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Bonheur: satisfaction de tous nos désirs?

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Par   •  26 Mai 2017  •  Dissertation  •  2 333 Mots (10 Pages)  •  2 240 Vues

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INTRO

        Le bonheur est un état de satisfaction complète et global ; ce que tout homme désire et qu'il ne peut pas ne pas désirer. Il est en lien avec le désir, qui lui, est ressenti par un manque. Ce manque s'oppose au fait que le bonheur comble notre vie, il faudrait alors satisfaire tout les manques que le désir crée pour être heureux, bien que cela paraisse complexe. C'est pourquoi nous pouvons nous demander si le bonheur consitue t-il dans la satisfaction de tout nos désirs.

        Si le bonheur signifiait d'être complètement comblé alors il ne serait pas compatible avec le désir, qui lui est caracterisé par le sentiment de manque, on pourrait donc affirmer que la satisfaction de tout ces désirs serait alors le bonheur. Le bonheur est présenté comme un idéal à suivre, voir même irréalisable, et nous en serons toujours en quête, peu importe nos actions. Parallèlement, bien que satisfaire tout nos désirs semble être une optique intéressante, elle provoquera vite l'ennui. C'est pourquoi trouver un juste milieu serait probablement une meilleure solution en réduisant cette optique de bonheur et désirs suprêmes au simple contentement, dans une approche plus atteignable.

        Nous débuterons donc par analyser le bonheur entier, qui nous comble et qui complète la satisfaction de tout nos désirs. Cela nous conduira à nous demander si cette satisfaction de tout désirs n'est pas trop idéaliste et que le bonheur peut en réalité engendrer le malheur. Enfin, nous nous demanderons s'il est néanmoins possible d'être heureux malgré tout ces facteurs en trouvant une manière d'être comblé sans à avoir satisfaire tout ses désirs.

Le désir comme manque, souffrance, incompatible avec le bonheur, de sorte qu’on doit le satisfaire pour être heureux. En partant de l’idée de bonheur, on tombe sur la satisfaction de nos désirs.

I)

        

        Le bonheur est le fait d'être comblé par la vie, d'obtenir une satisfaction maximale ; il désigne un état durable. Le mot « bonheur » en lui même est composé de « heur », qui en ancien français, désignait la chance et la bonne fortune. Ainsi, l 'expression « l'heur de plaire à quelqu'un » signifie que l'on a pas eu la chance de lui plaire, justement. Le bonheur serait donc synonyme de chance, comme le prouverait le terme « porte bonheur » ou encore le pléonasme « au petit bonheur la chance ». Contrairement au bonheur, le désir n'est qu'une simple impression agréable et éphémère. Selon Socrate, tout désir est manque, il faut ne pas avoir ce que l'on désire pour en éprouver un manque, car si ça ne me manque pas, je ne le désire pas. Le désir est alors une forme de conscience, beaucoup plus sprirituelle, car l'on a conscience de ce manque, nous le sentons et il est représenté comme étant présent dans chaque partie de notre corps, alors que le bonheur lui, se concentre simplement dans notre « coeur ». Un désir satisfait provoquera du plaisir, mais au contraire, un désir insatisfait provoquera de la souffrance. C'est donc le besoin de le satisfaire ressenti dans le manque qui nous donnera la force et l'énergie pour nous mettre en mouvement vers cet objet. Bien que le besoin et désir se rejoigne, l'un est général alors que l'autre est précis. L'un peut aller sans l'autre, par exemple, la gourmandise représente bien un désir sans besoin, car la faim n'est pas présente et d'une autre part, l'anorexie est un besoin sans désir.

        Le désir est la première des trois étapes résultant d'une action menée. Nous retrouverons en second la volonté, qui possède également un grand rôle dans la satisfaction finale car elle réprésente le pouvoir qu'a l'homme de se déterminer à agir en fonction de choixet raisons particulières. Un animal, lui, n'a pas de volonté ni de conscience, seulement des désirs qu'il exécute instinctivement peu importe les conséquences. L'homme possède ce libre-artiste de réfléchir à ses actions, c'est pourquoi il déterminera par la volonté s'il peut disposer de ce désir, c'est un choix qu'il mène. La féniantise par exemple représente un désir sans volonté, celui d'accomplir des choses mais de ne pas en avoir la motivation la force ;  la volonté détermine alors qu'une action ne sera pas menée. Aller travailler ou aller en cours est là, une volonté sans désir, car aucune satisfaction particulière n'en sera tirée, mais nous avons la volonté de le faire parce que c'est un devoir, nous avons conscience qu'il le faut. Alors que le désir est une incitation spontanée,  la volonté est un choix.

        Selon Pascal dans Pensées, tout les hommes recherchent d'être heureux sans exceptions, peu importe les différents moyens qu'ils emploient pour y parvenir. Il utilise l'exemple de la guerre, ou certains hommes y iraient pour l'honneur, les médailles etc.. et ou d'autres n'y iraient pas pour simplement rester avec sa famille ou ne pas mourir. Ainsi, la volonté serait toujours en vue de ce bonheur, et serait« le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu'à ceux qui vont se pendre. ». Le désir de bonheur ne serait alors pas universel, car les hommes ne désirent pas la même chose. Dans le cas du suicide, l'être serait alors malheureux, ce désir du bonheur serait donc réfuté. Le désir du bonheur est nécessaire, on désire être heureux, il ne peut pas ne pas être mais le désir du malheur est impossible, car on ne peux pas être heureux d'être malheureux, et si nous satisfaisons nos désirs, on ne peux pas être malheureux d'être heureux, on ne peux donc pas le désirer. Si seulement atteindre tout ses désirs mène au bonheur, on peut alors se demander à quoi mènerait seulement un ou plusieurs. Il existerait alors un certain degré de satisfaction en fonction de différents désirs, d'une variété  et d'une durée différente. Nous retrouvons alors deux grandes catégories de désirs, les désirs  universels et les désirs particuliers. Dans les désirs universels, nous retrouvons les désirs nécessaires, tel que le bonheur, et les impossibles, comme le malheur, qui sont donc pareils pour tout les hommes. Nous avons ensuite les désirs particuliers, comme les désirs contingents (possèder notre bac etc) et enfin les possibles, comme fonder une famille par exemple. Ceux-ci sont propres à chacuns, et dépendent donc de la personne. Ainsi, est contingent ce qui est susceptible d'être ou ne pas être, de se produire ou ne pas se produire, et est nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être ou ne peut pas être autrement. Tout les désirs peuvent donc être classés parmis ces catégories, quels qu'ils soient.

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