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Explication de texte de philosophie

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Par   •  4 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  2 109 Mots (9 Pages)  •  714 Vues

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Philosophie

  • Double repérage : voir copie

  • Etiquetage :
  • Le paradoxe : L’homme doit directement publier des théories qui sont justes mêmes en quantités limitées plutôt que d’en créer un grand nombre et de les diffuser pour ensuite les voir si elles sont justes. En effet, il semble naturel de vérifier ses théories afin de savoir si elles sont justes avant de les diffuser en premier et de confirmer qu’après si les théories sont correctes.
  • Les tests : Ici, pour que les théories sont considérées comme justes, celles-ci doivent appliquées quotidiennement afin de savoir si elles sont valables dans toutes les conditions donc si elles sont universelles.

Dans le cas contraire, si les théories échouent aux tests alors celles-ci sont rejetées car elles sont fausses.

  • La vérité formelle : On peut dire que ce texte l’auteur fait référence à la vérité formelle. En effet, Karl Popper affirme qu’il faut sans cesse remettre en cause l’authenticité des théories en les soumettant quotidiennement à des tests.

Cette état d’esprit correspond au fondement même de la vérité formelle.

  • Première identification :
  • Thème : hypothèse, la vérité formelle, absolue ?
  • Objectif : sélection des théories qui sont universelles

  • Etapes :         
  • Choix des hypothèses/théorie
  • Ces tentatives d’élimination ne paraissent-elles pas comme un paradoxe ?
  • Importance de tester les théories
  • Objectif de la sélection
  • Thèse :
  • Problématisation :
  • Question :
  • Problème :
  • Enjeux : conséquences dans le domaine scientifique

Introduction :

Karl Popper propose dans ce texte extrait de Misère de l’historicisme une réflexion à propos de la démarcation entre ce qui relève de la science et ce qui est « non-science ». Mais quel est le critère permettent de distinguer une théorie scientifique d’une théorie qui ne l’est pas ? Pour comprendre ce problème, il faut savoir que toutes les sciences (à l'exception des mathématiques et de la logique qui sont des constructions déductives sur des bases qu'elles choisissent arbitrairement) sont basées sur l’observation du monde. Comme cette observation est par nature partielle, la seule approche possible consiste à tirer des lois générales de ces observations (remarquons d’ailleurs que c'est l'approche générale et fondamentale de tout organisme vivant qui apprend de son milieu). Si cette démarche permet d'avancer, elle ne garantit en aucun cas la justesse des conclusions. Pour Popper, il faut donc prendre au sérieux l'analyse qui montre l'invalidité fréquente de l'induction.

L’enjeu est ici de savoir comment faire pour arriver vers des théories qui se rapprochent le plus possible de la réalité. Pour Popper, la science se doit de fonctionner de manière déductive, allant du général de la théorie au particulier du fait empirique. Ainsi, elle devrait procéder en trois temps : théorie, déduction de conséquences, expérience pouvant réfuter la théorie.

Développement :

Tout d’abord, au début de sa réflexion, Popper commence par une affirmation. Celle-ci affirme que c’est seulement après un grand nombre d’essai, de mise en situation que l’on va pouvoir adopter les théories qui sont justes. Pour que les théories soient considérées comme justes, celles-ci doivent appliquées quotidiennement afin de savoir si elles sont valables dans toutes les conditions possibles. Cette loi sera alors dite universelle. Cependant, dans le cas où cette théorie ne peut pas être appliquée dans toutes les situations nécessaires c’est-à-dire qu’elle présente des exceptions, celle-ci est forcément fausse et ne peut donc pas être utilisée. On voit donc qu’il s’agit de déduire d’une hypothèse ou d’une théorie des prédictions susceptibles d’être testées dans l’expérimentation. Si la théorie ne résiste pas on pourra alors la qualifiée de falsifiée par l’expérience. Si elle passe le test avec succès elle sera considérée provisoirement comme admissible, mais provisoirement seulement car rien n’empêche qu’elle n’échoue à un test ultérieur. Karl Popper qualifie ainsi cet évènement de « sélection ». Ces nombreux « tests » ont pour seuls but de de vérifier et de confirmer une hypothèse. En effet, quand on test une théorie on a déjà en tête ce qui va se passer pendant l’expérience.

Puis, Popper explique cet évènement n’est pas sans contrecoup.

Ensuite, Karl Popper assure que cette sélection peut être constatée comme une contradiction. En effet, l’homme doit directement publier des théories qui sont justes mêmes en quantités limitées plutôt que d’en créer un grand nombre et de les diffuser pour ensuite constater si elles sont justes. En effet, il semble tout naturel de vérifier ses théories afin de savoir si elles sont justes avant de les diffuser en premier et de confirmer que seulement après si ces mêmes théories sont correctes. Aussi, l’auteur certifie que nous devons créer les théories les plus justes et précises possibles avant qu’on les expérimentent le plus possibles. Si ces théories réussissent à traverser toutes les batteries de tests mêmes les plus difficiles alors on pourra déterminer si la théorie en question est valable. De surcroît, le fait de vouloir créer de nouvelles théories et donc leurs solutions adéquates peuvent donner naissance à de nouveaux problèmes.

Après, Karl Popper atteste que les exemples n’ont pas trop d’importances car on doit sans cesse remettre en cause cette théorie. Quand on fait des exemples, on part du principe que la théorie est totalement juste. Cependant ce ne doit pas être le cas puisque l’on doit constamment chercher à réfuter toutes les théories.

Aussi, Popper propose un critère qu'il juge plus pertinent que la vérification pour juger de la validité d'une théorie : « la réfutation ». Selon ce critère, l'observation d'un seul fait ne corroborant pas la théorie, réfute celle-ci. Notons bien que cela sous-entend une universalité de la théorie en cause. Concrètement, cela signifie qu’une théorie doit être valable partout et pour tout le monde c’est-à-dire qu’elle soit valable dans tous les cas. Aussi, si on admet ce dernier aspect, s’il existe ne serait-ce qu’un seul fait qui contrevient à la théorie, alors celle-ci est nécessairement fausse. Une connaissance qui donne cette possibilité de réfutation peut être considérée comme scientifique, car elle donne la possibilité d'un contrôle de sa validité très puissant. Le fait de vouloir toujours remettre en cause l’authenticité des théories en les soumettant quotidiennement à des tests correspond au fondement même de la vérité formelle. Il s’agit, en effet de l’aboutissement final de toutes les sciences.

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