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« Humain, trop humain », Nietzsche

Commentaire de texte : « Humain, trop humain », Nietzsche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  1 674 Mots (7 Pages)  •  565 Vues

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explication de texte texte de Nietzsche: culte du génie par vanité

Dans ce texte, tiré de l’œuvre « Humain, trop humain » Nietzsche aborde le thème du génie. Le génie est l'aptitude naturelle de l'esprit de quelqu'un qui le rend capable de concevoir, de créer des choses, des concepts d'une qualité exceptionnelle. Nietzsche nous invite à démystifier la thématique du génie, car selon sa thèse, la notion de génie reste un mythe, une illusion, une idée toute faite. Comment Nietzsche démystifier-t-il la notion de génie ? Cet extrait suit un découpage en deux partie du texte, une première partie ou le « génie » est vue comme un création de l'Homme selon l'auteur et qu'il la mystifie. Dans la seconde partie du texte Nietzsche peint la construction d'une œuvre qualifiée de « génie » et il remet en cause le peu d'ouverture que les gens ont par rapport à leur vision du génie dans le monde qui les entoures.

Pensant du bien de nous, mais ne nous attendant pas à pouvoir former seulement l'ébauche d'un tableau de Raphaël ou une scène pareille à celle d'un drame de Shakespeare, nous nous persuadons que le talent de ces choses est un miracle tout à fait démesuré, un hasard fort rare, ou, si nous avons encore des sentiments religieux, une grâce venue d'en haut. Nietzsche nous présente comme des être n'ayant pas confiance en nous « ne nous attendant pas à pouvoir former seulement l'ébauche », et donc dans l'incapacité de « former » des œuvres reconnus de tous « « tableau de Raphaël » et un « drame de Shakespeare ». De se fait il met en avant le fait que nous mystifions donc ces œuvres, du fait qu'elles nous semblent irréalisable « démesuré ». L'origine de création de l’œuvre est selon l'Homme soit le fruit d'un « hasard fort rare », ou soit que cette œuvre est un rapport avec les dieux « si nous avons encore des sentiments religieux. C'est ainsi que notre vanité, que notre amour-propre, favorise le culte du génie: car ce n'est qu'à condition d'être supposé très éloigné de nous, comme un miracle qu'il ne nous blesse pas. Ainsi cela nous satisfait de classer ces œuvres dans le « génie » selon l'auteur, de ce fait l'on ne se prend pas la tête en cherchant l'origine de création de ces œuvres, on se facilite la tache en se disant que c'est comme ça. Mais abstraction faite de ces suggestions de notre vanité, l'activité du génie ne paraît pas le moins du monde quelque chose de foncièrement différent de l'activité de l'inventeur en mécanique, du savant astronome ou historien, du maître en tactique. L'auteur met de coté notre vanité qui classe directement l’œuvre dans la catégorie de « génie », il s'attaque, lui, à la manière dont est faite l’œuvre, et il en conclue que ce n'est rien de divin ni inconnue à l'Homme. Il humanise le génie, en le reliant à des activité humaines qui ne nous sembles être « courante », comme quelque chose de simple. Toutes ces activités s'expliquent si l'on représente des hommes dont la pensée est active dans une direction unique, qui utilisent tout comme matière première, qui ne cessent d'observer diligemment leur vie intérieure et celle d'autrui qui ne se lassent pas de combiner leurs moyens. Nietzsche définit d'abord le génie ici comme la capacité de la pensée d'être "active dans une direction unique", ce qui a pour effet l'utilisation de "tout comme matière première" la matière première est présenté comme la base du génie, c'est-à-dire que c'est ce qu'il travail, ce qu'il exploite, manipule.Les hommes de génie sont des être curieux, observateurs, ils "ne cessent d'observer diligemment leur vie intérieure et celle d'autrui") et ils "ne se lassent pas de combiner leurs moyens", c'est-à-dire de mettre en œuvre tout ce qui peut servir leur pensée, ce qui fait référence à la recherche de matière première dans la continuité. Le génie ne fait rien que d'apprendre d'abord à poser des pierres, ensuite à bâtir, que de chercher toujours des matériaux et de travailler toujours à y mettre la forme. L'auteur présente le génie comme un être qui fabrique ses œuvres par étapes, il l'appuie avec le champs lexical de l'ouvrier « poser » « bâtir » « matériaux « travailler ». Son œuvre est donc une succession d'étape, il ne sait pas quel sera son œuvre final et ce n'est en aucun cas une personne qui a l'image de son œuvre en tête, en procédant méthodiquement à la construction de cette dernière. La doxa du génie serait le fait de chercher directement la finalité de l’œuvre comme l'indique la seconde partie de la phrase. Toute activité de l'homme est aussi compliquée qu'un miracle, non pas seulement celle du génie: mais aucune n'est un «miracle». Nietzsche nous indique qu'il ne faut pas croire au miracle, le génie, il le

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