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La nature et l'être humain

Dissertation : La nature et l'être humain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2017  •  Dissertation  •  2 099 Mots (9 Pages)  •  1 696 Vues

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Devoir de Philo n°2

Introduction : La Nature est une œuvre de John Stuart Mill. Celui-ci était un philosophe, logicien et économiste britannique. Son œuvre a été rédigée en 1884 et porte sur le rapport entre la nature et l’art humain.

Mill réfléchit sur deux ordres de production : les productions de la nature et les productions humaines.

Dans cet extrait John Stuart Mill part d’une affirmation que personne ne conteste, celle de l’accord de tout le monde se fait pour approuver et admirer les victoires sur la Nature ce qui représentent les actions de l’homme pour maîtriser les forces de la nature.

1) Thème : Tout d’abord, la nature c’est l’ensemble des phénomènes naturels comme le vent, les marées, elle comprend aussi la matière, les plantes et les êtres vivants dont l’homme. C’est l’ensemble du réel, tout ce que l’homme a produit ou ajouté c’est-à-dire tout ce qui est artificiel. Donc la nature est tout ce qui existe indépendamment de l’homme et de ses actions tandis que l’artificiel est tout ce qui existe par l’homme.

L’art est une activité humaine qui aboutit à des créations d’œuvres, ce terme est relatif à la technique qui elle, est liée à l’action visant à la transformation de la réalité.

Thèse : Dans son texte J. Mill défend deux thèses. Celle de l’art humain faisant face à la nature désignée comme ennemi c’est-à-dire que tout le monde admirant les constructions humaines doit ne pas considérer la nature comme quelque chose de morale ou utile, en outre la nature n’est ni bonne ni satisfaisante. Et celle qui est la précision de la tâche de l’homme c’est-à-dire de corriger et atténuer les imperfections de la nature. Il semble que la thèse la plus important est la dernière phrase où Stuart Mill juge les conséquences de tout éloge de la civilisation.

Problème Posé : Une problématique peut donc se dégager de toutes les thèses que Stuart Mill : En quoi l’action humaine est-elle futile au sein de l’équilibre naturel ?

Structure de l’argumentation :

Première partie (ligne 1 à 11) : Stuart Mill explique que la nature est considérée comme ennemi comparé à l’art humain qui lui est considéré comme bon.

Premier temps  (ligne 1) : Position du thème général du texte (celui de la nature et l’art humain) et de la première thèse (10/11)

Deuxième temps (ligne 2 à 9) : Description du concept naturel de Mill.

Troisième temps (ligne 9 à 11) : Affirmation de le position de la Nature en tant qu’ennemi face à l’etre vivant c’est-à-dire l’homme. (première thèse du texte)

Deuxième partie (ligne 11 à 20) : Stuart Mill met en évidence l’homme et ses forces gigantesques et admet que la Nature possède des imperfections et que l’homme est là pour les corriger.

Premier temps (ligne 11 à 16) : Description de l’homme montrer comme un être usant de force et d’ingéniosité quand il est face à la Nature.

Deuxième temps (ligne 16 à 20) Position de la deuxième thèse (l’art, l’invention ou bien meme l’éloge de la civilisation revient à critiquer la Nature)

 

2. a) Dans son texte Stuart Mill emploi le mot « Art » venant du mot « artis » en latin, il l’utilise dans le sens de la technique. Ce sont ceux conceptions différentes qui sont souvent confondus puisque «Ars » en latin et « technè » en grec ne sont à l’origine pas distincts et signifient tout deux « savoir-faire ».

Ces deux notions sont des activités spécifiquement humaines, des domaines culturels dans lesquels l’homme produit à partir d’une matière première et humanise la nature brute.

La technique relatif à l’artisan et l’art relatif à l’artiste se distinguent tout deux pas des aspects différents comme par exemple la technique vise un but externe tandis que l’art est désintéressé, mais aussi l’objet technique est utilisé alors que l’œuvre d’art est un défi au temps. Ainsi la production technique use de règles précises et la création artistique suppose génie et talent, ce sont donc deux conceptions différentes mais ayant tout de même un point commun celui de l’activité de l’homme.

2.b)                 John Stuart Mill met en avant quelques arguments dans son texte pour affirmer que l’homme a un mérite dans sa recherche de soumission de la Nature. En effet dans le passage « la Nature avait enfoui à des profondeurs immenses dans la terre (…) soumettre les voies de la nature » (ligne 5-9), Mill explique que l’homme réalise des constructions, des inventions (digues, paratonnerres…) pour se protéger des catastrophes naturelles comme par exemple les inondations ou la foudre ; cela se traduit par une réponse directe de l’homme face à la puissance de la nature. Effectivement, chaque action que l’homme effectue envers la nature implique la modification de l’espace et de l’équilibre et s’exprime comme une attaque contre elle.     Quand l’homme se met à soumettre les voies de la nature, il se met directement en position adverse face à la nature. Donc lorsque l’homme décide de construire ou d’inventer cela implique la mise en position opposé de l’homme face à la nature.

Ce texte examine le sens de la maitrise de la technique exercée par l’homme sur la nature, il s’agit de mettre en avant la nécessité et l’utilité de la technique pour la survie de l’homme ; John Stuart Mill propose ici un éloge de la technique.

2.c) « Tout éloge de la civilisation, de l'art ou de l'invention revient à critiquer la nature, à admettre qu'elle comporte des imperfections, et que la tâche et le mérite de l'homme sont de chercher en permanence à les corriger ou les atténuer."» (ligne 16-20) : Dans ce passage, Mill résume tout ce qu’il à voulu démontrer puisque que le verbe « revient » signifie a pour conséquence, équivaut à donc si l’on doit admettre que la nature comporte des imperfections, cela ne justifie pas l’action de l’homme sur la nature, c’est la tâche qui lui est confiée et ce qui fait son mérite.

« Tout éloge de la civilisation, de l’art ou de l’invention revient à critiquer la nature… » (Ligne 16-17), Mill dévoile l’idée de sa thèse en premier lieu, puis l’affirme  à la fin de cet extrait. En effet selon lui, toute éloge (c’est-à-dire un discours prononcé à la faveur de quelqu’un), de modifications, de constructions ou d’invention faites par la main de l’homme et non pas par la nature serait d’admettre que la Nature comporte des imperfections. Or la Nature est perçue comme une espèce parfaite docn cela ne sert à rien de la critiquer car sans elle l’espèce humaine ne survivrait pas sur Terre, c’est grâce  elle que l’homme vit. J.Mill contredit son idée en affirmant que chaque personne admirant les constructions humaines ne doit pas considérer la nature comme quelque chose d’utile.

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