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TPE corrida : culture ou acte de cruauté ?

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Par   •  5 Décembre 2017  •  Chronologie  •  1 482 Mots (6 Pages)  •  1 336 Vues

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TPE corrida : culture ou acte de cruauté ?

La corrida est une fête traditionnelle espagnole : c’est un art et un sport ancrés dans l’histoire de ce pays. Le torero est signe de machisme et de bravoure, le taureau représente la bête et la force. Pour certains, la tauromachie fait partie de l’Espagne, l’un n’irait pas sans l’autre. Pour d’autres, la corrida est l’art de torturer des animaux.

Les historiens ne peuvent pas expliquer que cette pratique se soit épanouie en Espagne et dans les pays hispaniques plus qu’ailleurs puisque l’ancêtre du taureau existait en Europe et en Égypte entre autre. Autrefois les taureaux participaient au cirque romain mais de façon moins barbare. La corrida semble donc être le fruit de l’union entre l'hoplomachie (combat de gladiateurs d’origine grecque), les traditions chevaleresques et les jeux romains dont semble surgir l’étincelle de l’art. Les taureaux furent chassés, attaqués par des chiens, par des hommes à pied ou à cheval, piqués avec des lances, et forcés de s’entre tuer… Cet animal que depuis la nuit des temps, l’homme admire et condamne à mourir. La corrida est décrite par les historiens comme étant une cérémonie sacrificielle des rituels antiques et en conséquence occupe une véritable place dans la société.

Les afficionados (pour) et anti taurinos (contre) sont en constant affrontement dans les médias et proposent des arguments qui sont quasiment tous défendables. Mais si l’immense majorité de la population rejette ces jeux violents, pourquoi ceux-ci existent-ils encore ? À cause de la tradition.

La corrida est-elle inscrite dans une culture ou est-ce un acte de cruauté ?

L’Histoire de la corrida

La corrida est un art qui a su dépasser les siècles bien qu’elle est été maintes fois contestée. A travers les siècles des artistes pour et contre la corrida ont su la peindre, la chanter ou la représenter d’une façon personnelle mais pragmatique.

Des origines égyptiennes :[pic 1]

Mithra et le taureau, fresque de la ville de Dura Europos, datée entre 168 et 256.

Des Origines Gréco-romaines : [pic 2]

Il a été considéré que l'origine des Arènes, se trouve dans le cirque romain, car il y eu des temples celtibères, où des sacrifices de têtes de bétail étaient célébrés en honneur aux dieux du bétail. Cependant on peut penser que l'influence gréco-romaine ayant un penchant pour le cirque, a eu une grande importance dans l'accentuation du caractère de spectacle et dans la disparition du rôle qu'elle occupait comme un rite et un holocauste religieux. Une peinture rupestre retrouvée à Cnossos en Crète, datant de 2000 av. J.-C représente des personnes attaquant un taureau.

Au XIIème siècle

Les nobles espagnols organisaient des chasses aux taureaux en les piquant avec une lance. Selon la légende, Alphonse VII et la fille du compte de Barcelone assistèrent à des jeux taurins. Durant cette période, nombreux sont les Quintillas (poèmes taurins) écrites à la demande du Prince Pignatelli. L’une des plus connue et reconnue est la Charte historique sur l'origine et les progrès de la tauromachie. Malgré toutes les preuves de l’existence de la corrida au XIIe siècle, les historiens ne peuvent affirmer la fiabilité de celles-ci.

Peinture de Goya : représentation du Cid. Le Cid étant souvent considéré comme le créateur de la corrida. Les plus prestigieuses fêtes royales accueillaient un Mata-Toros. Celui-ci était sélectionné par des souverains. Le robuste Mata-Toros devait tuer un animal d’un jet de javelot. Ils se servaient de capes pour détourner le taureau. Les corridas avaient lieu publiquement lors de célébrations.[pic 3]

Goya : Maures se servant d’une cape pour détourner un taureau.[pic 4]

Corrida Capea de village par Eugenio Lucas Velázquez 1860. Les villageois avaient également leur ’’corrida’’ qui s’appelait Capea celle-ci est considérée comme l’ancêtre du Torero à Pied.  Ces spectacles étaient très dangereux, il y eu beaucoup de décès d’êtres humains dû au manque de moyens financiers des villageois. [pic 5]

[pic 6]

Gravure de Goya : Mort de l'alcalde de Torrejón, Madrid (1815). Gravure no21 de La Tauromaquia de Goya.

Au XVe siècle celles-ci fut interdites, jugées trop dangereuses pour les spectateurs. Dès lors, de nombreux monarques tentèrent de les interdire sans succès. Ce n’est qu’en 1970 que les Capreas prirent fin.

XVème au XVIIème siècle

La tauromachie des nobles se codifie petit à petit dès le début du XVème. On y découvre des traités sur la corrida: Libro de la montería de Gonzalo Ángel de Molina (1582), Libro de la gineta de España de Pedro Fernández de Andrade (1599), Libro de ejercicios de la gineta de Bernardo de Vargas Machuca (1600). Traité d’équitation et diverses règles pour toréer (Ejercicios de la Gineta)(1643).

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