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Etude de doc russel

Dissertation : Etude de doc russel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 009 Mots (5 Pages)  •  595 Vues

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Julie CORNET TS8                                                               18.10.2018

DM de philosophie : Explication de texte

Russel, 1872-1970, Problèmes de philosophie, 1912, Oxford

    A notre époque, une majorité qualifie la philosophie d’inutile et n’y porte donc aucun intérêt. Pour eux, ne se basant seulement sur des concepts et non sur des faits réels, elle serait donc incertaine. Dans les Problèmes de philosophie, Bertrand Russel s’oppose à cette majorité en exprimant la thèse inverse. Dans cet extrait plus précisément, Russel présente l’incertitude de la philosophie qui dérange tant, comme étant ce qui fait sa richesse. Nous pouvons donc nous demander comment cette majorité vivant sans philosophie traverse l’existence et que se passe-t-il lorsque nous tentons de nous essayer à une réflexion philosophique. Pour tacher de répondre, nous étudierons cet extrait de manière linéaire, en commençant dans un premier temps par voir la situation de cette majorité réticente et non philosophe, puis nous nous pencherons sur les apports de la philosophie.


    Dans une première partie, nous nous intéresserons donc à la façon dont vit l'individu qui n'a que faire de la philosophie.

  Tout d'abord, Russel profite de la première phrase de ce texte pour exposer sa thèse selon laquelle "La valeur de la philosophie doit être cherchée pour une bonne part dans son incertitude même". Ici, il valorise l’attitude de recherche de la vérité à la vérité et au savoir lui-même. Pour appuyer sa thèse, Russel prend l’exemple de celui qui ne fait pas de philosophie et qui donc, selon lui, « traverse l’existence ». Cet individu serait submergé et dirigé par les préjugés de la société que Russel nomme « sens commun ». Cet individu est victime de ces croyances puisque que Russel dit de ces idées qu’elles se seraient « développées en lui sans la coopération et le consentement de sa raison ». Ces convictions dont il est victime détruiraient donc sa vision du monde qui l’entoure en l’enfermant dans celui créé par ces croyances puisque le monde devient pour lui « précis, fini, évident ».

  Lorsque Russel dit que « les objets habituels ne lui posent aucune question », il exprime le fait que l’individu, ne voulant pas philosopher, ne cherche pas à se poser des problèmes. Pour cette personne, le monde a tendance à être limité, borné. Donc, elle n’évolue pas et le monde évolue sans elle. Pour elle, le monde a des caractéristiques précises c’est-à-dire que chaque chose y est déterminée. Donc, la construction du monde est achevée. Il n’y a plus rien à accomplir, chaque chose ayant déjà été menée à son terme, tout est figé.

  Enfin Russel dit que pour cet individu « les possibilités non familières sont dédaigneusement rejetées ». En effet, les occasions peu habituelles de susciter quelque chose chez lui sont repoussées. Il refuse de se remettre en cause et ne tient pas compte des interrogations des autres. Une personne de ce genre n’admet pas que l’on puisse se poser des questions sur des choses banales et rejette la pensée des autres.

Ainsi, l’individu qui ne tente pas de philosopher se laisse donc emprisonné dans la facilité à suivre la société et en quelques sortes, à admettre les vérités créées par celle-ci, qui lui conviennent et l’empêchent de penser par lui-même.

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