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Les 7 stades de la philosophie

Synthèse : Les 7 stades de la philosophie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Novembre 2019  •  Synthèse  •  1 063 Mots (5 Pages)  •  527 Vues

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       Les 7 stades de la philosophie : Synthèse

  1. La compréhension :
    La rencontre débute le plus souvent par un effacement de sa propre subjectivité. Le « moi » s’estompe. On cherche à comprendre l’autre. C’est à la première lecture qu’un philosophe est le plus surprenant. On ne connait pas son terrain. On cherche à savoir ce qu’il pense, comment il pense, mais il est trop tôt pour juger. La voix de l’autre parle, on s’imprègne.
    🡪 La première phase est faite de réceptivité et de compréhension. 

  2. La possession :

L’autre se met à exister, il prend corps et voix. C’est alors que commence la seconde phase, sous le signe de la possession ; Il semble que les philosophes profitent de la passion ou de l’intérêt de leur lecteur pour s’installer chez eux. Une voix nouvelle donne une réplique au « moi ». Certains parlent en « nous ». C’est une phase nécessaire du « devenir philosophe », mais elle contient un risque. Elle peut s’emparer si radicalement de l’individu que ce dernier devient une simple parodie, sans personnalité, d’un philosophe adulé (un clone). Le philosophe invité a pris toute la place, la pensée accapare le cerveau. Elle est donc négative d’un côté. Mais les possessions, même dans les cas extrêmes peuvent être positives. Il ne faut pas opposer la possession à la liberté. Il faut voir le philosophe entre celui qui structure une nouvelle fois un esprit, consciemment et librement. Il consent à être possédé par une pensée choisie, au lieu d’être guidé par un système imposé. C’est un acte d’autonomie.

  1. La complicité :

La 3ème phase est la complicité. Il arrive qu’elle ne survienne pas. Les cas de rejets sont majoritaires. On peut comprendre une pensée sans désirer aller plus loin avec elle. Quand l’émotion n’est plus là, inutile d’insister. Mais dans le cas contraire, alors, s’installe une relation qui s’apparente à la complicité. Ce n’est pas à travers les yeux du philosophe que le monde est vu. Au contraire, on relativise ses idées. La relation est métamorphosée, s’est assagie. Il fait partie de notre paysage intellectuel. Il est devenu complice, ami auquel on est lié par un projet. L’individu a repris ses droits. C’est lui qui importe. Les pensées sont des moyens au service de notre vie.


  1. Elucider :

Un désir d’élucider, de clarifier ce qui est obscur, déchiffrer, désembrouiller, mettre un peu d’ordre pour éviter le chaos. L’envie de voir + clair est initiatique. La recherche de la lumière est une aspiration profonde de l’âme humaine qui veut tourner le dos aux ténèbres.
(Elucider : c’est sortir de l’ombre et éclairer
🡪 page 60.)

  1. Libérer :

Toute libération = purification.
Essentiellement négative, c’est une conséquence directe de la fonction d’élucider. Il s’agit d’un même mouvement de découvertes des liens entre la vie et la pensée et de leurs conséquences. Ce sont ces liens qui donnent toute sa force au désir de libérer. Le philosophe découvre la force et l’empare de l’idée. Il y est désormais sensible. Il se rend compte qu’elle est souvent mal utilisée, dérayée, instrumentalisée. Il a découvert un pouvoir qui l’a d’abord réjoui. Et maintenant il en découvre les conséquences ; c’est tout juste s’il ne regrette pas qu’il existe (pouvoir).
🡪Libérer est une fonction essentiellement négative, elle consiste à repérer les chaînes et à s’en défaire. 

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