Explication de texte de ffreud

Explication du texte de Freud. «Malaise dans la civilisation» p106-107

Dans ce texte, Freud, explique que dans nos sociétés civilisées, l’homme, de par sa culture, n’a eu de cesse de dominer la nature par volonté d’atteindre le bonheur. L’accroissement de plus en plus rapide des progrès techniques rend-t-il vraiment plus heureux ou n’est ce qu’une illusion ? Ces progrès sont indéniablement utiles, multiples et ont apporté une fierté indiscutable à l’homme, mais ont-ils apporté réellement ce que l’on en attendait, à savoir nous rendre pleinement heureux. Cette civilisation qui, a amoindrie la nature, a compris que ces progrès techniques ne suffisaient pas. L’homme, en quête du bonheur, cherche ce qui détermine celui-ci, d’où le titre du texte « malaise »

Au début de son texte, Freud évoque le progrès de la civilisation humaine. Il dit ligne 4 : « Les caractères de ces progrès sont si connus que l’énumération en est superflue. ». Le développement des techniques a amélioré les conditions de vie de l’homme. Il facilite la vie de l’homme. L’objet technique le fascine et le fait se sentir puissant, il en existe tellement de réalisable. Par exemple, l’homme a en effet un travail moins rude car la machine le remplace. L’homme est fier et il a raison, car ces progrès sont indéniables (médecin, robotique..). Le fait que le but n’ait pas été atteint n’empêche pas l’homme de rester fier de ses innovations. Certains ont pensé que ce progrès, cette technique pourrait permettre d’atteindre le bonheur car elle supprimerait tous les désagréments liés au travail. Les ingénieurs repoussent les limites des connaissances car ils sont persuadés d’atteindre ainsi le bonheur absolu, bien sûr, il s’agit d’un vecteur et les limites se repoussent à l’infini ce qui rend la quête du bonheur absolu presque inaccessible.

Mais attention, ces progrès techniques sont parfois si importants que nous cherchons à les maitriser. Il faut que leurs soient positifs or, ce n’est pas toujours et malheureusement le cas. Rappelons-nous au XVIIIème siècle du Taylorisme avec son grand nombre de licenciement. Adage dit « le bonheur des uns fait le malheur des autres ».  Pire encore mais bien réel, les armes de guerre comme les obus ou l’arme nucléaire qui est une technique très mal maitrisé et toutes celles qui tournent autour, même via Internet qui insuffle la peur par vidéo, les guerres constamment fléau de l’humanité. Donc, l’homme est fasciné par la technique par exemple, lors de la création du nucléaire, personne n’aurait pu prévoir les problèmes et les dangers entrainés, notamment pour le berceau de notre humanité qui est, aujourd’hui menacé, notamment à cause de l’utilisation du nucléaire.

Comme Freud le dit ligne 10 : « On devrait se contenter de conclure que la domination de la nature n’est pas la seule condition du bonheur. Pas plus qu’elle n’est le but unique de l’œuvre civilisatrice. ».  La domination de la nature implique une concurrence qui ne devrait pas conduire au bonheur, car il y a d’autre moyen d’accéder au bonheur comme le dit d’ailleurs Freud, notamment par la religion pour certains, le travail accomplis ou l’amour qui est le moyen le plus rapide d’y accéder. Le point de vue selon Freud doit être modifié. La technique ne va pas apporter à elle seule le bonheur recherché par les humains, elle ne sera qu’un simple vecteur sur le chemin de l’accession au bonheur tant recherché. Le vrai but de la technique est la domination de la nature. Et cela conduit l’homme à réfléchir sur les raisons du bonheur et à nous interroger sur le rapport entre le progrès des techniques et du bonheur car malgré les progrès effectué par l’espèce humaine depuis Adam et Eve, c’est-à-dire sa création, le bonheur n’est toujours pas atteint.

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