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Acte I Scène 8 Electre de Giraudaux.

Dissertation : Acte I Scène 8 Electre de Giraudaux.. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2011  •  478 Mots (2 Pages)  •  2 761 Vues

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Acte I, scène huit:

Introduction :

Il s'agit d'une scène longue. C'est celle là où l'on va le plus loin dans l'exploration. Elle est également capitale car c'est la reconnaissance d'Electre à Oreste. C'est une scène où il se passe vraiment quelque chose: Electre redonne vit à Oreste. Elle s'offre en cadeau sa propre naissance. Elle passe par la parole.

Axes de lecture:

I La naissance de Oreste.

II La paternité et d'Electre.

III Un chant: le lyrisme et la théâtralité.

Premier axe:

Electre et se conduit comme Pygmalion, elle réinvente corporellement son frère.

1 Pygmalion

"je" est omniprésent. Electre est et agit.

Il y a une grande quantité de verbes performatifs ("je t'appelle à la vie; je forme mon frère"). Comme un foetus qui se développe: "je fais la bouche, l'oreille ...".

C'est un hyper thème: " mon frère". C'est une création liée à la beauté. Énonciation du désir. Cela rappelle la genèse: masse, l'homme, détail ...

2 Un statut d'Electre hybride

On ne sait plus qui est Electre (sa soeur, sa mère). Il y a en quelque sorte un inceste mystique (de l'ordre de l'esprit).

3 Le don et l'échange d'Electre à Oreste.

C'est une espèce de don de sa vie. " prend ta vie de moi et non de ta mère". Elle lui donne sa vie pour mieux s'en emparer plus tard. Elle se comporte comme une mère.

Il y a rivalité entre Electre et la mère de Oreste. La vraie de la fausse. Elle agit comme le mendiant, elle anticipe.

Deuxième axe:

Cette renaissance de Oreste va permettre à Electre de renaître elle-même.

Elle nie sa mère et revendique la seule paternité. Elle fait revivre par les mots la grossesse de son père. Oreste marque une espèce d'hésitation. On entre dans la jeunesse d'Electre par son père. anaphore de "j'aime ..." "comme".

Elle attribue à son père une grossesse.

Par le verbe, elle a destitué sa mère de sa maternité. Elle a institué son père comme seul géniteur. Elle s'est investie d'un rôle plus important que celui d'une sœur.

Troisième axe:

1 On a affaire à un chant magique qui accomplit un rituel. Tonalité lyrique pour cette scène de renaissance.

Il y a des interjections d'invocation (O!)

Il y a des anaphores (voilà).

Le texte est d'une cadence majeure.

2 La théâtralité de la scène:

Pas de didascalies, mais les mots

...

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