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Peut-on penser sans être conscient ?

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Par   •  28 Avril 2021  •  Dissertation  •  917 Mots (4 Pages)  •  1 398 Vues

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Thiercy Hippolyte

Terminale 12

Dissertation de Philosophie :

Sujet : Peut-on penser sans être conscient ? 

        La pensée en ce qu’elle est réflexive peut permettre de comprendre le monde afin de saisir le sensible grâce à l’intelligible. C’est à dire qu’elle permet la conception par la synthèse des sens que représente la perception. Pour ce qui est de la conscience, il faut deux caractéristiques pour la définir, d’une part la conscience psychologique, à savoir la perception que nous avons de notre existence, des états, des actes de notre esprit, de ce qui se passe en nous et d’une autre part la conscience morale, notre faculté de juger du bien et du mal. 

Peut-on faire usage de son esprit sans cette capacité à rendre intelligible les informations rapportées par notre perception, et sans la présence de la capacité de jugement en notre fort intérieur.

Pourquoi la pensée est dissociable de la conscience en tant que psychologique tandis qu’elle ne peut  l’être en terme de conscience morale ?

Une pensée n’étant pas par essence réfléchie, par exemple avec une tâche quotidienne on peut faire usage de son esprit sans en avoir conscience. Cependant, la pensée en ce qu’elle est réflexive implique un retour à soi, à son fort intérieur et donc ne peut avoir lieu sans la conscience morale.

        Étudions les cas où la conscience n’est pas active au sens où elle ne définit aucun point de vue et n’es pas conscience de soi. Dans un premier plan la conscience psychologique. C’est cet état mental qui recouvre presque tous les moments de notre vie, ce sont toutes les pensées perçues essentiellement par la vue, l’ouïe mais aussi le reste de nos sens. Cet état est aussi appelé « conscience irréflexive » et est explicité par Jean Paul Sartre dans « l’être et le néant » où il montre par le dénombrement du reste de ses cigarettes que lorsqu’il « compte il ne se connaît comptant » c’est à dire que lors d’une action quotidienne où ses  pensées sont immédiates il n’a pas conscience de celles-ci. C’ est seulement par le biais de la mémoire et du langage que l’on passe d’un état de conscience irréflexif à réflexif. La pensée représente en cela l’intermédiaire entre la perception et l’état de conscience morale.

De plus, il reste un état majeur où lorsque l’on pense on n’est pas conscient : l’inconscience. Le mot inconscient désigne d'abord le comportement de quelqu'un qui agit sans réaliser la valeur de ses actions et de ses conséquences. Parmi ces moments où l’être humain agit inconsciemment, Il y a les lapsus « révélateur » qui sont des erreurs de langage lorsque le sujet emploie un mot à la place d'un autre. Pour Freud, cette chose révèle des intentions inconscientes sur le sujet. Aussi les rêves selon Freud révèlent le contenu de l'inconscient du sujet. Les choses vécues sont inscrites dans notre inconscient et ressortent dans les rêves. Dans chacun de ces moments, nos pensées se sont exprimées librement, sans le joug de la conscience, « est-ce bien, est-ce mal ? ».

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