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D'où nos sens proviennent-ils? Commentaire de Texte de Laibniz

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Par   •  15 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  649 Mots (3 Pages)  •  714 Vues

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Les sens sont la fonction de l’esprit nous mettant en relation avec les réalités du monde sans y apporter le moindre jugement. Dans ce texte, extrait du préface aux Nouveaux essais sur l’entendement humain, Leibniz, grand philosophe du XVIIe siècle, s’interroge sur les fondements de la connaissance. D’après lui, l’expérience sensible est une explication possible de la connaissance. Son point de vue est contesté par les adeptes de l’Empirismes, parmi eux, John Locke, qui pensent que la source de toute connaissance est non pas l’esprit humain, mais bien l’action du monde extérieur sur nous, c’est-à-dire que la connaissance tient sa légitimité par la vérification expérimentale et non pas la démonstration rationnelle. Le texte peut être scindé en trois parties. La première phrase, qui va constituer la première partie de notre explication, est la thèse de l’auteur : il nous y dit que les sens ne sont pas suffisants pour nous fournir nos connaissances, ils ne nous fournissent que des exemples. La deuxième phrase est ce qui constituera la deuxième partie de notre réflexion, il nous informe que l’on ne peut pas être certains de l’arrivée d’un événement même si ce dernier est arrivé plusieurs centaines, voire milliers ou encore millions de fois. La troisième partie est la troisième phrase, Leibniz dit qu’il existe cependant des choses qui ne dépendent pas des exemples sensibles, il finit par partiellement réfuter sa thèse.

D’où nos sens nous proviennent-ils ?

Leibniz commence par introduire le premier argument de sa problématique philosophique par ‘’ les sens ‘’, ici dans le sens premier, précédemment défini, pour situer directement le sujet. Il met l’accent ensuite sur la nécessité (est nécessaire ce qui est indispensable) des sens tout en montrant qu’ils ne sont pas suffisants « les sens ne donnent jamais que des exemples ». Ces exemples ne sont que des vérités individuelles, c’est-à-dire que ce qui arrive aujourd’hui, n’arrivera pas forcément demain, même s’il est déjà arrive une multitude de fois, nous pouvons prendre l’exemple du lever du soleil : malgré que cet événement s’est passé tous les jours précédents, cela ne veut pas forcément dire qu’il va se passer de même le jour suivant.

L’auteur est conscient que les sens sont propres à chaque individu et donc chaque individu interprète ce qu’il reçoit à travers les sens à sa manière. Ce qui remet en doute ce que la quasi-totalité des êtres humains ressentent, mais aussi l'induction et exemples qui sont inutiles sans les sens comme expliqué précédemment. Car même si l'être humain est riche en expérience, chaque connaissance est unique et donc différente, ce qui en fait une vérité particulière, comme l'illustre Leibniz par cette phrase « Il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même ». Ce qui nous renvoie à l'objectivité controversée de l'Homme de part sa faculté à être unique.

Après cette réflexion, Leibniz utilise alors l'unique science qui n’utilise pas ce que l’humain ressent et qui ne se réfère pas aux exemples, mais par une suite de démonstration et de déduction objective. Ce sont les mathématiques pures. Elles sont dites pures car ce sont des vérités nécessaires, universelles (qui s'expriment sans autres possibilités

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