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Le Lien Social - Serge PAUGAM

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Par   •  20 Mai 2015  •  1 218 Mots (5 Pages)  •  2 481 Vues

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Serge PAUGAM

Le Lien Social

Paris,

Presse Universitaire de France,

Que sait-je ?

2008, 3ème édition,

127 pages

Résumé :

La notion de lien social est plus complexe qu'il n'y paraît, elle renvoie à des mécanismes dont

l'analyse se concentre autour de la pensée sociologique.

Dès ses débuts la sociologie a montré l'évolution des liens sociaux dans un contexte

d'individualisation croissant.

Il n’est pas rare d’entendre parler de « crise du lien social », de la nécessité de « retisser » ce lien.

Le terme désigne alors un désir de vivre ensemble, de relier les individus dispersés, d’une cohésion

plus profonde de la société. Pour le sociologue, cette notion est au fondement de sa discipline tant

l’homme est, dès sa naissance, lié aux autres et à la société non seulement pour assurer sa protection

face aux aléas de la vie, mais aussi pour satisfaire son besoin vital de reconnaissance, source de son

identité et de son existence en tant qu’homme.

Cet ouvrage explicite le sens d’une notion centrale depuis Durkheim, présente une typologie des

liens sociaux et de leurs possibles fragilités. Il propose de repenser le lien social aujourd’hui, pour

mieux relever les défis contemporains de la solidarité 1 .

1

Reprise du résumé du livre sur le site PUF.

Le lien social / Serge PAUGAM / 1er mars 2014Chapitre 1 :L'interrogation sociale

L'auteur s'appui sur la thèse d'Emile Durkheim, De la division du travail social,qui rend compte du

changement social par rapport à l'évolution des liens de solidarité.

Les sociétés traditionnelles, à dominante agraire, étaient caractérisées par la solidarité mécanique

organisée par la communauté locale entre des individus qui partagent les mêmes valeurs et se

conforment aux règles collectives. Durkheim définit comme « l'ensemble des croyances et des

sentiments communs à la moyenne des membres d'une même société », la conscience collective qui

imprègne davantage les comportements dans les sociétés traditionnelles.

La modernité se traduit par une solidarité organique, fondée sur la complémentarité et

l'interdépendance des individus et des fonctions sociales qu'ils remplissent. Cette complémentarité,

qui résulte de la division du travail social est rendue possible par un affaiblissement de la

conscience collective.

Ferdinand Tönnies, sociologue allemand, avait également posé la question de la transformation du

lien social en opposant deux types idéaux :

• la communauté propre aux sociétés traditionnelles, au sein desquelles la proximité et

l'interconnaissance de ses membres est forte,

• la société moderne impersonnelle dont les relations sont contractuelles et non plus fondées

sur la seule confiance.

Max Weber propose une analyser de cette transformlation du lien social en distinguant les

rationalités traditionnelles et « affectuelles » des sociétés traditionnelles, des rationalités en valeur et

en finalité des sociétés modernes. Serge Paugam mobilise dans son livre ces auteurs classiques, en

les confrontant et précise ainsi leurs convergences et leurs désaccords.

Chapitre 2 : Solidarisme et lien social

Ce chapitre expose le paradoxe résultant de l'évolution du lien social dans les sociétés modernes :

« l'autonomie croissante de l'individu débouche sur des interdépendances plus étroites avec les

autres membres de la société ».

La solidarité organique se met en place de façon institutionnelle, assurant à tous une plus grande

protection contre les risques sociaux, mais c'est un mouvement progressif qui va toucher l'ensemble

des liens qui rattachent l'individu à la société. La communauté perd son rôle protecteur, l'individu

peut alors s'en émanciper, investissant différemment les institutions traditionnelles. Il faudra

attendre l'année 1946 instituant le système de protection sociale généralisée pour voir la solidarité

collective appliquée à tous. Avant la guerre, l'idée d'une protection sociale assurée par des

organismes d'assurances se développe. Cette histoire spécifique de la France explique la dualité de

son système de protection sociale, à la fois assuranciel, adossé au travail et universel financé par

l’État.

Chapitre 3 : Du lien social au liens sociaux

Alors que dans les sociétés à solidarité mécanique les individus étaient inscrits dans un cercle étroit

...

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