sont-ils conscients de ce qu’ils s’apprêtent à faire ?

L’intérêt de cet extrait est une longue description. L’auteur ne cesse de décrire, tout d’abord les différentes armes que les deux garçons choisissent, comment le plan doit se dérouler. Il s’attarde ensuite sur la façon dont les trois protagonistes se déplacent jusqu’à l’immeuble et même la façon dont ils sont habillés.

L’extrait nous montre d’abord la récapitulation du plan dans la voiture. L’auteur fait ensuite débuter doucement l’action, puis termine par les trois protagonistes entrant dans l’immeuble.

Morgan Sportès commence le paragraphe et dès la première phrase, il dit directement où l’action se déroule : dans une voiture. Le mot « obscur » annonce déjà la couleur de ce que sera la suite, c’est-à-dire au partage du « matériel ». Le « matériel » en question qui n’est d’autre qu’une cagoule, des gants, une matraque télescopique, un poignard, des pistolets. Sportès pour se moquer de ces deux garçons utilise le mot « en prime » comme si c’était un cadeau que le garçon se faisait à lui-même. Ces « deux garçons » qui se partagent ce lugubre matériel, l’auteur ne les nomme à aucun moment. A aucun moment n’est écrit leurs noms, l’auteur les identifie seulement par « il ». La phrase « la fermeture éclair crisse dans le silence » accentue le phénomène lugubre de la scène.

Entre en jeu maintenant la récapitulation de l’exécution d’un « plan ». D’autres protagonistes entrent en jeu : une « Valérie » qui est leur troisième complice et un certain « Maitre X » dont le lecteur ne connait pas l’identité. Seule Valérie est nommée jusqu’ici. Elle devient dès lors le personnage principal, central de l’histoire puisque c’est la seule dont le lecteur connait l’identité.

Le plan est expliqué : Valérie doit rentrer dans l’appartement de Maitre X puis trouver un subterfuge pour sortir de l’appartement et dire à ses complices que l’homme est seul puis revenir dans l’appartement en prenant soin de laisser la porte « entrouverte ». Elle doit ensuite faire en sorte de l’emmener au fond de son domicile et parler assez fort pour que ses complices puissent savoir où elle se situe quand ils entreront.

Le récit, écrit au présent de l’indicatif, se rompt par l’utilisation à plusieurs reprises du futur. Pour des raisons d’efficacité narrative, le présent est ici utilisé pour permettre au lecteur d’avoir un récit rétrospectif et donc créer la sensation au lecteur d’assister en direct à ce qu’il se passe.

Le narrateur nomme ensuite les deux garçons par « les braqueurs ». Tout s’éclaircit alors. Le lecteur comprend pourquoi ils s’arment et pourquoi ils ont mis en place un plan. Leur but est de braquer Maitre X.

Dans le second paragraphe, l’auteur annonce que les protagonistes

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