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Etude doc conférence Bandung

Étude de cas : Etude doc conférence Bandung. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2020  •  Étude de cas  •  770 Mots (4 Pages)  •  398 Vues

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En 1955, la conférence de Bandung instaure une nouvelle coopération entre La République Populaire de Chine (proclamée en 1949) et 28 autres pays d’Afrique et d’Asie . C’est ainsi que dans les années 60, lors de la décolonisation de nombreux pays africains, la RPC noue des relations diplomatiques avec ces nouvelles nations dans le but ensuite de bénéficier d’avantages politiques et économiques. Cette coopération s’illustre depuis les années 2000 par la hausse des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique , par la présence chinoise sur ce continent mais également par le développement des aménagements mis en place en Afrique par la Chine.

Ainsi, dans cet extrait d’ Atlas de l’Afrique : un continent émergent? Dubresson ,Magrin et Ninot mettent en lumière les investissements chinois en Afrique.

Quels sont alors les moyens mis en place par la Chine pour bénéficier des nombreuses richesses naturelles du continent africain?

Si ces dernières décennies ont permit d’observer l’augmentation des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique, le renforcement de la présence chinoise sur le continent, ainsi que la mise en place d’aménagements sont également la preuve de la hausse des investissements chinois sur le continent africain.

Depuis l’an 2000, les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique n’ont cessés d’augmenter.

C’est ainsi qu’en 2013 la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique. En réalité, dès la fin du 20ème siècle, est établi une nouvelle relation sino-africaine dans un premier temps exclusivement politique, puis ,de plus en plus , commerciale. Ces échanges commerciaux qui s’intensifient depuis le début du 21ème siècle, sont le résultat du boom économique que la Chine a connu à la même période. Cet essor repose particulièrement sur les matières premières nécessaires a sa croissance en tant qu’« usine du monde ». Ces dernières, très présentes dans le continent africain, sont ,grâce notamment aux accords sino-africains, proposées à la Chine à un tarif plus qu’interessant.

Comme le pétrole, par exemple qui permet, a l’Angola d’arriver « en deuxième position [des pays qui commerce le plus avec la Chine] avec une valeur cumulée entre 10 et 25 % » (document)

Ces investissements chinois sur le continent Africain s’explique également par l’importante présence chinoise sur ce continent.

La Chine ne fait donc pas que commercer avec l’Afrique: elle s’y installe également, par le biais notamment d’implantation d’entreprises. Ces entreprises peuvent ensuite mieux utiliser les ressources africaines. Car le manque de moyens mis en place pour l’éducation par exemple ou la « fuite des élites » vers l’occident peuvent être la cause d’une incapacité d’utiliser ces richesses.

Ainsi on recense en 2013, 2000 entreprises chinoises implantées dans le continent. Mais ces implantations sont inégalement repartis sur le territoire chinois : « Les investissements se concentrent dans les pays les mieux

dotés en matières premières (Angola, Algérie, RDC) et ceux ayant un grand marché intérieur

(Nigeria,

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