Dissertation bonheur

CÉGEP DE GRANBY

DÉPARTEMENT DE PHILOSOPHIE

Philosophie et rationalité

340-101-MQ

Texte argumentatif

Le bonheur : Marchandise ou quête métaphysique

Travail présenté à

Madame Anna Katia Tremblay

Par

Tristan Belliveau

Groupe : 02

Le 22 février 2018

Question 2

(SA) Depuis bien longtemps, l’être humain cherche à être heureux. Aujourd’hui, dans la société dans laquelle nous vivons, la surconsommation est présente dans la vie de beaucoup de gens, et plusieurs d’entre eux croient que c’est la clé à l’atteinte du bonheur. (Q) La consommation est-elle véritablement la solution au désagrément humain? (T1) D’un côté, comme la croyance populaire le dit, posséder une énorme quantité de biens permettrait de remplir le vide présent. (T2) D’un autre côté, selon les philosophes, pour être heureux, il faudrait être satisfait de ce que nous possédons et accepter toutes circonstances des sphères de notre vie. (TH) Dans cette dissertation, le thème abordé sera donc, le bonheur.  

(A1) Tout d'abord, selon la croyance populaire, avoir un grand nombre de biens comblerait le vide de l’existence. Le vide existentiel se manifeste surtout par un état d’ennui.  (R1) Aujourd’hui, dans le monde dans lequel nous vivons, il est facile d'obtenir un certain bonheur et du plaisir à l’aide de divertissements ou bien d’objets matériels. Les objets en lien avec la technologie, les vêtements ou bien la restauration sont des exemples de trucs qui sont à la disposition de tous et qui retirent facilement l’état d’ennui de bien des gens. La consommation joue donc un rôle sur les besoins fondamentaux secondaires de l’être humain : l’appartenance, l’estime et la réalisation. L’accomplissement d’actions intentionnelles (qui est une composante fondamentale du bonheur) fait ressentir état de bonheur à l’individu, lorsque celui-ci comble l’un des besoins que lui a fait susciter le monde dans lequel il vit. Que ce besoin ait été construit de toutes pièces, le fait qu’il soit très populaire auprès d’une multitude de personnes suffit à en faire une envie irrésistible, peu importe les mentalités, les personnalités et le rapport à l’argent. (F1) Lorsque la nouvelle télévision 3D de chez Sony fait son apparition, toutes les personnes qui possèdent l’immense télévision plasma HD qui est sortie un an auparavant veulent se procurer la plus récente, même si celles-ci (les personnes) sont pleinement satisfaites de la télévision qu’elles ont présentement. Dans le monde d’aujourd’hui, nos besoins primaires (boire, manger, être en sécurité) sont généralement remplis, mais malgré cela, chaque nouveau produit procure un effet de bonheur et de bien-être qui comble un vide qui n’existait pas quelques mois plus tôt.

(A2) Ensuite, selon les philosophes, il faudrait se contenter de ce que nous avons (être satisfait) afin d’être heureux. La consommation de biens ne serait donc pas la solution pour que l’être l’humain soit heureux. (R2) Par conséquent, consommer n’aide pas à se débarrasser des problèmes. Il ne fait que nous (gens de la société) épuiser et nous appauvrir. Consommer ne rend donc, pas plus heureux. (F2) « Seulement, vous l’avez remarqué aussi bien que moi, il ne suffit pas d’avoir tout pour être heureux… pour l’être en effet. Qu’est-ce que qui nous manque pour être heureux, quand on a tout pour l’être et qu’on ne l’est pas ? Il nous manque la sagesse », dit André Comte-Sponville. Cette citation émise par André Comte-Sponville signifie que si l’être humain fait preuve de modération et agit comme un être raisonnable, la quête du bonheur sera accomplie. La consommation de biens n’est donc pas la solution pour atteindre le bonheur, mais bien la sagesse. De plus, ce philosophe mentionne aussi ceci : « Comme être heureux, ce n’est pas avoir ce qu’on désirait, mais avoir ce qu’on désire, cela ne peut jamais arriver (puisqu’on ne désire, encore une fois, que ce qu’on n’a pas) ». Cela signifie que l’être humain ne peut (logiquement) jamais être heureux. Bref, sans un état d’esprit intérieur adapté et sans une grande force intérieure capable de rendre heureux indépendamment du reste, le bonheur est impossible.

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