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Dissertation sur le bonheur

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Par   •  27 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 094 Mots (5 Pages)  •  646 Vues

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Rosalie Roy

Sciences humaines

groupe 03722

La question du bonheur

Dissertation finale présentée à

M. Daniel Delorme

Département de philosophie

pour le cours

L’être humain

Cégep de Sherbrooke

21 décembre 2017

Le bonheur est un sujet qu’on ne peut éviter quand vient le temps de parler de philosophie. Il a été abordé par Aristote, Socrate, Platon, Sartre et plusieurs autres grands philosophes. Ceux-ci ont essayé d’expliquer le bonheur de biens des façons comme par exemple par le désir, l’espérance, l’amour, l’argent et le bonheur en acte. L’objectif de ce travail est de présenter mon opinion à savoir si Platon, Pascal, Schopenhauer et Sartre qui associent le bonheur avec l’espérance ont raison de faire cette association ou de confondre désir et espérance. Tout cela, en me basant sur la position et le livre d’André Comte-Sponville soit : « Le bonheur désespérément ». En lisant davantage sur le sujet, j’ai pu me forger une opinion qui répond à cette interrogation. Je crois qu’il y a en effet, une distinction à faire entre le désir et l’espérance et donc, ils n’ont pas raison de faire une telle association. Dans le texte suivant, je prendrai le temps d’expliquer la pensée de ces philosophes et celle de Compte-Sponville face au bonheur tout en émettant mon point de vu.

Tout d’abord, ceux qui associent le bonheur à l’espérance oublient l’importance de la joie et du plaisir. Ces deux choses sont présentes lorsqu’on désire ce qu’on a, ce qu’on fait, lorsqu’on vit le moment présent, et alors, la joie et le plaisir sont perçu lorsqu’on désire ce qui ne manque pas. Cependant, Platon croyait qu’on ne pouvait désirer que ce qui n’est pas maintenant et présent, donc ce qui nous manque. Schopenhauer pensait la même chose. Tu ne peux être heureux que lorsque tu désires ce que tu ne possèdes pas, autant au niveau de l’amour, des sentiments, que de biens matériaux. Je crois fortement que Platon, Pascal et plusieurs autres, font confusion avec le désir et l’espérance du futur avec ce qui se produira demain. Selon Platon, « une espérance, c’est un désir qui porte sur ce qu’on a pas ou sur ce qui n’est pas, autrement dit un désir qui manque de son objet. » (Comte-Sponville, 2016, p.35-36) Ce qui nous ramène à la différence entre désir et espérance. L’espérance est basée sur l’avenir, mais pas toujours et c’est ce que Comte-Sponville tente de démontrer à l’aide de certains exemples et définitions.

André Comte-Sponville, dans son livre Le bonheur désespérément, oppose sa théorie à celle de Platon, Pascal, Schopenhauer et Sartre selon quoi désir et espérance s’associent et que tu ne peux être heureux que lorsque tu désires ce qui ne manque pas, que tu aimes ce qui est, présentement et que tu le désires pleinement. C’est à ce moment que Comte-Sponville fait la différence subtile entre le désir et l’espérance. Le désir, c’est vouloir quelque chose qui dépend de vous, de vos choix. Vous faites volontairement les choses, car c’est ainsi que vous le désirer et c’est chose ne manque pas. Le désir, selon Aristote était la force motrice. Ce qui nous pousse à poser les gestes et faire les actions que nous faisons pour notre rendre à un but. Comte-Sponville est convaincu que c’est pour cette raison que nous pouvons être heureux et, il appel ceci le bonheur en acte. L’espérance selon ce philosophe est un désir mais l’inverse n’est pas vrai, c’est-à-dire que le désir n’est pas une espérance. Il explique en trois caractéristiques. Tout d’abord, il prend bien le temps de mentionner que oui, l’espérance peut porter sur l’avenir mais ce n’est pas toujours le cas. Par contre, nous n’avons jouissance effective face à l’avenir. On désire sans jouir et c’est ce qui fait l’espérance. Il croit aussi que l’espérance peut être sur le présent et le passé. On espère ce que l’on ne sait pas, et du coup, lorsqu’on sait, ce n’est plus une espérance. C’est pourquoi, désir n’égale pas espérance comme pouvait le penser Sartre ou Platon. Le désir dépend de nous alors que l’espérance non. Comte-Sponville disait donc : « Espérer, c’est désirer sans jouir; espérer, c’est désirer sans savoir. Je peux ajouter : espérer, c’est désirer sans pouvoir. Mises bout à bout, ces trois caractéristiques de l’espérance aboutissent à une définition. Qu’est-ce que l’espérance? C’est un désir qui porte sur ce qu’on n’a pas (un manque), dont on ignore s’il est ou s’il sera satisfait, enfin dont la satisfaction ne dépend pas de nous : espérer, c’est désirer sans jouir, sans savoir, sans pouvoir. » (Comte-Sponville, 2016, p.40) Cet extrait du livre résume très bien ce que j’explique depuis le tout début. L’espérance est directement liée à une crainte. Ainsi, il finit par dire que le bonheur lorsque nous n’avons plus rien à espérer.

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