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Explication de texte

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Par   •  24 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  1 866 Mots (8 Pages)  •  643 Vues

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Ce texte est un extrait du livre « l’imprescriptible. Pardonner ? Dans l’honneur et la dignité ». Il a été écrit par Vladimir Jankélévitch qui est un philosophe et musicologue français, mais aussi un ancien combattant de la seconde Guerre Mondiale. Son œuvre L’Imprescriptible est divisé en deux textes : Pardonner ? et Dans l’honneur et la dignité. Ils sont parus respectivement en 1971 et 1948 et tentent de maintenir « jusqu’à la fin du monde » le deuil de toutes les victimes du nazisme, déportés ou résistants. Le thème principal de ce texte est la mémoire. D’après Jankélévitch, nous sommes là pour empêcher le passé de tomber dans l’oubli et dans l’amnésie qui serait une honte. Il a écrit cette œuvre pour parler de toutes les personnes qui se sont battues pour leur pays et nous mettre en garde afin de ne pas les oublier. Dans un premier temps, de la ligne 1 à la ligne 9, l’auteur ressasse le passé afin que nous nous rendions compte. De plus, de la ligne 9 à la fin du texte, l’auteur vient pointer du doigt les personnes qui oublient le passé en les dénonçant.

Dans une première partie du texte, Jankélévitch va essayer de nous sensibiliser sur les histoires du passé. Le passé représente ce qui a été, précédant un moment donné ou encore ce qui s’est passé. Tout d’abord l’auteur commence par un mot fort : « incombe » qui signifie être imposé, ou en d’autres termes, revenir à quelqu’un ou quelque chose. Il montre dès la première phrase que quelque chose nous appartient et ainsi, que nous avons des responsabilités. La responsabilité est l’obligation ou la nécessité morale de répondre, de se porter garant de ses actions ou de celles d’autres. Il dénonce le fait que l’avenir du passé nous appartient, comme si, seulement grâce à nos choix nous décidions comment pourrait évoluer les mémoires du passé. La mémoire est la faculté de conserver et de rappeler des choses passées. Ensuite l’auteur énumère les différents crimes commis dans le passé durant la seconde Guerre Mondiale. Ainsi grâce à cette énumération, il cherche à nous sensibiliser afin que nous puissions nous rendre compte des atrocités commises. Il nous impose alors la responsabilité des crimes commis en nous pointant tous du doigt. Pour lui, tous les êtres humains sont concernés par le passé et nous ne devons pas le négliger. Jankélévitch utilise ensuite la forme interrogative vous prouver qu’il a raison. Il veut ainsi poser une question rhétorique. Il pose la question en n’attendant aucune réponse car il la connait lui-même. Il donne l’exemple à tous d’en parler, pour que nous le lisions, que nous nous rappelions et que nous en parlions. Le but final de sa question rhétorique est que nous lui donnions raison pour que, nous tous, nous en parlions comme lui le fait. Afin d’étayer sa thèse et d’insister sur sa question, il pose une autre question rhétorique. Grâce à celle-ci il va pouvoir insister son argumentation. Effectivement, cette deuxième question sert une fois de plus à lui donner raison car nous n’avons pas vraiment de réponses. Je dis « pas vraiment » car dans les faits son argumentation est contestable. En effet, des choses ont été mises en place pour la mémoire de la guerre ; comme par exemple de grands musées, des lieux de mémoires, ou encore certaines commémorations, etc... Par ailleurs, lors de la Guerre de nombreux criminels ont été arrêtés, cependant ce n’est qu’une minorité contrairement au réel nombre de meurtriers responsables de crimes. En d’autres termes, à l’époque de la Guerre, tous les moyens n’ont pas été mis en œuvre pour retrouver tous les criminels de guerre, c’est pourquoi un grand nombre d’entre eux n’ont jamais été arrêtés. Toutefois, en 1968, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité deviennent imprescriptibles. C’est-à-dire que les meurtriers de ces crimes seront à jamais poursuivis et pourront être condamnés même des dizaines d’années après. Cette loi a permis à de nombreux grands criminels d’être retrouvés surtout dans les années 90 par exemple. Jankélévitch utilise la notion de « amnistie » car certains criminels de Guerre jamais retrouvés ont été suspendus de leurs sanctions. De plus, étant donné que les victimes de la guerre n’ont pas été vengée nous devons être là pour en parler, pour dénoncer et donc pour les venger. Tandis que si nous arrêtons d’en parler et de l’apprendre aux futures générations, nous cesserions de leur donner de l’importance et du courage pour affronter la vie actuelle, ce qui pourrait leur être fatal. En effet, sans le courage que toutes les personnes leur donnent en pensant à eux, en les remerciant, en les aidant, ils seraient dans l’incapacité de continuer à vivre car ils y seraient bien trop sensibles. En d’autres termes, nous leur donnerions une seconde mort en plus d’un délit moral. Tous les efforts fournis par les autres personnes auparavant pour entretenir le souvenir de la guerre seraient réduits à néant. C’est pourquoi Jankélévitch met en avant cet aspect-là pour nous inciter à faire l’inverse. Mais il utilise une fois de plus une énumération pour également nous sensibiliser et pour que nous poussions nous rendre compte plus facilement. Jankélévitch met aussi en avant le coté moral en utilisant un terme fort qui est « les morts ». Aussi, nous voulons tous avoir la conscience tranquille, c’est pourquoi, si nous ne respectons pas ce qu’il nous dit et si nous ne leur sommes pas fidèles, nous culpabiliserions, et nous n’aurions donc pas la conscience tranquille. Ainsi, nous leur devons fidélité pour notre conscience personnelle, mais également et surtout

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