Notre conscience des êtres est-elle un effet de la perception ?

Alain, de son vrai nom Émilie Auguste Chartier, est un célèbre philosophe français du 20e siècle. Ce texte est un extrait de son œuvre Les Passions et la Sagesse , écrit en 1960. L'extrait est tiré de la page 1076. Alain se confronte ainsi dans cet ouvrage avec cette question : notre conscience des êtres est-elle un effet de la perception ? Lors de son écrit, l’auteur affirmera une réponse à cette thèse. En effet selon lui, la perception est une fonction de l'entendement. Cela équivaut à une faculté mentale de recevoir la compréhension de quelque chose et de juger pour identifier un être. On abordera en conséquence les notions telles que la conscience, la vérité et la raison. On commencera alors avec la première partie qui se consacre sur un préjugée que l’opinion commune a sur le toucher de la ligne 1 à 2. Dans la deuxième partie, Alain fait la généralisation de son exemple avec le dé pour illustrer son propos, qui est contradictoire avec l’opinion commune, cela concerne les lignes 2 à 5. Une autre perception apparaît par la suite qui est la vue entre les lignes 5 à 10. De la ligne 11 à 15, il énonce sa thèse avec la reprise de son exemple. Puis dernièrement, il généralise sa pensée de la ligne 15 jusqu’à la fin du texte.

Dans cette première partie, l'auteur donne l'idée préconçue que l'opinion commune a sur le toucher. D'après eux, c'est le sens du toucher qui nous instruit. Mais Alain n'est point du même avis qu'eux, pour comprendre sa pensée il faut se demander ce que le toucher nous instruit. Le toucher nous donne la forme physique de l'objet en question, son poids, sa taille. Tout cela représente quelque chose de tactile. Selon l'auteur, la vue est le sens le plus fiable, mais les gens ne sont pas du même avis. Pourquoi la vue serait-elle plus fiable que le toucher ? Dans la vie de tous les jours, nous utilisons le plus souvent la vue, elle donne des éléments visuels. Mais comment se fait-il que l'opinion commune se fie toujours au toucher ? En effet, avec le toucher, l’objet se trouve à coté de nous, puis la perception est instruite « par constatation pure » (l.1), c’est donc une perception immédiate. Aucun obstacle ne vient empêcher l’échange entre la main et l’objet. La vue, elle donne des éléments avec distance. On ne voit pas un objet qui se trouve au loin, mais que lorsqu'il est proche de nous.

Pour la deuxième partie, Alain contredit l'opinion commune avec l'aide d'un dé. Il dit "Je ne touche pas ce dé cubique", alors qu'il est en train de le toucher. Il y a donc un paradoxe, qui signifie une affirmation contradictoire. Lorsqu'il touche cet objet, il donne des éléments les constituants, puis en fait uns synthèse. Ainsi, il dit "Je touche successivement des arêtes, des pointes, des plans durs et lisses", la perception tactile analyse donc toutes les parties du dé, mais cela ne peut pas se faire entièrement. Par la suite, lorsqu'il fait la synthèse, il juge que l'objet est cubique. La faculté de juger, veut dire affirmer une chose à quelqu'un. Pour l'auteur, dans le couplage que le toucher donne entre le corps et l'objet, il y a aussi une opération de l'esprit. L'Homme a la capacité de percevoir des choses qu'avec les éléments qui le constituent, cette perception inclut les constructions spirituelles. À la ligne 4, avec "Exercez-vous sur d'autres exemples", il généralise tous les cas.

Alain s’intéresse maintenant non pas au toucher mais à la vue, il faudrait d’après lui « bien assurer ses premiers pas ». La perception visuelle a des contraintes comme les illusions d’optique. Sur l'exemple du dé, on n'aperçoit pas toutes les faces, il y a l'ombre

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