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Cours ses question réponse

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Par   •  16 Avril 2019  •  Cours  •  2 217 Mots (9 Pages)  •  416 Vues

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A- Quelle réalité pour quel déclassement ?

Document 8

1-

⦁ « déclassement intragénérationnel ».

⦁ déclassement intergénérationnel

⦁ déclassement scolaire

⦁ déclassement résidentiel

2- Les actifs diplômés sont de plus en plus nombreux, mais le nombre de places en termes d’emplois est plus limité. D’où un sentiment de réussite sociale très limité car les diplômes ne permettent plus systématiquement d’obtenir un poste élevé dans la hiérarchie sociale.

Document 9

1- Le paradoxe d’Anderson, une situation de déclassement dans laquelle on se rend bien compte que les diplômes actuels peuvent ne pas avoir la même valeur qu’auparavant.

2- Démotivant

Déclassement : Situation d’individus connaissant une réussite moins favorable que leurs parents. Le déclassement peut être intra-générationnel et s’étudier au cours d’un cycle de vie d’un individu (perte d’emploi, appauvrissement monétaire…). Le déclassement intergénérationnel peut être scolaire si la rentabilité des diplômes s’est dégradée.

Paradoxe d’Anderson : Ce terme désigne les transformations de la relation diplôme emploi d’une génération sur l’autre : les enfants qui ont des diplômes plus élevés que leurs parents n’ont pas nécessairement une position sociale plus favorable, du fait précisément de l’accroissement du nombre des diplômés par rapport au nombre de postes disponibles.

Le déclassement peut être appréhendé comme une mobilité sociale descendante. Les analyses des sociologues amènent à trois conclusions principales :

⦁ Une dégradation de la situation des individus par rapport aux générations nées dans les années 1940 qui ont bénéficié d’un mouvement ascendant puissant et continu. A l’âge de 40 ans, au début des années 1980, les mobiles ascendants sont 2.6 fois plus nombreux que les descendants. Au début des années 2000, le rapport n’est plus que de 1.6. Ce phénomène involutif affecte les enfants de toute origine sociale. Depuis le bas de la hiérarchie sociale, les trajectoires ascendantes vers les emplois d’encadrement sont moins fréquentes en 2003 qu’en 1983. Ainsi, alors qu’en 1983, 25% des enfants d’ouvriers occupaient à l’âge de 40 ans un emploi de cadre ou de profession intermédiaire, ils ne sont plus que 20% vingt ans plus tard. A l’inverse, depuis le sommet de la structure sociale, les trajectoires descendantes ont vu leur fréquence augmenter : en 1983, 14% des enfants de cadres supérieurs nés entre 1944 et 1948 occupaient un emploi d’ouvrier ou d’employé contre 26% de leurs homologues nés entre 1964 et 1968. Le diplôme demeure la principale arme contre le risque de déclassement social, mais l’inégalité des chances scolaires en haut de la hiérarchie sociale (les enfants de cadres diplômés ont un avantage comparatif par rapport à ceux de cadres peu diplômés) elle aussi se modifie. Cet avantage comparatif s’amenuisant fortement, l’augmentation des trajectoires intergénérationnelles descendantes concerne l’ensemble des enfants de cadres : parmi les déclassés, la part des enfants de cadres dont le père est pourtant diplômé du supérieur a augmenté de 1983 à 2003 et approche aujourd’hui les 40%.

⦁ Ensuite, l’expérience du déclassement social n’est pas univoque. Elle peut être scindée en deux types de vécu selon que l’on est enfant de cadres « populaires » (cadres peu diplômés) ou de « dauphins » (cadres diplômés). Pour les premiers, ce vécu peut être qualifié de générationnel car dans le discours affleure le sentiment d’appartenir à une génération « sacrifiée » qui, comparée à celle des ascendants, doit faire face à des perspectives nettement dégradées. L’école n’a pas tenu ses promesses et le sentiment de frustration est à la hauteur de l’investissement consenti. Estimant être trompés, leur discours est contestataire et revendicatif. Ils sont en « rébellion » contre cette société qui ne les a pas récompensés de leurs efforts. Pour les seconds, le déclassement se vit sur le mode de l’échec personnel. Nés dans un milieu à fort capital culturel et économique, ils ne sont pas parvenus à reproduire la position du père. Dans ce cas, les déclassés se vivent comme les principaux responsables de leur trajectoire. Ils ont l’impression d’avoir rompu l’histoire de la lignée qui les pousse à une attitude de « retrait » de la compétition sociale.

⦁ Enfin, les conséquences politiques du déclassement social sont même un des facteurs de la « droitisation de la société française. Cantonnés à des emplois d’exécution et exposés à la précarité, les déclassés expriment la combinaison paradoxale d’un souci de protection de l’Etat, d’une hostilité marquée au libéralisme économique et d’une faible préoccupation de redistribution sociale (discours fortement hostile aux chômeurs, rmistes et exclus)

I- Quels sont les déterminants de la mobilité sociale ?

Document 10

1- Rappel de lecture : En 1982, en France, d’après l’INSEE, sur 100 actifs, 7 étaient agriculteurs exploitants

2- En 2012, 18% des actifs appartenaient au groupe des cadres et professions intellectuelles supérieures.

3- En 1982, on observe que sur 100 actifs, 14 étaient ouvriers non qualifiés ; en 2012, 7% des actifs l’étaient. Ce groupe a connu une diminution de 7 points de pourcentage.

4- En 1982, 8% des actifs étaient cadres et en 2012, 18% l’étaient. Soit une augmentation de 10 points de pourcentage.

5- La structure sociale change en terme de PCS. En effet, en 2012, les professions qualifiées sont plus nombreuses qu’en 1982. On observe une part plus importante de cadres et professions intellectuelles supérieures et de professions intermédiaires qu’en 1982. Le secteur des services est aussi plus développé : en 1982, 25% des actifs étaient employés, en 2012, on en observait 29%.

Par ailleurs, le secteur agricole est en déclin. On observe une diminution de 5 points de pourcentage de leur part. Ainsi, en 2012, seulement 2% des actifs étaient agriculteurs. La part des ouvriers est aussi en diminution, ce qui témoigne d’une diminution de l’importance du secteur secondaire

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