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La chaine de valeur

Dissertation : La chaine de valeur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Juin 2022  •  Dissertation  •  2 547 Mots (11 Pages)  •  1 520 Vues

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DISSERTATION

Il est demandé au candidat :

        - de répondre à la question posée par le sujet ;

        - de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ;

        - de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet,                               notamment celles figurant dans le dossier ;

        - de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la                     question, en organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui                                           ménage l'équilibre des parties.

Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

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SUJET

Ce sujet comporte quatre documents

Comment expliquer l’internationalisation de la chaine de valeur ?

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         Depuis Les Trente Glorieuses, la période de forte croissance économique et d'augmentation du niveau de vie qu’a connue la grande majorité des pays développés entre 1945 et 1975, les échanges entre pays ont fortement augmenté. Le processus de production s’est fragmenté au niveau international contribuant ainsi à la mondialisation des économies. La chaîne de valeur désigne la manière dont se repartissent les étapes successives d’un processus de production du début ( la conception du produit ) à la fin ( la commercialisation du produit). On peut donc se demander comment peut-on expliquer ce développement de l’internationalisation de la chaîne de valeurs ? Celle-ci représentant l’ensemble des étapes dans la production d’une marchandise. Ainsi, le problème soulevé par cette problématique revient à chercher les causes de cette internationalisation de la chaîne de valeur. C’est pourquoi dans un premier temps nous verrons que la recherche d’avantage comparatifs se multiplie dans un contexte mondial favorable au développement de la chaîne de valeurs. Puis dans un second temps que cette internationalisation à aussi des motifs technologiques et politiques, mais également des motifs liés aux rôles des firmes transnationales.

                D’un point de vue théorique, les échanges internationaux sont constitués d’échanges de biens et de services entre les pays. Ainsi, l’internationalisation de la chaîne de valeur donne un nouveau sens à ses échanges internationaux, car ils ont lieu entre les entreprises et interviennent à plusieurs étapes du processus de production ; allant de la création à la consommation du produit. Par exemple, l’iPhone 10 a été créé aux États-Unis, cependant, le documents 2 ( un article de « Les Echos ) nous apprend que sur cet iPhone dit Américain, la majorité des contenants du produit proviennent d’Asie, plus précisément du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud et qu’ainsi quand les Etats-Unis exporte des iPhone en Chines pour les vendre à des Chinois, c’est comme un retour à l’envoyeur. On constate ce même phénomène à Paris, avec notamment la vente des petites tours Eiffel. En effet, ces tours Eiffel que tout le monde connaît, sont fabriquées en chine et expédier vers la France, pour être vendu jusqu’à 10 fois plus chères que le coût de production à des touristes chinois… Cette internationalisation de la chaîne de valeur implique des échanges entre les pays fabriquant les composants du produit. Ils occupent une place de plus en plus importante dans les échanges internationaux. Ainsi, selon le document 1 ( un graphique de la Banque Mondiale sur la part des chaînes de valeur mondiales dans les échanges commerciaux ) entre 1970 et 2010, la part des chaînes de valeur mondiales dans les échanges internationaux est passée de 37 % à 52 %, soit une hausse de 15 points de pourcentage. Depuis 2010, cette évolution connaît un ralentissement, en effet, en 2015, la part des chaînes de valeur mondiales (CVM) dans les échanges internationaux était de 48 %. Ainsi, les principaux pays fournisseurs de biens et de services ( l’Allemagne, le Japon, la Chine ) voient leurs importances augmenté dans les échanges commerciaux. 

En effet, le contexte mondial actuel favorise le développement de l’internalisation et donc des chaînes de valeurs mondiales. Ce développement des chaînes de valeurs mondiales à profiter dans un premier temps, d’un approfondissement progressif des accords de libre-échange depuis la création du GATT (accord général sur les tarifs douaniers et les commerces ) en 1947, devenue l’OMC ( organisation Mondiale du Commerce ) en 1995. Ainsi même des pays loin de tout et complètement isolés comme la Russie et principalement la Chine par exemple ( rejoint l’OMC en 2001 ) ont fini par accepter les règles du libre-échange avant d’occuper une place primordiale dans les échanges mondiaux. Le commerce international est ainsi devenu le moteur de croissance de certains pays, faisant de la chine, un simple pays emmargeant, à aujourd’hui la première candidate en devenir d’être la première puissance mondiale. De plus, contrairement à l’hypothèse théorique et traditionnelle de la parfaite immobilité international du capital, la libération des transactions financières depuis les années 1980 à grandement facilités le déplacement des capitaux d’un pays à l’autre à travers la multiplication des investissements directs à l’étranger. 

Enfin, point important de l’internationalisation de la chaîne de valeurs, c’est la recherche d’avantage comparatifs, selon l’économiste classique David Ricardo, le libre-échange est justifié par la théorie des avantages comparatifs. Il prouve qu’un pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il possède le plus grand avantage absolu ou le plus petit désavantage absolu. Les avantages des pays dépendent des différences de productivité entre eux. En clair, chaque pays peut échanger ses excédents à gagner à l’échange. On peut également évoquer les dotations factorielles ( le théorème d’HOS ) théorème présenté par les économistes Heckscher, Ohlin et Samuelson, selon lequel un pays doit exporter les biens ou services utilisant intensément les facteurs de production ( Travail & Capital ) qu’il a en abondance pour être produits et Importer les biens ou services utilisant intensément les facteurs rares du pays. Pour les entreprises, l’objectif de la fragmentation de leur processus productif est de minimiser les coûts de production. Ainsi, chaque étape de la chaîne de valeur d’un point de vue international va dépendre des avantages comparatifs des pays : la Chine et le Viêtnam vont être spécialisés dans le matériel de télécommunication par exemple ( comme nous l’apprend le document 3, un tableau classant les dix premiers avantages comparatifs de quelques pays en 2018 ). Au sein de l’Union européenne, les productions nécessitant une main-d’œuvre plus fortes, seront réalisées en Europe de l’Est ou en Espagne car le coût moyen horaire de l’heure de travail y est inférieur à ceux des autres pays de l’Union. En effet, selon le document 4 ( un graphique représentant le coût moyen en euros de l’heure de travail dans l’industrie et les services marchands dans l’Union européenne ) on constate que le coût moyen en euros de l’heure de travail est de 41,1 € en Belgique, contre 22 € en Espagne. Toutefois, cette internationalisation à aussi d’autres motifs, en effet, ils existent des facteurs favorables aux chaînes de valeurs mondiales.    

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