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Numérique et lien social

Étude de cas : Numérique et lien social. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2022  •  Étude de cas  •  737 Mots (3 Pages)  •  868 Vues

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Depuis ces dernières années, les réseaux sociaux ont vu leur public s’accroître et selon une étude récente, 46% de la population mondiale serait internaute. Entre alors un nouvel enjeu : les réseaux sociaux permettent à tous de pouvoir entrer en contact et échanger avec n’importe quel individu inscrit sur la plateforme en question. Ces moyens numériques renforcent alors les relations qui unissent des individus faisant partie d’un même groupe social ou non : c’est le lien social. Il s’agit donc de montrer que les sociabilités numériques contribuent au lien social. Nous verrons dans un premier temps que le numérique permet de renforcer les groupes primaires, avant de voir qu’il permet la création de groupes secondaires.

Nous allons montrer que le numérique consolide les groupes primaires, et par la même occasion les liens de participation élective et ceux de filiation. Les groupes primaires sont généralement de petite taille et permettent de rassembler des individus qui se connaissent assez bien entre eux et qui, potentiellement se fréquentent de manière régulière.

Premièrement, le groupe primaire est constitué de liens de participation élective. Ce sont des liens que nous entretenons avec des individus que nous avons préalablement choisis, «élus», comme les amis. Le document 1 est un graphique datant de 2014 qui provient du CREDOC. Il représente les relations entre les individus sur les réseaux sociaux selon leur âge. Nous pouvons lire que 98% des personnes âgées entre 18 et 24 ans mettent dans leurs réseaux des individus qui sont leurs amis de toujours et 89% des 18-24 ans mettent dans leur réseaux sociaux des personnes qui ont compté.

Ensuite, le groupe primaire est aussi constitué de liens de filiation. Il s’agit du lien affectif qui lie un individu dès sa naissance avec les membres de sa famille notamment. Selon ce même document, nous pouvons voir que 92% des individus âgés entre 25 et 39 ans intègrent leur famille proche dans leur cercle d’amis sur les réseaux sociaux, et 88% le font chez les 12-17 ans. Le numérique contribue donc à fabriquer du lien social comme le lien électif ou encore le lien de filiation et à renforcer les groupes primaires, mais pas seulement.

Nous allons démontrer que le numérique permet également de constituer des groupes secondaires. A l’inverse des groupes primaires, ils sont de plus grande taille et les personnes qui les constituent ne se connaissent pas forcément et n’entretiennent pas de relations directes.

Pour commencer, les groupes secondaires sont composés de liens dits «de participation organique» : ce terme désigne les liens entre les acteurs de la vie professionnelle. Par exemple, il est dit dans le document 1 que 79% des individus âgés entre 18 et 24 ans entrent dans leur cercle «d’amis» des personnes rencontrées épisodiquement. Par cela, on peut entendre les collègues de travail ou encore les camarades de classe. De plus, il existe des réseaux sociaux ou des sites dédiés à l’activité professionnelle des individus comme Indeed ou encore Linkedin, où les gens ne se connaissent pas, et utilisés dans le but de trouver du travail.

Aussi, les groupes secondaires sont constitués de liens de citoyenneté. Ce dernier lien se base essentiellement sur la notion d’appartenance à une nation, et par conséquent

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