La vision chez les plantes

La vision chez les plantes

Les plantes captent la lumière rouge par des récepteurs situés sur les feuilles appelés phytochromes (sorte d’interrupteur activé par la lumière). Quand celui-ci est irradié de lumière rouge claire il change pour se préparer à détecter du rouge sombre (ou extrême), lorsqu'il est irradié par un rouge extrème il revient à sa forme qui est sensible au rouge claire.Ces mécanismes permettent 2 fonctions-clé:

-de “s’éteindre” en fin de journée lorsque la lumière devient plus faible, étant donné que le rouge extrême est prédominant pendant le coucher du soleil et de “se réveiller” le jour suivant lorsque la lumière permet de rallumer leurs photochromes (le soleil est assez haut)

-de sentir quand elles sont à l’ombre

Les phototropines(photorécepteur végétal intervenant dans les phénomènes de croissance et développement) et les phytochromes sont complètement différents de ceux que l’on trouve dans les yeux des animaux.Nous partageons avec les plantes au moins un type de photorécepteur. Pendant la journée, les cryptochromes dans nos cellules détectent les lumières bleu et ultraviolettes et permettent de mettre en service notre horloge interne de notre organisme. Chez les plantes cette horloge permet de réguler de nombreux processus tel que des mouvement ou la photosynthèse. En quelque sorte le sens de la vision permet aux plantes de connaître l’heure même si ce n’est pas une heure précise.

Les plantes se perçoivent entre-elles:

Elles peuvent voir des rouges que nous ne voyons pas, les rouges sombres et claires. Or, les plantes réfléchissent le rouge sombre et absorbent le rouge clair. Une plante qui reçoit donc beaucoup de rouge sombre détecte ainsi la présence d’une autre plante dans son voisinage.Elle s’adapte en s’écartant ou en accélérant sa croissance en hauteur pour conserver sa part de lumière. Des chercheurs ont ainsi montré qu’un plant de maïs pouvait détecter d’autre végétaux à plus de 3 mètres de distance.

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