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L'architecture du bonheur

Mémoire : L'architecture du bonheur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2020  •  Mémoire  •  5 100 Mots (21 Pages)  •  1 397 Vues

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’ARCHITECTURE DE BONHEUR

ARBERESHE LUFAJ

SOMMAIRE

INTRODUCTION

NEUROSCIENCES ET ARCHITECTURE

CERVEAU ET ENVIRONNEMENT

L’ESPACE CONÇU ET L’ESPACE VÉCU

NEURO-ARCHITECTURE ET

PARAMETRES DU DESIGN

CONCLUSION

GLOSSAIRE

BIBLIOGRAPHIE

SITOGRAPHIE

INTRODUCTION

« Tout l'enjeu de l'architecture est d’établir des relations émotionnelles au moyen de matières premières » Le Corbusier en 1948.

La fonction principale des environnements bâtis est de fournir un abri et une protection contre les menaces environnementales ou les intempéries. Un bâtiment bien conçu doit répondre aux besoins fonctionnels de ses occupants ainsi qu'à leurs exigences de confort. Cependant, comme le disait Le Corbusier, l'architecture ne doit pas seulement nous servir, mais aussi nous émouvoir. 1

La neuro-architecture peut être définie comme un environnement construit, conçu selon les principes des neurosciences. Ces dernières permettent d’établir des espaces qui tendent à améliorer les capacités cognitives, évitent le stress et stimulent le cerveau. Plus précisément, la neuro-architecture évoque une approche psychologique afin que le bâti puisse contribuer à l’épanouissement des personnes, à l’amélioration de leur comportement,de leur mémoire, de leur bien-être ou encore de leur santé.2

Ainsi, il est intéressant de comprendre comment chaque caractéristique de l’environnement architectural peut avoir une influence sur les processus cérébraux impliqués dans le stress, les émotions et la mémoire. En effet, la compréhension du fonctionnement du cerveau et la façon dont l’espace affecte les fonctions cérébrales peuvent aider les architectes, puisque ceux-ci seraient davantage susceptibles d’adapter les bâtiments aux êtres humains en tenant compte de leur fonctionnement biologique, de leurs besoins, leurs désirs, et leur imagination.

Cette science collaborative est basée sur plusieurs composantes architecturales. Il considère entre autres l'emplacement des fenêtres, les angles des murs et des meubles, les couleurs, les textures, les espaces ouverts, les sons, mais aussi de nombreux autres aspects.

En conséquence, nous pouvons nous demander quelle est la relation entre l’environnement construit et le cerveau, comment l’architecture peut-elle influencer les comportements, ou encore comment pouvons-nous construire des bâtiments et des villes qui améliorent les capacités cognitives et stimulent le cerveau?

Prenant en compte le principe de la ville intelligente et durable, et en particulier la logique de création d’espace pour l’individu en tant qu’être humain, le but de cet article est d’analyser la relation entre le cerveau et l’environnement bâti, la manière dont l’humain perçoit et mémorise son environnement ainsi que l'impact de ce dernier dans notre comportement.

Pour commencer, cet article fera l’introduction et la description générale de la neuro-architecture, expliquant ainsi la relation entre le cerveau et l’architecture, et son impact sur nos sentiments, nos humeurs et nos pensées.

⦁ Le Corbusier. « Le Modulor: une mesure harmonieuse à l'Échelle humaine universellement applicable à l'architecture et à la mécanique ».1948

http://www.anfarch.org

Suite à cela, il est important d’aborder la relation entre individus et espaces conçus et des processus qui définissent la forme des espaces. En effet, en reconnaissant la contribution des états cérébraux sur le chemin perceptuel de l’espace et des lieux ainsi que son impact sur le cerveau, il est important de remarquer le lien étroit créé entre l’environnement et le comportement de l’individu.

Par conséquent, le processus cognitif, le fonctionnement du cerveau et la façon dont l’espace affecte les fonctions cérébrales pourront alors être développés. Étant donné que la mémoire enregistre des images qui stimulent le cerveau selon notre propre perception d’un espace, celle-ci provoque des émotions, et donc la manière dont nous nous comportons dans l’espace.

Ensuite, nous aborderons l’étude de notre comportement dans un espace à court et à long terme. En effet, grâce à la mémoire, notre perception de l’espace change avec le temps : un espace devient un lieu familial, puis un territoire que nous commençons à nous approprier par la suite.

Enfin, nous analyserons les paramètres architecturaux en lien avec les neurosciences, tels que le choix des matériaux, les formes, l’utilisation de la lumière, la perception des sons, l’organisation des espaces, ou encore les environnements naturels.

Pour terminer, nous pourrons évoquer des conclusions. Qu’il s’agisse d’espaces intérieurs ou d’architecture à l’échelle urbaine, l’objectif est de créer des lieux, de répondre aux besoins de fonctionnalités, de confort et de rentabilité. Mais le but de la neuro-architecture ce n’est pas que de concevoir des espaces qui stimulent un bien-être chez les utilisateurs, mais aussi chez les constructeurs durant le processus de construction.

NEUROSCIENCES ET ARCHITECTURE

Un bâtiment en matériaux inertes peut-il nous ennuyer ou nous stimuler, nous faire sentir anxieux ou heureux,, engagé ou indifférent?

Depuis l’apparition de la civilisation, les architectes ont conçu des bâtiments pour exprimer et provoquer des sentiments particuliers chez les uns et chez les autres. Par exemple, au travers de l'architecture religieuse, ils ont pu créer des environnements qui semblaient sacrés, mystérieux ou monumentaux grâce aux choix appropriés des échelles, des hauteurs, de la symétrie, à l'utilisation délibérée de l'éclairage, ou encore de l'acoustique.

Autrefois, la monarchie a elle aussi

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