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Cours de philosophie sur la religion.

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Par   •  22 Décembre 2016  •  Cours  •  1 301 Mots (6 Pages)  •  1 205 Vues

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Chap. 3: La religion

À premier abord, problématiques que l’on peut se poser à propos de la science :

- Un scientifique peut-il croire?

- La religion est-elle inutile?

- Raison et foi s’opposent-t-elles?

- La religion est-elle une source de violence?

- La croyance est-elle individuelle?

- Peut-on régir l’État avec la religion?

- Peut-on prétendre connaître Dieu?

- Croire en la science est-ce une forme de religion?

- Existe-t-il un esprit religieux hors des religions reconnues?

- L’Homme a-t-il besoin de croire?

- La laïcité permet-elle de protéger ou empêcher les religions?

- Vivre avec ou sans pratiques et croyances religieuses, est-ce vraiment différent?

I/ Rationalité et croyance

Compatibilité de la rationalité scientifique (raison appliquée au réel) et philosophie avec les croyances religieuses (touchent à l’invisible, l’infini, ce qui dépasse l’expérience humaine)

XVIIe : Descartes, Pascal, Galilée => D’après eu Dieu est l’idée de l’infini, de l’immatériel.

Science est parfaitement compatible avec l’idée d’une intelligence divine.

Descartes propose même une démonstration de l’existence de Dieu.

Galiée définit un raisonnement/méthode scientifique qui s’applique uniquement au réel: les découvertes scientifiques peuvent être aussi infiniment grandes, mais elles seront toujours dans le concret et ne toucheront jamais l’immatériel et l’infini.

Pascal : La finitude de l’existence humaine ; tout en l’homme est limité dans le temps et l’espace sauf son esprit qui peut penser l’infini. L’esprit de l’Homme a toutes les raisons du monde de parier sur l’immortalité de l’âme, sur l’existence de Dieu : l’âme humaine va/est attirée vers Dieu

Seule chose contestée par philosophes = récits/mythes, qui se rejetés par la rationalité et n’ont plus aucune pertinence. Raconter n’est pas connaître.

XVIIIe : Kant; argument moral. Le devoir moral de faire le bien ne garantit pas le bonheur comme récompense. DONC, pourquoi ne pas croire que Dieu après notre mort nous récompenser et donc concilier bonheur et devoir => compatibilité entre croyance et raison. Ainsi, l’Homme a le choix de croire, car sa croyance n’est aucunement en désaccord avec la raison humaine

Homme peut être attiré par l’idée d’une justice divine.

RAISON : utilisée par l’Homme dans les limites du réel et de l’existence.

CROYANCE : infini, invisible, immatériel, absolu.

 Argument XVIIe - XVIIIe

II/ Subjectivité et le besoin de croire

L’Homme a-t-il besoin de croire?

Le mythe : un récit qui donne sens au monde, de l’origine à sa fin. Or, la science explique, rend raison des causes, mais ne peut pas proposer d’interprétation du monde (n’est pas la connaissance, une loi ou une cause générale).

Le sociologue contemporain MAX WEBER parle du « désenchantement du monde » : perte du sacré, le divin se retire du monde.

Mircia Eliade, anthropologue : distinction du monde profane (humain, social) / monde sacré. Les mythes mettent en relation les deux mondes. L’Homme a toujours eu besoin du sacré, pourrait-on imaginer un monde uniquement humain, social et profane? A-t-on besoin des mythes? Peut-on concevoir un monde sans sacré? Le sacré est-il un besoin fondamental de l’Homme?

Philosophes prétendent établir une croyance religieuse sans sacré, = sans imagination d’une autre réalité que celle qu’on vit. Est-ce possible?

Tout développement de la rationalité remet en cause l’existence de la religion : Compatibilité raison/religion requière une élimination du sacré et de la mythologie. Mais l’Homme en a-t-il besoin?

Objet sacré à une face concrète (notre monde réel) mais appartient également au monde divin. Ex : temples, pèlerinages vers lieux sacrés (montagnes), animaux = monde sacré

TOUTE RELIGION REPOSE SUR LE SACRÉ.

Problème du cadavre après décès : corps du mort appartient au monde des vivants ET au monde des mort. Il est à la jonction du réel et du divin : c’est un objet sacré, fait l’objet de rituels funéraires religieux pour lui rendre honneur/respect. Fonction religion = recréer le lien avec l’être disparu. Sans religion, que fait-on des morts? La question/ problème du sacré se pose toujours, même sans religion, car l’idée de considérer un cadavre comme un déchet est impensable.

Génocide Khmers Rouge : impossible d’oublier ces millions de morts, de les laisser sans rituels funéraire/sépulture. Ils ont

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