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Le sensible et l'intelligible platonicien

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Par   •  9 Mars 2019  •  Cours  •  664 Mots (3 Pages)  •  586 Vues

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Platon

La distinction des lieux

En effet, il y a deux lieux. Un premier qui renvoie au sensible, ce qu’on voit, ce dont on fait expérience. Un second qui renvoie au supra-sensible, ce qui renvoie à l’essence même des choses.

« ce qu'il est lui-même dans le lieu intelligible, par rapport à l'intelligence comme aux intelligibles, c'est cela qu'est le Soleil dans le lieu visible, par rapport à la vue comme par rapport aux visibles. » (Platon, République, Livre VI, 508b-508c, trad. Robin, Éd. La Pléiade, p.1096).

Il y a donc deux lieux. Définissons-les :

Lieu intelligible : chez Platon c’est le monde des Idées. (bien préciser qu’il s’agit de PLATON et pas d’une vérité générale philosophique). => le supra-sensible

Lieu sensible: lieu de l’expérience, de la sensation.

Prenons un exemple :

Je vois une pomme, elle est devant moi et je peux dire « cette pomme est rouge et belle. » mais comment puis-je introduire qu’elle est une pomme et qu’elle est belle? C’est parce que j’ai l’idée de la pomme en moi. Je sais à quoi une pomme est censée ressembler.

Note: N’hésitez à prendre des exemples de la vie courante pour illustrer votre propos ce n’est pas ridicule et ça exprime clairement les idées.

Une question se pose donc, si j’ai une idée en moi comment elle vient en moi?

Contemplation des réalités.

Toujours dans la lignée Platonicienne nous citerons le double mythes : métempsycose/réminiscence.

« Elle contemple la justice en soi, elle contemple la sagesse, elle contemple la science, non celle à laquelle s'attache le devenir, ni non plus sans doute celle qui change quand change une de ces choses que, au cours de notre existence actuelle, [247e] nous qualifions de réelles, mais celle qui s'applique à ce qui est réellement la réalité [on ontôs]. » (Platon, Phèdre, 247c-247e, trad. L. Brisson, GF, p. 111)

Elle renvoie à l’âme, nous allons revenir sur la séparation corps/âme juste après. On retrouve les deux degrés de réalité, celle sensible et celle des Idées. On a l’étude de ce qu’est une chose en tant que tel, de l’Etre, de l’en soi. (à noter avec le singulier de l’article « la justice, la sagesse.. » + « en soi »).

=> c’est le principe anypothétique.

Donc, l’âme contemple les Réalités et lorsqu’elle est liée à un corps l’Homme a donc en lui l’Idée des choses qui l’entoure dans le monde sensible. Pour avoir un savoir et dire « ceci est telle chose » il doit faire acte de réminiscence.

« Il faut en effet que l'homme arrive à saisir ce qu'on appelle « forme intelligible », en allant d'une pluralité de sensations vers l'unité qu'on embrasse au terme d'un raisonnement » (249b) Phèdre.

Comme nous venons de la voir, l’Homme (en tant qu’il est âme+corps) doit faire effort de réminiscence.

Exemple de l’esclave

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