Faut il craindre la morale

GUERMASSI AYMEN TG7

DM DE PHILOSOPHIE

Sujet : Faut-il craindre la morale ?

Eichmann est l’organisateur de la déportation des juifs et avait une place de fonctionnaire dans le gouvernement nazi. Lors de son jugement il utilisa comme défense l’argument qu’il ne faisait qu’accomplir son devoir de fonctionnaire. Peut-on réellement justifier l’obéissance et l’exécution de ses actes par la morale du devoir ?

D’où la question : Faut-il craindre la morale ?

La morale est ce par quoi nous pouvons régler volontairement et de manière désintéressé notre conduite selon ce qui est jugé être le bien et le mal.

Fanatisme moral : Le fanatisme moral consiste à exiger de tout homme un comportement moralement pur

Chez Kant l’idée régulatrice est une idée et non une connaissance universelle et nécessaire pour régler notre jugement dans certains domaines.

Le libre arbitre est le pouvoir de choisir sans raison, ce que j’ai fait je pouvais aussi bien ne pas le faire.

D’un côté la morale peut nous rassurer et nous sauver en se faisant aider mais d’un autre coté elle semble présenter un risque car elle peut avoir pour conséquences des dérives dangereuses et des morales arbitraires : qui profite à certains au détriment des autres. La réponse au sujet ouvre le débat suivant La morale et ses dérives sont-elles nuisibles ou bien la morale permet-elle une avancée sociale et un bon vivre ensemble ?

Pour mener ce débat et répondre au sujet, on pourrait tout d’abord se demander si la morale est indispensable ? Peut-on prouver l’existence du libre arbitre ? Quel est le fondement de la morale ? L’existence du libre arbitre n’est-elle pas une évidence ? Qui peut être tenu pour responsable ?

Se pose alors cette deuxième question : pourquoi devrions-nous craindre la morale ? Est-ce les dérives de la morale qui sont dangereuses ? La pratique de la morale doit elle est conservée ? La morale est-elle relative ou absolue ? Comment juger sans la morale ?

Peut-on prouver l’existence du libre arbitre ? L’existence du libre arbitre n’est-il qu’une illusion ? Comment juger les conduites des individus sans leur supposer un libre arbitre ?

Ce qui nous amène à la dernière question : Le libre arbitre est-il nécessaire ? Pouvons nous prendre en compte l’objection scientifique du principe de causalité et user de la morale ?

Quelles sont les dérives de la morale ? Existe-il une morale commune ?

Nous cherchons donc à répondre au sujet en suivant la suite de questions suivantes :

Peut-on se passer de la morale ?

La morale peut-elle être dangereuse ?

Mais n’est-il pas possible de conserver la pratique de la morale en prenant en compte ses objections et en évitant ses dérives ?

Intro : La morale est ce par quoi nous pouvons régler volontairement et de manière désintéressé notre conduite selon ce qui est jugé être le bien et le mal.

Transition

Peut-on se passer de la morale ?

La morale nécessite de fait le libre arbitre c’est-à-dire ce que j’ai fait je pouvais aussi bien ne pas le faire. Dès lors nous sommes responsables de nos actes car nous avons cette liberté de choix nous sommes sujets : je suis certain d’être l’origine de mes actes et pensées.

La responsabilité : être des sujets, origine de nos actions et pensées qui a pour conséquence d’être responsable de nos actes en pensées. Il faut avant tout s’assurer de savoir si la pratique de la morale peut être maintenue due au doute de l’existence du libre arbitre car difficile de prouver quelque qu’on ne voit pas et qu’on ne sent pas.

L’existence du libre arbitre n’est est-elle pas évidente ?

Le libre arbitre est la liberté de choix.

L’expérience de la liberté humaine absolue, autrement dit le libre arbitre, donc un choix relatif à aucune raison peut se constater par l’expérience : si je suis face à deux gâteaux à ma gauche et ma droite, exactement identiques réalisés par des machines et avec les mêmes ingrédients, donc rien ne change, la capacité de choix entre ces deux possibilités équivalentes fait apparaitre comme évident l’existence du libre arbitre. Je peux choisir aussi bien le gâteau de gauche que celui de droite sans qu’une quelconque raison me pousse « elle n’est poussée par aucune raison évidente d’un coté plutôt que de l’autre ».

On comprend ainsi la citation Descartes ; « La principale perfection de l’homme est d’avoir un libre arbitre » qui semble exprimer l’évidence de l’existence du libre arbitre, ainsi que son utilité, nous rendre responsable et donc nous pouvons juger, blâmer ou faire des louanges.

Cependant la thèse de Descartes suffit-elle à prouver l’existence du libre arbitre et donc de justifier l’utilisation de la morale ?

Nous avons vu que face à l’expérience absolue une liberté de choix apparait, mais bien que Descartes soit un grand penseur philosophe il semble que sa thèse manque de justification et d’arguments pour prouver.

Ce libre arbitre ne peut-il pas être abordé autrement, comme avec l’expérience de l’angoisse existentialiste ?

Sartre va comparer l’angoisse existentielle à l’expérience d’un vertige, à nouveau avec une liberté absolue de choix par l’expérience.

Pour justifier l’existence du libre arbitre Sartre utilise l’expérience du vertige ou l’Homme se comporte différemment de l’animal, ce qui montre que l’Homme possède quelque chose de plus

Simplement face au vide l’animal va reculer, jamais un animal ne se jettera dans le vide sans raison environnante, s’il n’est pas pourchassé, car son instinct de survie lui dictera sa conduite.

Or l’Homme qui peut être atteint de vertige, du a un problème d’oreille interne, ressentira la possibilité de choisir : se rapprocher ou s’éloigner du vide

Rien ne déterminera sa conduite pas même l’instinct de survie qui aura fait reculer l’animal.

Il

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