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Corps et individu : pourquoi en rejetant le corps on rend difficile la conception de l'individu

Thèse : Corps et individu : pourquoi en rejetant le corps on rend difficile la conception de l'individu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Septembre 2018  •  Thèse  •  327 Mots (2 Pages)  •  546 Vues

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Corps et individu :

Concevoir

Dans les traités de psychologie et de logique classiques, le mot conception présente un sens variable et désigne une fonction de l'esprit tantôt plus, tantôt moins étroitement définie.

 On oppose d'abord la conception à la perception, et alors la conception embrasse toute sorte de représentations, soit abstraites, soit concrètes, mais en l'absence de l'objet : en ce premier sens la mémoire et l'imagination, aussi bien que la faculté des concepts et les opérations logiques qui s'y rapportent, relèvent de la conception.

Individu

On entend par individu (du verbe latin dividere et du signe négatif), non ce qui est absolument indivisible, mais ce qui ne peut être divisé sans perdre son nom et ses qualités distinctives ; une chose que l'on ne saurait partager en plusieurs autres de la même nature que le tout.

En rejetant le corps comme le font par exemple Platon et Descartes, on rend la conception d’un individu difficile voire impossible.

La visualisation du corps :

Lorsque l’on rencontre une nouvelle personne, la seule chose que nous percevons est son corps par le biais de notre vue. Ainsi, grâce aux informations visuelles reçues et assimilées, nous mémorisons le physique de cette personne et l’associons à son nom, son lien avec nous ou autres. Lorsque cette personne est évoquée - de quelque façon que ce soit - nous visualisons son corps, qui est automatiquement associé à elle. Nous arrivons d’ailleurs à différencier deux personnes différentes principalement par leur physique, différencié par des marques qui sont propres à chacun (morphologie, iris des yeux, tâche de naissance…).

Lorsque nous nous voyons dans le miroir, nous enregistrons l’image de nous même. Sans cela nous ne saurions pas à quoi nous ressemblons et ne saurions ni conscients de notre individualité ni de notre singularité. Le test de Gallup montre notamment, chez les humains en bas âge (et évidemment chez les adultes) comme chez certains animaux, une reconnaissance de soi, et donc de son individualité, grâce à la visualisation de son corps.

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