LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Pourquoi donc la conscience est-elle superflue

Documents Gratuits : La Pourquoi donc la conscience est-elle superflue. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Novembre 2013  •  1 062 Mots (5 Pages)  •  3 221 Vues

Page 1 sur 5

Dans son texte, Nietzsche s’attarde sur le thème de la conscience et ses conséquences sur le langage de l’être humain, il faut savoir que la conscience est la capacité de savoir ce qui se passe en nous et hors de nous.

C’est ainsi qu’il se demande « Pourquoi donc la conscience est-elle superflue ? ».

Cette interrogation de l’auteur laisse d’abord transparaitre que celui-ci relativise alors l’utilité de la conscience chez l’homme mais aussi qu’il remet en question toutes les théories sur la conscience et le langage établies par de nombreux philosophes comme Descartes ou bien Kant qui promouvaient la philosophie classique. Pour Nietzsche la conscience n’est qu’un réseau qui permettrait aux hommes de communiquer entre eux. C’est pour communiquer entre eux que les hommes ont développés leur conscience, pour se faire comprendre auprès des autres, de la société mais aussi pouvoir se protéger et se faire aider.

La conscience suffit-elle à définir l’homme ? ou La conscience suffit-elle à faire d’un homme un homme ?

Nous verrons d’abord que N va à l’encontre de la philosophie classique des grands philosophes pour ensuite appuyer/argumenter /expliquer sa thèse en déterminant la fonction originelle et principale/ainsi que les caractéristiques de la conscience et enfin démontrer qu’aujourd’hui, celle-ci n’est plus totalement indispensable à l’homme//n’est que secondaire dans la vie de l’homme/des hommes.

D’après N, la conscience est une illusion construite par les philosophes. En effet N est un philosophe du soupçon qui démystifie la philosophie classique, en particulier celle de Descartes et ce dès la première en affirmant que la conscience n’est pas indispensable à l’homme. En effet, D n’est autre que le fondateur de la philosophie moderne, ou philosophie rationaliste ayant ensuite abouti à la découverte du Cogito.

Selon lui, aussi universel que soit le doute, puisqu’il porte sur la totalité des connaissances, il y a quelque chose qu’il ne saurait atteindre : c’est sa propre condition, « car doutant, je pense et, pensant, je suis. ». Dans le Discours de la méthode, le cogito semble énoncer déductivement (cogito, ergo sum).

Ainsi selon lui l’activité de l’esprit et la conscience caractérisent l’homme : « la conscience est l’essence de la pensée. » écrit-il.

Nous pouvons donc constater que la thèse que semble énoncer N dans ce texte correspond à l’exact inverse/opposé(e) de celle établie par D dans le Cogito. Remarquons d’ailleurs qu’il fait référence à D lors de la ligne 3 quand il prononce/dit « quoiqu’un philosophe ancien puisse trouver quelque chose d’offensant dans cette idée ». en annonçant que son discours/récit allait surement offenser un certain philosophe.

La conscience est avant tout la capacité de savoir ce qui se passe en nous et hors de nous. Du point de vue de certaines philosophies, il s’agit de la faculté mentale qui permet d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs, sous la forme de sensations par exemple, ou intérieurs tels que ses états émotionnels et plus généralement sa propre existence.

Mais dans un second temps, N explique sa thèse qui est tout autre. Celui-ci considère l’homme comme « étant l’animal qui courrait le plus de dangers » et pour qui la conscience était donc fort utile pour se rendre compte de ses propres besoins et propres pensées afin

...

Télécharger au format  txt (6.9 Kb)   pdf (82.2 Kb)   docx (10.5 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com