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Philosophie, croyance

TD : Philosophie, croyance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2019  •  TD  •  2 619 Mots (11 Pages)  •  475 Vues

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Philosophie

Exercice n°1 :

What I am ? → Qu'est ce que je suis ?

Ce que je suis c'est ce que je crois être mais pour croire que je suis il a d'abord fallu que je prenne conscience que je suis. Dès la naissance on m'a dit qui j’étais en me donnant une identité : j'ai pris le nom qu'on a donné à mon père, on m'a déterminé un sexe, mes parents m'ont donné un prénom, mais mon être s'arrête-t-il a une identité ? Pour l’État sûrement, scientifiquement non. Car nous savons que l'Homme est constitué de poussière d'étoile, je suis considéré comme un Homme, je suis donc une poussière d'étoile. Historiquement, je suis un singe, devenu un animal pensant. Mais philosophiquement mon identité ne consiste pas à mon identité du corps. Je suis ce que j'ai décidé de devenir, et ce que la vie a fait être de moi. Je suis mon environnement, je suis mes erreurs, je suis une conscience.

What is consciousness ? → Qu'est ce que la conscience ?

Le mot conscience est utilisé dans de nombreuse phrases et admet un très grand nombre de sens différents. La conscience du latin cum scientia, c'est le fait de savoir ce que l'on fait, c'est ce qui fait que je diffère d'un objet : je ne suis pas posé dans le monde, le monde je le vis. La conscience est aussi faite en partie de ce que je pense, ce qui signifie que la conscience serait propre à chaque individus. La conscience n'est pas définie comme un savoir, mais elle est néanmoins l'identité d'un Homme à travers son existence et son histoire, le père de famille n'est plus l'enfant turbulent et l'homme impétueux qu'il fut. La conscience définit donc un rapport de soi à soi, elle est fondée sur la mémoire, qui me permet de répondre de mes actes et d'engager ma responsabilité.

Could I survive my bodily death ? Why ? → Pourrais-je survivre à ma mort corporelle ? Pourquoi ?

Scientifiquement le mort est inévitable, survivre à ma mort corporelle est impossible, l'arrêt de l'être est l'arrêt de la vie (toujours d'un point de vue scientifique). Si je ne respire plus je meurs physiquement et je ne peut survivre à cela. Si on s’arrête à cela il m'est impossible de survivre à ma mort corporelle. Mais si nous nous penchons sur le sens direct du mot, alors une mort corporelle n'est que physique, je pourrais donc survivre à cette mort. Non pas me réincarner (n'est pas ici la question) mais par ce que j'ai transmis, par mes actes, et par mes enfants. Je survivrai par ce que j'ai laissé dans les esprits, par ce que j'ai accompli de mon vivant, la première étape à cette survie étant mon héritage matériel, mais aussi plus tard et dès mon départ ce qu'on pourrait appeler un héritage moral.

Can I be sure that other people's experiences and sensations are like mine ? → Puis-je être sûr que les expériences et les sensations des autres sont comme les miennes ?

Je ne peux être sur de rien, mais je peux croire. Si nous partons sur ce que disait René Dubois : « Chaque personne est unique, sans précédente, sans son double ». Je ne vivrai pas ce que mon voisin vivra, je ne ressentirai pas les mêmes choses. Il m'est impossible de connaître parfaitement autrui, je serai ce qu'il veut bien me montrer de lui. Il m'est impossible d'affirmer qu'autrui est comme moi, un sujet pensant. Mais autrui peu me ressembler, et on crée alors une relation, on lie un lien, on a les mêmes centres d’intérêt. Mais notre passé est différent, et nous ne réagirons pas pareil en fonction des différentes situations. Ce qui ne signifie pas qu'autrui ne pourrait pas vivre une expérience similaire à la mienne, tout Homme vit tout Homme meurt.

If I can't share the experience of others, can I communicate with them ? → Si je ne peux pas partager l'expérience avec les autres, puis-je communiquer avec eux ?

Aristote disait de nous que nous étions des animaux sociaux, nous avons besoin d'autrui pour vivre. Autrui est la condition de possibilité de toute existence humaine. L’expérience est ce qui regroupe ma connaissance des choses, et les faits qui apportent cette connaissance, ce que j'ai vécu. Je peux parler avec autrui, sans partager mes expériences, dans ce cas mes conversations seraient, quand même, grandement limitées. Si nous partons du principe que ces conversations suffisent on peut répondre oui. Mais ne pas parler de ses expériences, c'est ne pas dévoilr sa vie, garder pour soit ses erreurs, ne pas partager ses connaissance et ses avis ou bien même de ce qu'on fait la veille. Communiquer vient du latin communicare qui signifie mettre en commun, faire part de, partager, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un ou, s'il y a échange, de les mettre en commun. D'après l’étymologie du mot, on peut conclure que communiquer sans partager ses expériences est inenvisageable.

Might I be a kinf of puppet, programmed to do the things that believe I do out of my own free will ? → Pourrais-je être une sorte de marionnette programmée pour faire les choses que je crois faire de mon plein gré ?

Une marionnette, est tout d'abord un objet, privée d'âme, inerte. Elle est contrôlée par un marionnettiste qui fait d'elle ce qu'il veut. Un Homme lui serait normalement, l'inverse de cette définition, et si ça n'était pas le cas ? Croire, c'est quelque chose que je pense vrai. Et si jamais, on ne me dit la vérité je ne peux pas savoir que ce que je pense est faux. Je pourrais donc vivre dans cette situation. Mais si un jour on me disait que j'ai passé la moitié de ma vie contrôlée, je n'y croirais pas, c'est en tout cas la conclusion ce que Platon propose avec l'allégorie de la caverne. Je serais plus heureuse sans savoir cette vérité, je préfère fermer les yeux que d'admettre une vérité qui ne me convient pas. Si je crois faire ce que je fai de mon plein gré, je n'aurais aucun soucis à vivre avec ça, vu que je ne connaîtrais pas cette vérité, et que je ne pourrais donc pas remettre ma vie en question, si ce que je fais est normal, ou non.

How can we be sure that the world is really like we take it to be ? → Comment pouvons-nous être sûrs que le monde ressemble vraiment à ce que nous prenons ?

Voir suffit pour savoir, il nous est

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