Architecture Et Mobilité

Depuis la nuit des temps, l’architecture a pris en charge les besoins humains, l’évolution de ces besoins a eu pour conséquence une évolution dans l’architecture. Pendant les premières ères historiques, l’homme se posait des questions spirituelles plus que tout, ceci s’est manifesté au niveau de l’architecture dans des édifices à caractères religieux ou spirituels : Dolmens préhistoriques, temples mésopotamiens, égyptiens, gréco-romains, églises gothiques, romanes, baroques, classiques… Jadis, l’architecture était au service du sacré. Ayant atteint un niveau supérieur de maturité, l’architecture est devenue au service du pouvoir politique ; les forteresses médiévales et les palais de la Renaissance en sont des témoins fiables.

Avec l’ère moderne et l’industrialisation, les besoins humains se multipliaient et se renouvelaient en permanence, obtenant un caractère fonctionnel plus que tout. Depuis, l’architecture a plus que jamais pris en charge les besoins à caractère pratique et utilitaire.

La modernité a fait qu’on résume les activités humaines dans les termes suivants : Habiter, travailler, se reposer, se distraire : une fonction aussi vitale s’insère entre ces quatre derniers : « Se déplacer ». En milieu urbain, symbole de la modernité, l’étude de cette fonction prend en charge « la ville » non seulement comme support de projection mais comme sujet d’étude à part entière.

Cette modernité a également provoqué une extension sans précédente du domaine urbain, et une explosion du nombre d’habitants et des citadins en particulier. Par conséquent et grâce au développement économique et social, les engins qui servaient ces derniers sont devenus indispensables et ont vu leur nombre hausser. Or, ces engins ayant facilité la vie d’un côté ont l’air d’avoir des effets secondaires très néfastes : La machine et la voiture en particulier sont devenues des sources de nuisances plus que tout. L’Homme est devenu victime des modes de déplacements recourus. Les villes quant à elles, ont trouvé leurs réseaux de transport saturés et leur qualité de vie se dégrader.

Pendant les dernières décennies, plusieurs villes ont l’air de réaliser la gravité de ces impacts et ont jugé primordial d’agir sur le plan urbain pour les réduire voire les éliminer. Les réseaux de transport : routier, commun et ferroviaire ainsi que des analyses socio-économiques des situations locales de ces villes se sont avérées indispensables pour optimiser l’efficacité de telles opérations.

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