La conscience

Savoir : la conscience de soi, être doué de conscience, donner son assentiment à une proposition en ayant la certitude objective de sa vérité.

Savoir ce qu’on fait équivaut a la conscience de soi car la conscience de soi ce n’est pas seulement faire mais savoir ce que je fais.

Faire : agir, accomplir, effectuer une action.

2) Les sujets de notre programme auquel le sujet peut se rapporter sont :

• La conscience
• L’inconscient
• La morale

3) A - le sujet peut se rapporter à la métaphysique, la morale et l’épistémologie (la morale n’est pas une science mais c’est quand même un domaine de savoir, qu’est ce qui est bon ou mauvais de faire)

     B - la métaphysique c’est la recherche rationnelle ayant pour objet la connaissance de l'être, ainsi les définitions proposées dans la question 1 correspondent à ce domaine philosophique.

     C - Dans quelle mesure ce qu’on fait peut dépendre de l’inconscient ?

4) Ce sujet peut se poser puisque l’être humain n’a pas toujours pleine conscience de soi, ainsi il ne sait pas toujours ce qu’il fait ou du moins il ne le contrôle pas toujours. Lorsque nous rêvons, par exemple, nous avons l’illusion d’effectuer une action et pourtant ça n’en est pas une, il y a alors une impression du réel. Le somnambulisme en est aussi une bonne illustration, nous ne contrôlons pas ce que nous faisons, nous sommes à ce moment là inconscient. Le sujet se pose aussi dans la vie consciente, est ce qu’en étant éveillé je peux ne pas savoir ce que je fais, on peut parfois se demander ce que l’on a fait.

5) La négation du sujet suggère qu’en temps normal on sait ce qu’on fait. Aussi un des présupposée est que légalement on part du principe que les gens savent ce qu’ils font, c’est l’état normal des choses, et pouvons-nous échapper à cet état.

6) les difficultés du sujet sont que l’expression « savoir ce que l’on fait » est une expression courante, facile et simple. Cette expression utilise des mots larges qui peuvent recouvrir plein de choses, c’est un peu une expression « fourre-tout ».

7)

I – Moment dans la vie psychique

1. Le rêve et le somnambulisme

Être conscient au sens physique est synonyme d’être éveiller ; nous sommes alors inconscients lorsque nous dormons. Ainsi en étant inconscient (endormi), nous ne savons pas ce que nous faisons. En rêvant nous avons l’illusion de faire une action, c’est un semblant de réalité pourtant nous pensons être conscient de ce que nous faisons lorsque nous rêvons. Aussi lorsque nous sommes somnambules, nous agissons sans savoir ce que nous faisons, nous ne sommes pas dans un état d’éveil et donc pas dans un état de conscience.

1. Alcoolisme, les drogues

Alcool peut, si l’on en abuse, nous amener à un état d’inconscience. Nous pouvons alors ne plus être conscient et ainsi ne plus savoir ce que l’on fait, nous pouvons même avoir un blackout et ne plus du tout se souvenir de ce qu’il s’est passé, mais cet exemple est limité puisque ne pas se rappeler ne veut pas nécessairement dire ne pas savoir ce que l’on fait sur un instant T. La drogue peut aussi avoir cet effet-là, les psychotropes signifiants : substance qui agit chimiquement sur le psychisme, peut totalement altérer la conscience de soi, ainsi nous ne savons pas ce que nous faisons.

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