Explication de texte - Sarthe "Les mots"

Le mot langage vient du latin lingua, qui désigne la langue en tant que système particulier de mots, un ensemble linguistique fixé dans une société donnée, un produit social mais tout aussi bien en tant que parole. La notion de langage se définit comme une fonction générale de communication. Il est cette faculté d’exprimer verbalement sa pensée. L’extension du terme est grande puisqu’il en est venu à désigner tout système de communication et de signes. On parle ainsi de l’art comme d’un langage, de la logique comme d’un langage formel ou encore d’un langage informatique, dans tous les cas, il s’agit d’insister sur le fait que le langage est le support qui permet de transmettre une information.

Dans ce texte, Sartre s’attaque à un problème classique : Le langage doit être de plus en plus affiné pour tenter une meilleure expression de ce qu'on ressent, car toute chose a besoin pour exister, d'être nommé. Sa réponse constitue par conséquent la thèse de cet extrait de son oeuvre autobiographique « Les mots » : Le langage ne traduit jamais exactement les sentiments.

Un découpage du texte en deux parties s’impose. De la première à la huitième ligne, exposer sa thèse selon laquelle l’auteur affirme que les mots sont approximatifs et peuvent être complétés par un symbole, et que le langage réduit notre pensée. Il prend ensuite le soin d’expliquer et justifier sa thèse

Afin de débuter, Sartre, énonce sa thèse de la ligne une à la ligne huit grâce à l’expression suivante « le mot «amour» ou tel autre ne rend pas compte de tel sentiment ». Sartre exprime donc son idée selon laquelle il n'est pas possible pour l'Homme d'exprimer ce qu'il pense vraiment, que la parole qui désigne l'acte individuel par lequel s'exerce la fonction du langage n'est pas à la hauteur de la pensée des Hommes, bien trop compliquée pour le langage. Aussi, sa thèse repose alors sur une analogie dun mot « amour », qu’il utilise à titre d’illustration, qui illustre donc la complexité des sentiments d’un homme, aux même titre que le sont ses sentiments.

Sartre continue sa thèse à la ligne deux et trois, dans laquelle il prend soin par la suite de la ligne trois à six, de faire la distinction entre deux de ses visions car il use de l’expression « A la fois » qui désigne un lien entre ces deux visions.

Sartre nous explique donc des lignes trois à cinq sa première vision, dans laquelle il énonce qu'un « rien » n'a pas forcément un nom, que ce rien se doit dans un premier temps d’être un rien, d’être lui-même. Si ce « rien » ne peut alors se voir recevoir un nom, c’est parce que la notion de rien, est complexe et large de sens, voire trop complexe

pour la notion de langage, que Sartre affecte de « carence du langage » à la ligne cinq. Il affirme donc que le langage réduit notre pensée.

Selon Sartre, le simple fait de nominer qu’il emploie avec le mot « nomination » à la ligne cinq est un « art », ainsi, il est donc possible de nommer un rien, seulement respecter « une exigence » (ligne 6), par là, il exprime le fait qu’une phrase dite, se doit d’être la réalité de la pensée qu’elle représente.

Sartre expose alors sa thèse des lignes une à huit, par laquelle il affirme que le langage est essentiel mais cependant amaigrit pour l’immense pensée humaine. Le langage réduit donc notre pensée, ce qu’il explique dans une de ces deux visions.

Sartre débute donc l’explication de sa thèse et pose un exemple qu’il personnifie à la ligne huit, « le sentiment parle » désigne un sentiment qui aurait alors la faculté de parole et serait donc réel. Toutefois, le sentiment est une notion bien complexe pour l’Homme, Sartre juge le sentiment

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