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J’ai conscience de ce que je suis.

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Par   •  1 Février 2020  •  Dissertation  •  675 Mots (3 Pages)  •  471 Vues

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J’ai conscience de ce que je suis.

René Descartes philosophe du 17ème siècle, invente à proprement parler la notion de conscience à travers l’expérience du cogito, une omniscience du moi. Après avoir mis en doute toutes ses connaissances, il affirme l’évidence de sa propre existence, dont témoigne précisément la conscience qu’il a de soi : « L’affirmation « j’y suis, j’existe » est nécessairement vraie toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit » Méditation Métaphysique. La conscience est la condition nécessaire pour toute représentation. Descartes passe donc de la considération de la vérité ou de la fausseté des représentations à leur caractéristique commune, c’est-à-dire, être des représentations, soit des évènements mentaux connus de la conscience.

Mais nul besoin ici de logique : il suffit d’éprouver, de sentir, de prendre conscience que je pense, pour m’assurer, instantanément, de mon existence. Cette découverte n’est pas la conclusion d’un raisonnement logique mais d’une intuition, le fruit d’une expérience intérieur, faite sur soi-même.

Descartes découvre au sein du doute, une 1ère vérité qui est une réalité indubitable de la pensée et de l’être. D’après Descartes, Je peux douter de tout mais pour douter, il faut exister « Cogito ergo sum », « je pense donc je suis » Discours de la méthode.

La réalité de la pensée et la certitude de l’existence constituent la 1ère vérité, le principe évident, de la démarche cartésienne.

Descartes va évoquer le fait que ça dépend de la citation : soit le malin génie, soit dieu pourrait me faire douter de mon existence mais pour douter, il faut exister. « Puis-je douter de l’existence de ce moi qui doute ? … Non ! Pour être victime d’illusion, il faut un être qui s’illusionne. Pour que le malin génie me trompe, il faut bien qu’il y ait quelqu’un à tromper »

Ensuite, nous avons la démarche philosophique, c’est-à-dire, pour acquérir le savoir, il faut d’abord se connaître. Pour Socrate, être philosophe, c’est être conscient de son ignorance primordiale pour sortir de cet état. Socrate dit ne savoir qu’une seule chose, c’est qu’il ne sait rien : « je sais que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu’ils ne savent pas ». Il admet qu’il ne sait rien. Ce n’est pas seulement un signe d’humilité, c’est un mode de vie. En réalité, cela signifie la mise en demeure de rester à sa place par rapport aux dieux grecs. Il s’agissait pour les hommes de ne pas vouloir dépasser leurs limites d’humains. La connaissance de soi ici est une condition de la sagesse. Socrate se dirige vers cette sagesse qui n’est pas seulement un savoir théorique mais une ligne de conduite pour agir correctement afin d’atteindre la vertu et le bonheur. Ainsi, pour Socrate, l’homme doit prendre soin de son âme, pour connaître l’idée du Bien et donc de la Justice.

Grâce à la conscience, l’homme dispose d’une faculté qui lui permet d’avoir connaissance de toute son activité intellectuelle. Par conséquent, le sujet doit pouvoir se connaître lui-même. Si la conscience est bien une sorte de connaissance intérieur, il doit être possible de se livrer à une psychologie à la première

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